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Réflexions de philosophie politique.


- Morale / éthique -       - Lieux privés / espace public -       - Pouvoir / language -


Les hommes « suivent » une morale ou « se donnent » une éthique.

La morale est la règle des autres, celle du groupe, qu’il faut respecter pour être admis et reconnu par des autres.

L’éthique et le choix de règle de vie qu’on se donne à soi-même pour exister fidèle à ses propres convictions.

Les justes pendant l’occupation ont suivi leur éthique, les autres ont suivi plus ou moins la morale de leur temps. L’éthique peut-être révoltée, la morale est plutôt bien pensante.

L’homme qui suit son étique se retrouve souvent rejeté, celui qui suit la morale est en général bien intégré.

Pourtant quand l’éthique est la règle que se donne une société, elle peut devenir morale. La morale serait une étique approuvée collectivement.

Quand les hommes se battent pour leur éthique, dans l’usine ou leurs instituions, et que leur lutte est entendue, la société grandi en sagesse, mais souvent la morale du jour, ou le pragmatisme très opportuniste, les encadre, alors l’expression est contrainte de quitter les institutions quelles qu’elles soient et va dans la rue, s’exprime dans les lieux publics !

Le pouvoir passe par la privatisation des lieux

Le pouvoir s’exprime via ses circuits dans ses cadres institutionnels, dans ses propriétés, c’est par les lieux privés que le pouvoir fonctionne. Quand une injustice est vécue et que les fonctionnements de m’institution ne la corrigent pas, alors elle devient révolte. Si elle veut s’exprimer elle est obligée d’aller dans la rue, de quitter les lieux privés du pouvoir. Cette appropriation des lieux, prive la libre expression des hommes. Quand le langage privé devient trop structurant, la parole quitte les structures pour venir s’exprimer hors les murs.

C’est pourquoi les pouvoirs cherchent de plus en plus à s’approprier les lieux public, les rendre structurés, privatifs, caméra de surveillances, règles de circulations, horaires, interdits de toutes sortes, la première action d’une revendication passe par le refus des interdits, la manifestation se contrefous des feux-rouges, des passages protégés, des pelouses interdites.

Dans un lieu collectif le pouvoir n’a que les mots (la propagande) ou la violence, pour convaincre. Goebbels mettait donc ses haut-parleurs et ses milices dans les rues pour se les approprier. L’espace public n’a pas de structure, l’homme n’y est plus un acteur social enrôlé, mais redevient citoyen complet anonyme et libre. Là il peut écrite l’histoire réduit à un noble anonymat, petit acteur d’un peuple devenu grand par sa reprise du dialogue libéré de la convenance.

Les voix des électeurs citoyennes sont étouffées par un chiffre dans un résultat de vote. Un petit bout de papier les force au silence jusqu’à la prochaine consultation. Leur voix n’est plus qu’un nombre statistique à qui les commentateurs autorisés (par qui ?) font dire et penser ce qu’ils veulent.

Les voix militantes sont étouffées par un comptage de la manifestation bien encadrée de syndicats, leurs revendications sont formatées aux logiques syndicales. Eux aussi, mettent leurs haut-parleurs et leurs serre-fils pour s’approprier la rue, dans une similitude de comportement inquiétante.

Mais les voix des citoyens deviennent « parole » et se construisent un sens dans une rue quand ils s’expriment hors des cadres institutionnels, quand la rue n’appartient à personne et redevient réellement publique.

Les pouvoirs, quels qu’ils soient, n’aiment pas que les gens se parlent entre eux.

Le pouvoir est affectif

Alors sur quoi s’appuie le pouvoir ? Le vrai pouvoir s’exprime par sa capacité à générer de l’amour. Le respect et la compétence ne suffisent pas. Toute la raison démontre que le pouvoir d’un Berlusconi est une escroquerie flagrante de la mafia, mais malgré toutes les injustices, il a su provoquer l’essentiel : L’amour. Cela est l’essentiel pour ses « sujets » qui par identification satisfont leur besoin d’exister au-delà d’une structuration objective d’efficacité, au-delà de la raison.

De la même façon, les religions ont su déjouer toutes les logiques, affirmer toutes les invraisemblances, tout en instillant cet amour qui balaie toute intelligence, de même que l’amoureux en oublie toute raison.

Celui qui sait manipuler l’affectif n’a plus besoin de sens pour se justifier ?

Quand un patron charismatique provoque plus ou moins volontairement cette relation d’amour, les hommes ne jouent plus un rôle, ils vivent une position, ils n’obéissent pas, ils participent en donnant leurs obéissances. Ils ne se plient pas à la logique de leur direction, ils accordent à sa direction l’organisation de leurs pratiques. Ils vont même spontanément aller au-delà des directives pour que cette logique aboutisse.

L’expression « être plus royaliste que le roi » décrit cette situation d’exaltation du sujet emporté par le délire de l’amour de son suzerain, qui se valorise en valorisant encore plus son maître. Il identifie sa propre réussite à la réussite de son maître.

Je ne suis pas convaincu quand on réduit l’amour à des réactions hormonales, même si cela fonctionne sur le plan sexuel, la relation au pouvoir garde-t-elle un aspect sexuel qui provoquerait ces afflux hormonaux ? Peut-être une auto-sexualité qui satisfait le sujet dans une relation « paternante » ? La sécurisation par l’impression d’exister en tant que composante d’un tout idéalisé ? Non finalement, je crois qu’il faut chercher ailleurs que dans la biochimie, les causes de ce comportement idolâtre que génèrent certains pouvoirs.

La mise en œuvre pratique concrète du culte de la personnalité de la plupart des dictateurs semble monter que cette relation n’est pas forcément spontanée et nécessite un furieux besoin d’être entretenue. Comme l’amoureux qui demande sans arrêt à son partenaire s’il l’aime, le dictateur demande sans arrêt à son peuple de grandes manifestations pour mettre en scène des preuves de son amour vassal. Cette relation fusionnelle valorise l’un en niant toute autonomie à l’autre.

Pourtant l’histoire endormie dans une telle relation finit par se réveiller.

Qu’est ce qui tout d’un coup provoque la révolution ? Qu’est ce qui transforme le sentiment d’amour en sentiment de trahison par un revirement spectaculaire mais pourtant pas vraiment assumé par des acteurs qui renient le lendemain ce qu’ils idolâtraient la veille ?

Tout se passe comme si les sujets sortaient collectivement d’un sommeil hypnotique inconscient. Chacun révélant à l’autre l’absurdité de sa situation, chacun réveillant l’autre par l’émergence d’une parole horizontale, qui brise la litanie dogmatique verticale.

De même qu’il n’y pas pire athée qu’un ancien croyant, les plus fidèles supporters se retrouvent d’un coup parmi les plus violents opposants. La prise de conscience de la trahison, se double d’une haine même pas gênée par la responsabilité du sujet lui-même. Toute la faute en revient à l’être précédemment aimé. Le réveil est brutal.

Le dictateur lui-même se sent trahit, dans une incompréhension d’amoureux éconduit. Sa réaction est aussi violente, il passe au crime et tue son propre peuple, comme dans un crime passionnel.

Quand la raison reprend la main sur l’affectif, s’exprime alors un puissant sentiment de libération, une exaltation qui rejette et déplace tout l’ancien d’amour de l’usurpateur sur l’amour de soi-même, en tant qu’être collectif, en tant que peuple, vainqueur de ses propres illusions, qui quitte la solitude du sujet, pour devenir le participant à la reconquête collective.

C’est pour éviter cela que tous les dictateurs et la plupart de pouvoirs, craignent les dialogues entre citoyens, la bonne parole pour eux doit toujours venir d’en haut, être verticale. S’ils sont arrivés au pouvoir c’est parce qu’ils sont les meilleurs, donc leur parole est forcément la meilleure à leurs yeux et doit être enseignée au peuple ignorant.

Il leur faut interdire les dialogues horizontaux entre sujets : télévisions, suspicions, méfiances réciproques sont nécessaires, censures, lois « Hadopi », contrôles, fleurissent sans hontes. Au nom d’un pragmatisme, le pouvoir construit et fait l’éloge d’une morale en son nom, La défense de l’économie devient morale, l’autocensure devient morale. La notion de morale s’applique jusqu’au charter, aux refus d’assistance, parfois jusqu’à la délation de la solidarité.

Le « grand Libérateur » détourne le sentiment collectif sur sa personne, usurpe l’amour social dont il rempli son ego, il devient objet de l’amour de son peuple, quand le peuple recommence à s’aimer lui-même, que le citoyen s’aime soi-même et se redonne une éthique, le chef apparait tout d’un coup vidé de toute réalité, d’où le terme de baudruche spontanément employé.

Peuples, ne quittez jamais le plaisir de parler à votre voisin, n’oubliez jamais d’écouter ceux qui sont hors de votre famille, biologique ou politique. Tant que vous saurez vous parler, même si vous n’être pas d’accord, vous conserverez votre liberté. Sacher refuser d’aimer celui qui parle en votre nom, aimez plutôt vos voisins, même celui qui vous contredit car au moins lui vous parle. Sachez avant tout écouter et réfléchir, ainsi personne ne pourra plus parler en votre nom, en refusant de vous écouter.

Page écrite le 15 mai 2010 - Actualisée le 06-02-2011

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Intervenant Bal - le 17-12-2011 à 10-57

En bref, Trazibule traite le sujet des relations entre les individus.

Il y a Mon éthique ou Ma morale; la meilleure, bien sûr. Même si je ne suis qu'un tout petit citoyen.

Et puis il y a celle des Autres. Moins bonne, bien sûr puisqu'ils ne sont pas Moi.

Seulement, même doué d'une intelligence toute relative, je m'aperçois que j'ai un besoin vital des autres. Et j'ai un besoin non moins vital d'avoir des rapports, des relations avec les autres. Et chose surprenante, je m'aperçois qu'ils ont souvent des qualités supérieures aux miennes... Et des défauts itou. Alors? Alors je m'adapte. Je plie s'il faut plier, je me redresse s'il faut se redresser. Mais tout seul, je ne peux pas grand chose...

Je poursuis mon rêve, en tenant compte de celui des autres, puisque je ne peux me passer d'eux...

Ca devient ainsi une sorte d'étique pragamatique qui profite à Moi, mais aussi aux Autres...

Mais il ne faut jamais oublier de se méfier... de soi et des autres.

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