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05-08-2014 à 20:15
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Sans critiques aucun progrès possible, tous les experts sont d'avis opposés mais aucun n'a jamais tord !
Comment, celui qui se trompe souvent peut se permettre de prétendre que la meilleure solution sera celle qu'il préconise.



Cercle des économistes - Rencontres d'Aix en Provence 2014.

Document complet.

Même travail fastidieux qu'en 2012 lire et critiquer le bilan annuel du cercle des économistes permet de comprendre comment les économistes du pouvoir veulent gérer notre quotidien et voir leur vision de la vie. Malgré le flagrant échec des conseils qu'ils préconisent, ils ne changent pas de pensée unique ! Deux ans après rien n'a bougé: Dettes toujours plus folles, injustices éffarantes, logement impossible, fin des services publics, chômage, polutions, jsqu'aux suicides au travail et bientôt des émeutes ! Pourtant deux ans après les mêmes conseils inchangés...

  • En vert, le texte d'origine,
  • En noir analyse du contenu du texte,
  • En bulles d'aide les paragraphes authentiques.
  • En bas mettez vos observations!
. traitLa question de la relance de l\’investissement, dans son acception la plus large, est aujourd\’hui dans tous les esprits car la timidité de la reprise économique mondiale s\’explique par un déficit d\’investissements.Cela commence mal, les banques prêtent à des taux quasiment nul, les entreprises bénéficient d’aides massives à l’investissement et cet « économiste » ose dire cela ? L\’investissement ralentit, tout particulièrement en Europe. Les dépenses d\’investissement des 2000 plus grosses entreprises européennes et américaines ont baissé l\’an dernier de 1% en termes réels et devraient encore diminuer de 0,5% cette année, alors que ces entreprises ont accumulé 4500 milliards de dollars d\’actifs liquides. (Selon une enquête tout juste réalisée par Standard and Poor\’s).Normal à force de vouloir engranger toujours plus de bénéfices, elles licencient ou payent mal et se retrouvent sans clients ! Parallèlement, la croissance mondiale, en particulier dans la zone euro, reste faible. En France, plus spécifiquement, le débat de politique économique porte sur le choix entre politique de l\’offre et politique de la demande, avec une insistance sur le problème de la compétitivité coût, alors que c\’est une vision tronquée de la réalité: le décrochage de la France ces dernières années est vraisemblablement lié à la faiblesse de l\’investissement. La compétitivité est à l’origine du chômage, parler de coût du travail est une vision strictement égoïste qui oublie que le salaire est le premier moteur de la croissance, pas l’investissement qui pour des raisons de compétitivité va précisément faire tout pour réduire les masses salariales donc par conséquence les ventes. Pourtant, avec des taux d\’intérêt historiquement bas, tout prêterait à croire que le moment est idéal pour investir, préparer et inventer le monde de demain. Comment expliquer ce ralentissement de l\’investissement en dépit du faible coût du capital ?
Est-ce dû à l\’absence de perspectives claires du progrès technique ? Les inventions sont nombreuses, on entrevoit les ruptures brutales qui bouleverseraient les modes de consommation et de production – médecine personnalisée, robotisation, ... – mais un doute demeure quant à la généralisation de ces applications. Ainsi peut-on concevoir un nouveau système technique qui bouleverserait le fonctionnement des marchés et relancerait la productivité de façon massive ?
Pour un expert en économie cet aveu d’incompréhension me laisse pantois ! Par ailleurs, dans quelle mesure le vieillissement mondial, et l\’augmentation de l\’aversion au risque que cela induit, nous éloignerait-il encore davantage de l\’investissement risqué dans une économie déjà pleine d\’incertitudes ?Alors lui qui vieillit avoue donc que son aversion au risque serait commune aux anciens ? Parlez pour vous, ne croyez pas que tout le monde soit aussi coincé ! Le ralentissement des investissements est-il dû à une finance devenue incontrôlable malgré des efforts de régulation, et pas assez au service des intérêts de l\’économie réelle, de long terme ? Depuis des années que ces économistes prônent moins de régulation et moins d’état, ils auraient remit un peu de régulation et voudrait que tout reparte comme avant immédiatement ? Ou bien est-ce l\’une des conséquences de cette période de désindustrialisation massive qu\’ont connue les pays développés à partir des années 1990 ? Enfin, comment continuer à investir malgré les niveaux de dette publique et privé actuels?Ca, quand on ferme des usines pour les délocaliser, difficile d’espérerune industrialisation. La dette est un obstacle majeur au financement de l\’innovation: le financement par «private equity» et le capital risque sont encore trop peu développés en Europe.Avoir confié l‘émission monétaires aux banques privées est la cause de la dette, tout le démontre qu’attendez vous alors ? Comment faire également pour tenir compte des crispations sociales et de l\’explosion des inégalités dans la plupart des pays développés ? Dans ce monde, marqué par plusieurs défis majeurs, l\’espérance d\’une gouvernance mondiale s\’éloigne progressivement. On peut dire aujourd\’hui que le risque est mal appréhendé, mal réparti et que les investisseurs s\’en écartent. Investissement et prise de risque sont pourtant indissociables.Tant que des banques fonctionnent et dirigent le monde, vu la concurrence sauvage qu’elles se font, elles seraient bien incapables de s’entendre pour un gouvernement mondial. Si le risque est mal réparti, c’est que les richesses le sont aussi, et pourquoi une grande entreprise déjà trop riche prendrait des risques ? Pour embaucher ? Non puisque précisément elles veulent se moderniser pour augmenter leurs marges. Tout l\’enjeu consiste à réintroduire la culture de la prise de risque à travers les différentes strates de la société – État, entreprises, particuliers. La relance par l\’investissement suppose aussi de répondre à plusieurs questions : quels sont les investissements à réaliser ? Quel est l\’environnement propice à leurs réalisations ? Quelle stratégie industrielle mener ? Comment investir à long terme quand les investisseurs privilégient la liquidité ? Comment financer ces investissements tout en assainissant la situation budgétaire ? Et de manière transversale, comment tenir compte de l\’enjeu environnemental ?C’est fou ce qu’un économiste censé détenir les réponses peut poser comme questions sans réponses ! L’enjeu environnemental est quand même présent mais en dernière place. C\’est pour toutes ces raisons que le Cercle des économistes a jugé nécessaire de consacrer ces 14ème Rencontres Économiques d\’Aix-en-Provence à l\’investissement, à ses définitions, ainsi qu\’à ses modalités de mise en œuvre et de financement. Cela a nécessité une analyse rigoureuse des blocages actuels, une approche en quatre parcours (\«Investir dans l\’humain\», \«Penser le long terme\», \«Financer l\’investissement\», \«Inventer le nouvel environnement de l\’investissement\») permettant de définir le spectre des nouveaux investissements et de construire les éléments d\’une politique de relance de l\’investissement à l\’échelle mondiale.Toujours cette croissance, alors que nous avons déjà tout que nos poubelles débordent et que les matières premières commencent à manquer, il ne se pose même pas la question de savoir s’il est encore nécessaire d’investir toujours plus, s’il n’existerait pas d’autres voies pour une économie plus sage et apportant du progrès et non des malheurs sociaux. Nous vivons une époque d\’innovations spectaculaires: L\’Amérique explore de nouveaux territoires, les émergents avancent à marche forcée, mais l\’Europe trop souvent patine et la France est menacée de décrochage. Le succès passe par la conjugaison d\’initiatives publiques - qui créent les incitations nécessaires en matière de formation, de recherche, d\’infrastructures, de fiscalité et de réglementations – et de décisions privées qui rompent avec l\’attentisme trop fréquent qui reflète l\’amoncellement d\’actifs liquides dans les comptes des entreprises, et par un renouveau de l\’esprit d\’entreprise qui sache capter l\’énergie des jeunes générations. Le XXIème siècle appartiendra à ceux qui réussiront avec succès ce mélange d\’investissements publics, d\’investissements privés et d\’investissement humains.L’homme n'est qu'un objet utile à la rentabilité, sa vie, ses choix, son bonheur sont accessoires... Dans ces perspectives, le Cercle des économistes propose les dix recommandations suivantes, centrées sur l\’Europe:
1. Rassurer les investisseurs, en clarifiant le cadre réglementaire et fiscal
Réaliser des investissements de long terme entraîne une prise de risque conséquente. En particulier, les investisseurs redoutent les modifications régulières et parfois rétroactives du cadre réglementaire et fiscal. C\’est pourquoi il est essentiel de préserver et renforcer la protection des investisseurs, tout en les soumettant à la concurrence. La première exigence serait de mettre en place un cadre réglementaire et fiscal clair et stable dans le temps. Ceci est vrai à toutes les échelles, au niveau national mais aussi dans la mesure du possible dans les négociations internationales, multilatérales ou bilatérales. Par exemple, une meilleure visibilité du prix du carbone, de l\’électricité ou du gaz favoriserait le développement des investissements.
Ben tiens, tout va mal mais surtout on ne change rien ni règles fiscales, ni cadre réglementaire, vouloir prôner la concurrence et en même temps stabiliser les prix des énergies, ce n’est pas très cohérent non ? 2. Partager les risques entre les partenaires privé et public pour pallier l\’aversion au risque.
Malgré les doutes qui ont été émis récemment sur les Partenariats Public-Privé (PPP), des garanties partielles ou totales par les puissances publiques des investissements privés dans des projets risqués et de long terme permettraient le lancement d‘investissements massifs, par exemple dans les Infrastructures. Une telle approche n\’est efficace qu\’à condition d\’évaluer régulièrement les projets et que si le secteur privé rémunère adéquatement la puissance publique pour la garantie qu\’elle lui accorde: le partage des risques doit préserver les bonnes incitations. C\’est seulement ainsi que l\’on peut éviter les problèmes de sauvetages contestables de mauvais gestionnaires privés. Les pays développés peuvent prendre exemple sur les « build-operate-transfers » du Royaume-Uni : l\’administration publique délègue au secteur privé la conception et la construction d\’infrastructures afin d\’exploiter et entretenir ces installations pendant une certaine période. Le secteur privé a pendant cette période la responsabilité de réunir les fonds pour le projet et le droit de conserver tous les revenus générés par celui-ci. L\’installation est ensuite transférée à l\’administration publique à la fin de la convention de concession sans rémunération additionnelle à l\’entité privée concernée. Le partage des risques public-privé peut néanmoins prendre des formes différentes comme dans le cas de la proposition de partenariat public-privé euro-africain.
Exemple de partenariat public privé : L’état construit les autoroutes, les utilisateurs les remboursent et quand elles deviennent enfin rentables il les donne au privé ! Autre pratique, le privé construit pour le compte de l’état encaisse une location jusqu’à être remboursé, et quand les bâtiments devenus vétustes et méritent de grands frais d’entretien, ils sont rendus à l’état ! Ce genre de mariage ne peut pas marcher car le représentant du public n’est que de passage et n’assumera jamais les responsabilités de son contrat, donc il a tout intérêt à obtenir un contrat à n’importe quel prix pourvu qu’il lui assure une réélection. 3. Orienter l\’épargne vers l\’investissement productif.
Il faut un vrai débat sur la fiscalité des revenus de l\’épargne. Nous avons trop d\’épargne mal utilisée. Afin d\’orienter celle-ci vers le financement des entreprises et des projets de développement, ayant un impact immédiat sur l\’emploi, la croissance et l\’innovation, il faut une fiscalité plus favorable pour les revenus des capitaux mobiliers et du travail, et au contraire une fiscalité plus forte sur le patrimoine non productif (immobilier, œuvres d\’art, matières premières comme l\’or, etc.). Le taux d\’imposition des revenus de l\’épargne dédiés à l\’investissement productif pourrait être forfaitaire, entre 30 et 35%. Une idée pourrait être également de substituer à l\’ISF une taxation spécifique du patrimoine immobilier, c\’est-à-dire taxer la rente. Par ailleurs, moins taxer la richesse quand elle se crée et plus quand elle se transmet, en particulier à la génération suivante, permettrait de lutter contre la dynamique d\’explosion des inégalités que connaissent certains pays développés.
Oui bien sur comme si nous ne produisions pas déjà trop, encore plus toujours plus de marchandises la croissance comme seul et unique dogme. Nulle part il est imaginé que la fiscalité puisse servir au social ce qui est quand même son premier devoir et l’origine de son existence : permettre des services publics. 4. Développer la titrisation dédiée aux PME
Développer la titrisation peut être un bon moyen de pallier la difficulté de financement des petites et moyennes entreprises. Cela implique de modifier un peu Bâle III et Solvabilité II, pour que le coût en besoin de capital de ces produits de titrisation, pour les banques et les assureurs, soit moins élevé qu\’il ne l\’est aujourd\’hui.
Par ailleurs, la BCE devrait jouer un rôle et acheter elle-même de telles valeurs mobilières.
La titrisation qui a été à l’origine de la crise des subprimes doit être développée ? Tiens donc pourquoi, parce que les banques refusent de prêter aux entreprises, alors des spéculateurs vont le faire au passage et récupérer à leur profit une part des bénéfices des entreprises, la titrisation en entrée, des dividendes en sorties, étonnées vous qu’il ne reste rien pour les salariés. 5. Redonner confiance à la jeunesse
La mise en valeur de la prise d\’initiatives doit s\’opérer dès le plus jeune âge. En France, c\’est d\’abord le système scolaire qui devrait traduire cette volonté de redonner confiance aux jeunes et faire évoluer les mentalités face à l\’échec. D\’une part, cela signifie accompagner les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme par un encadrement permettant d\’acquérir une formation professionnelle et personnalisée. D\’autre part, il faut décomplexer le fait de se tromper chez les plus jeunes, par exemple grâce à des méthodes pédagogiques plus horizontales que verticales dès le primaire. Au niveau universitaire, les étudiants devraient être incités à suivre une formation en apprentissage et à réaliser des projets entrepreneuriaux. La création d\’entreprises doit être encouragée beaucoup plus qu\’elle ne l\’est aujourd\’hui en France, car derrière elle se trouve l\’invention de nouvelles formes de croissance : croissance verte, économie circulaire, participation citoyenne, coopératives, financement participatif, mobilisation de l\’épargne locale. Imagination et créativité sont les moteurs fondamentaux.
Produire encore et toujours plus, où est la recherche fondamentale ? Le dogme des entreprises élevé comme cathéchisme à inculquer dès le plus jeune age ! 6. Investir dans le capital humain des seniors
Tout le monde parle de progressivité de la retraite, mais, dans les faits, les modalités rendant cela possible ne sont pas aujourd\’hui en place. Faire face au choc intergénérationnel nécessite une transition plus progressive entre le travail et le non-travail au moment de la retraite. On peut envisager de renoncer à l\’objectif d\’une retraite définitive, par exemple au moyen du cumul emploi-retraite, sauf évidemment dans le cas d\’une impossibilité de travailler, en cas de dépendance par exemple. Mais le corollaire indispensable de cette proposition est de créer les conditions d\’une meilleure employabilité des seniors et de repenser le marché du travail dans sa globalité. L\’investissement premier c\’est celui dans le capital humain: la vie doit être un continuum de formation, travail, années sabbatiques etc. C\’est le seul moyen de faire travailler les gens plus longtemps et de mettre les jeunes au travail.
A quoi bon avoir inventé toutes ces machines si c’est pour travailler plus longtemps ? Il y a autre chose à faire de sa vie que de travailler, l’humain n’est pas un capital, c’est un choix une vocation, c’est donc une importante réduction des temps de travail nécessaire qu’il faut faire pour le partager entre tous jeunes et vieux, or ce sont les mêmes qui braillent dès qu’on parle des 35 heures ! 7. Adopter, au niveau européen, une politique d\’investissements dans les infrastructures et les secteurs porteurs de croissance
Pour cela on peut essayer d\’appréhender, autant que faire se peut, les domaines d\’activité susceptibles de se développer davantage, comme la France vient de le faire avec ses 34 plans de «reconquête industrielle». Nous sommes aujourd\’hui dans une grande incertitude: qui sait les besoins que créeront le vieillissement, le développement durable, etc ? Il est cependant nécessaire de promouvoir une politique élective faisant le pari d\’un petit nombre de secteurs d\’avenir sur lesquels se on centreraient les efforts de la puissance publique. Le ciblage doit être sectoriel et non pas sur des firmes précises, et sera d\’autant plus efficace que les secteurs privilégiés seront davantage concurrentiels. Surtout, ceci pose évidemment la question de la méthode et de la gouvernance d\’une telle stratégie. C\’est bien le renouvellement du tissu productif qu\’il faut favoriser. A l\’heure où les investissements publics reculent, (Pour la zone euro, de 2,6 % du PIB en 2009 à 2,1 % en 2012 ; pour l\’Espagne, de 4,5 % à 1,8 % du PIB. Source: Et si le soleil se levait à nouveau sur l\’Europe ? Le Cercle des économistes. Fayard, 2013.) l\’Union Européenne devrait adopter une stratégie d\’investissements dans l\’énergie, les infrastructures et l\’éducation pour soutenir la croissance de long terme.
Nos économistes sont incapables de prévoir le moindre avenir, sinon la bourse n’existerait pas, ils se sont plantés même sur la prévision de la crise et ils s’imaginent pouvoir choisir quels sont les secteurs qu’il faudra développer pour demain ? Selon que vous serez inclus ou exclus de ces secteurs vous serez aidés ou pénalisés, ainsi l’égalité républicaine ne s’applique pas à la pensée des économistes. Cela peut et doit aller de pair avec le développement de pôles de compétitivité, pour favoriser les interactions entre la recherche et l\’industrie, et en tirer parti. Parallèlement, il apparaît essentiel de mener des politiques budgétaires contra-cycliques : relance de l\’investissement en période de stagnation et réduction des déficits publics en période de croissance.Nous sommes en période de stagnation, non ? Alors pourquoi actuellement vouloir à tout prix réduire les déficits publics ? Ils décident le contraire de ce qu’ils conseillent de faire ! 8. Allonger la maturité de la dette publique
Les positions sur les dettes dans le monde ne sont pas du tout les mêmes. Depuis le 19ème siècle, la dette britannique a une maturité beaucoup plus longue et pose donc moins de problèmes. Aujourd\’hui encore la maturité de la dette britannique est de quinze ans, plus du double de celle de la dette française. En passant à une dette à très longue échéance, comme le firent les Britanniques au 19ème siècle, les États seraient alors en mesure de lever de la dette, moins contraints par l\’échéance de l\’obligation, moins menacés par d\’éventuelles attaques sur les marchés et moins dépendants des agences de notation. De plus, dans la conjoncture actuelle, cela permettrait aux États de cristalliser les taux actuellement très bas. Enfin, les pays surendettés n\’auraient pas à recourir à de violentes restructurations. Néanmoins, pour les créanciers, le vrai risque sera celui de l\’inflation. Cet allongement de la dette devrait être mis en œuvre à travers des émissions mutualisées des pays de la zone euro jugés suffisamment crédibles pour ne pas faire augmenter de façon trop importante la prime de risque associée.
Alors on se soucie du risque des créanciers, plus que celui des citoyens, on refile nos dépenses à la génération suivante et au lieu de réduire les dettes ce qu’on affirme haut et fort on prépare le moyen d’en faire de nouvelles ? L’inflation n’est un risque que pour celui qui a un coffre plein, celui qui a des dettes est ravi. Nulle part n’est posée la question qui a le droit d’émettre la monnaie ? Mutualiser des risques différents revient à cacher des risques important dans un produit financier séduisant. Cela ne vous rappelle rien ? 9. Introduire des arrangements contractuels dans l\’Union européenne
Dans le cadre de la dette européenne, des «arrangements contractuels» permettraient de définir pour chaque pays un certain nombre de réformes structurelles importantes (marché du travail, éducation, formation, concurrence, etc.) en contrepartie de prêts, de garanties ou d\’un allongement de la période de réduction de déficit public. Cela empêcherait qu\’il y ait un effet négatif des réformes structurelles sur l\’activité. Ces arrangements contractuels doivent aller de pair avec un accord type flexisécurité au niveau européen. Ils peuvent en outre inclure une assurance chômage de la zone euro. Tous les pays membres vérifiant des critères à définir en matière de fonctionnement du marché du travail (fourchette de salaire minimum relativement au salaire médian, droits minimums à la formation professionnelle, plafonds quant aux taux de remplacement et à la durée d\’indemnisation du chômage...) seraient éligibles. Chaque pays participant contribuerait à un fonds européen d\’indemnisation du chômage. Ce fonds serait mobilisé en fonction du cycle économique, pour abonder les caisses d\’allocation chômage nationales lorsque le taux de chômage national passe au-dessus de sa moyenne passée, et les ponctionner dans le cas inverse.
Autrement dit une forme de nivellement du chômage, des formations et des salaires, c’est d’ailleurs ce qu’ils font en faisant baisser les salaires chez nous par de la main d’ouvre importée venue d’ailleurs. J’imagine à quel niveau ils espèrent placer ce nivellement. Et revoilà la « flexisécurité » : « Je te vire facilement mais c’est pour ta sécurité professionnelle qu’est ce que tu crois ! » 10. Assouplir les règles de l\’immigration qualifiée
Nous sommes conscients qu\’il ne s\’agit pas d\’un problème facile. Les vraies frontières qu\’il faut lever sont celles de la connaissance, en particulier pour les jeunes. Les flux migratoires rendent les économies plus dynamiques, créent des emplois et favorisent la croissance à long terme. (Plusieurs travaux d\’économistes montrent que si les frontières étaient totalement ouvertes et que les travailleurs pouvaient aller là où ils le souhaitent, le PIB mondial pourrait croître de 50% sur une période de 25 ans. ) Les gouvernements les plus ouverts aux flux migratoires accompagnent leurs entreprises, dans une démarche avantageuse pour tous. Les gouvernements reçoivent des revenus plus importants et tirent parti du dynamisme des nouveaux arrivants et notamment des plus qualifiés. Ce constat s\’applique aussi pour les flux d\’étudiants étrangers, en particulier dans un contexte de compétition internationale où la constitution de pôles de recherche de taille critique est essentielle.
Donc l’immigration serait utile ? Bon à savoir et à transmettre à ceux qui font tout pour la combattre, parfois au mépris même de leurs propres lois. Le dynamisme auquel il pense ne serait-ce pas ce dumping salarial si profitable aux dividendes des actionnaires ? La liberté aux travailleurs d’aller là où ils veulent, en voilà une belle idée, alors pourquoi ces barrières partout en Europe et autour si c’est si rentable ? quelle incohérence dans le discours de ces élites qui prétendent nous diriger ! En conclusion, l\’investissement témoigne de la capacité d\’une société à se projeter dans l\’avenir. La plus belle illustration de l\’importance de l\’investissement est probablement la question de l\’eau. L\’exploitation de l\’eau en quantité suffisante et bien répartie sera l\’un des plus importants défis que la collectivité mondiale aura à relever dans les années qui viennent, tout simplement du fait des besoins agroalimentaires gigantesques liés à la croissance démographique. Il faudra envisager des nouvelles formes de financement, vraisemblablement au niveau mondial et adossées au prix des produits agricoles.Rien que le terme « exploitation de l’eau » me fait frémir, l’eau n’a pas à être « exploitée » mais partagée. En faire un profit et le meilleur moyen d’en faire une injustice, verra-t-on un jour des multinationales de l’eau la stocker jusqu’à ce que les usager soient prêt à payer le prix le plus fort pour survivre histoire de faire monter les prix de vente ? N’est ce pas un peu ce que fait Coca Cola en s’appropriant les sources pour imposer ses boisons aux autochtones privés d’eau potable ? Au fait à quoi devrait servir l’économie, à répartir le travail et les richesses en respectant la planète pour satisfaire aux besoins de tous et construire la paix je me trompe ? Maintenant regardez le mot écologie est absent. Celui de social n’est mentionné que dans la « crispation sociale » c’est dire s’il est apprécié ! Ils ignorent les mots équilibre, santé, sécurité, paix, guerre, le seul partage auquel ils pensent est celui des risques pour les prêteurs ! Celui qui emprunte ne risquerait-il rien ? Argent ou monnaie sont absents, mais il faut faire confiance, pourtant 4 fois le mot problème, 6 fois la production, 7 fois le mot croissance s’impose, etc. De toute façon je rappelle leur définition de la vie :
La vie doit être un continuum de formation, travail, années sabbatiques etc. C’est le seul moyen de faire travailler les gens plus longtemps et de mettre les jeunes au travail.

Page écrite le 1 Août 2014

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Conférence Trazibule faite au contre forum des déconnomistes.
Rapport final officiel des économistes 2012 Aix en Provence.

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Intervenant oeil74 - le 05-08-2014 à 10-30

a quand une lettre ouverte a tous:

les députés,

les sénateurs,

les sages de la cour des comptes,

les experts de tout poils

les dirigeants des multinationales et des sociétés du cac,

les dirigeants des services publiques et de leurs employés.

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Intervenant Trazibule - le 05-08-2014 à 19-15

Il existe tant d'appels, de lettres ouvertes, de réclamations, de proclamations qui finissent toutes dans l'oubli et l'anonymat, que je me demande qui les lit.

Inutile de s'adresser à ceux qui nous dirigent, ils nous ignorent dès qu'ils ont des prérogatives avec les privilèges qui vont avec.

C'est à nous de nous prendre en charge et de changer notre fonctionnement démocratique et économique.

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