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Brouillons pour un projet de constitution



L'action individuelle face à l'inertie collective :


Nos sociétés connaissent un phénomène qui leur interdit d’agir dans un sens raisonnable.

La puissance collective a dépassé le bon sens et la sagesse individuelle au point de lui interdire la possibilité de s’exprimer.

Dans l’interaction des processus collectifs, il me semble que l’initiative individuelle est éteinte par les exigences du fonctionnement collectif.

Exemple : Si tous les membres d’un groupe économique étaient contre l’orientation même de ce groupe, chacun aurait beaucoup plus à perdre à agir contre cette orientation qu’à espérer gagner la moindre influence sur cette orientation.

Ainsi si tous les employés EDF étaient contre le nucléaire, chacun gagne tant à jouer le jeu et prendrait de tels risques à exprimer ou agir dans un sens critique qu’aucun ne se risque à agir contre ce choix politique, et la moindre tentative d’action est diluée par le groupe ou exclue dans la marginalisation.

Cette logique collective a pris la primauté sur les logiques individuelles. La loi du groupe même si elle s’avère être une erreur continue de prévaloir sur toutes les actions personnelles.

Cela est grave car si les orientations économiques et les choix politiques actuels nous mènent manifestement à l’impasse, chacun d’entre nous, même si nous sommes convaincus de cette impasse, ne pouvons guère agir pour enrayer cet élan. La masse de l’inertie collective aurait plus de poids que toutes nos individualités réunies ? Mathématiquement parlant le tout serait d’une nature différente que la somme de ses parties.

Je suis contre la pollution et je roule en voiture alors que je devrais marcher à pied ou en vélo, je suis contre le réchauffement de la planète et je continue de chauffer ma maison, je déplore l’énergie nucléaire mais je surfe sur internet avec l’électricité issue du nucléaire. Je désapprouve les circuits économiques actuels mais je continue à garder confiance en sa monnaie !

Si je voulais être cohérent je n’agirais pas ainsi mais si je n’utilise pas la voiture ni l’électricité ni la monnaie je n’existe plus socialement parlant, je ne peux plus travailler ni m’exprimer dans nos sociétés actuelles. Mouna Aguigui (ami de Jean Rostand) en 1968 avait bien essayé de pratiquer cela mais il était tellement marginalisé qu’il en avait perdu toute crédibilité. Les hippies pourtant bien plus nombreux se sont retrouvés dans la même impasse, dilué dans la marginalisation spectaculaire.

Tout semble montrer que la vie collective est autrement plus puissante que l’existence individuelle. Mais est ce que cette inertie collective possède un sens collectif de décision ? Ou existe-t-il une logique économique folle qui manipule les masses par de multiples concessions individuelles et des récompenses individuelles telle que chacun joue le jeu qui finira par détruire toute notre planète.

Le sens collectif de décision est théoriquement issu de la pratique démocratique, mais le groupe social a de tels moyens pour exprimer sa logique économique, fait que chacun fait ses choix en fonction d’intérêts individuels clairement perceptibles et jamais en fonction d’un intérêt collectif qui semble irréel et au-delà de toute possibilité d’action.

Même si elles sont suicidaires, les logiques de groupe transcendent les raisons individuelles. Par exemple, les pratiques de manipulations psychologiques des soldats ont démontré la puissance militaire de ce phénomène de groupe, quitte à détruire le groupe lui-même ! Des civilisations sont mortes de ce phénomène, telle que l’île de paques et tant d’autres.

En prenant conscience de cela je pense qu’il ne faut pas baisser les bras. Puisque cette logique de groupe annihile toute influence de la raison individuelle en échange d’une intégration dans le projet collectif même s’il est négatif, je pense c’est au niveau des règles de définition du projet lui-même qu’il devient nécessaire d’agir si nous souhaitons la survie de notre civilisation. S’il est vain de vouloir lutter contre le mondialisme tel qu’il se construit sous nos yeux, il reste peut-être encore possible d’inventer des règles du jeu collectif permettant à des contres pouvoirs élaborés sur d’autres bases de projet de société d’exprimer ainsi une influence efficace pour orienter l’élan du groupe vers d’autres directions.

Ainsi l’alter-mondialisme doit s’appuyer sur un projet de constitution mondiale proposant une morale différente générant de nouvelles règles de fonctionnement des institutions.

Mais il y a urgence car chaque année détruit un peu plus notre planète et enlève un peu plus de nos possibilités d’action.

Page écrite le 19-12-2007

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Intervenant olivier - le 02-03-2013 à 02-57

Bonjour,

Si l'inertie (et l'inaction) même provient à mon sens de notre culture actuelle, il me semble plus opportun de la lier à un bombardement médiatique allant en ce sens (une culture basée sur l'hédonisme, la poursuite de la distraction) nous transformant à coup de publicités redoublées en "consommateur averti", au delà de notre statut social devenu obsolète. Ainsi nous ne sommes plus ouvriers/infirmiers/secrétaires/femme au foyer statuts sociaux rattachés à des valeurs, non, nous sommes des individus uniques et tellement différents qui tentent d'oublier le quotidien en se distrayant ou cherchant en leur fort intérieur (ou chez le coatch) la réponse à ses "troubles intérieurs" qui nous tourmentent oublieux dans le même mouvement que la plupart des choses qui nous tourmentent se trouvent dans une réalité bien concrète sur laquelle nous avons prise et que nous pouvons donc changer.

Plus qu'à une dichotomie individu/groupe (le groupe étant la mauvaise influence dont il faudrait se défaire) c'est à l'oeuvre d'une propagande qu'il faut à mon sens renvoyer l'effet dont vous parlez.

Les phénomènes dont vous faites états, lorsque vous parlez de manipulation, sont bien des effets qu'il faut attribuer à des techniques (que Chomsky décrit assez bien, pour une approche plus psychologie social je vous renverrai vers J.L. Beauvois) et non à un effet de groupe en soit.

Il n'y a pas (malgré les apparences) "un" mais toute une foule de groupes sociaux, sauf que celui que vous visez a une "voix" médiatique bien plus importante que les autres.

L'être humain étant un être fondamentalement social l'individu est à concevoir en interaction avec son groupe, l’appréhender hors contexte est à mon sens le réduire à plus grand chose. Certains groupes ou collectifs peuvent en effet, à travers leurs croyances et valeurs, aider à luter contre l’apathie produite par la transformation en consommateur.

La solution est néanmoins sensiblement la même que celle que vous proposez: rétablir un mouvement démocratique qui engloberait le plus grand nombre de personnes possibles, sauf qu'à mon sens c'est la première étape, c'est à dire qu'avant de tenter de faire paraitre une nouvelle constitution mondiale, il faudrait pouvoir rétablir (établir ?) des habitudes démocratiques (sans doute oui à travers de nouvelles "règles du jeu collectif"). Ces heures que nous passons face à nos médias de masse ne donneraient-elles pas de bien meilleurs résultats si elles étaient employées dans des assemblées de quartier/commune (ou autre) à débattre (créer ?) les projets politiques afin d'apprendre ce que l'école moderne a sans doute omis de nous transmettre : comment créer/exprimer des idées. Ainsi, petit à petit, peut-être apprendrions-nous à nous réapproprier la pensée politique dont on nous a dépossédé en nous faisant croire qu'une caste d'"élites" allait penser (et agir) pour nous et pour nos intérêts ! La nouvelle constitution coulerait ensuite de source...

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Intervenant Trazibule - le 20-03-2013 à 12-01

Je vous remercie de votre intervention, qui m'a poussé à écrire cette page de réflexions..

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