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Le don et l'assistanat :

Donner sans rien demander en Ă©change ne devient un problĂšme qu’en fonction de qui donne et qui reçoit.

  • Celui qui donne peut le faire en « gĂ©nĂ©reux donateur », avec une charitĂ© ostentatoire parfois mĂ©prisante qui humilie le receveur dans une position subalterne de faire valoir.
  • Celui qui donne peut aussi tout faire pour crĂ©er une relation humaine avec le receveur, sourire, Ă©coute, rendant au receveur une forme d’égalitĂ©.
  • Celui qui donne peut aussi le faire en toute discrĂ©tion, celui qui reçoit ne connait mĂȘme pas son donateur, il n’y a pas de relation, le receveur peut ĂȘtre mĂȘme déçu de ne pouvoir tĂ©moigner sa reconnaissance, il peut se sentir frustrĂ© d‘une relation lui confĂ©rant une certaine existence.

  • Celui qui reçoit peut se sentir honorĂ© au point de tout faire pour tenter de donner plus qu’il a reçu. Certaines peuplades qui pratiquent ce genre de don contre-don en arrivent Ă  des excĂšs qui les affaiblissent.
  • Celui qui reçoit peut se sentir humiliĂ©, c’est pourquoi beaucoup de gens en difficultĂ© se gardent bien de dĂ©crire leur rĂ©elle situation dont ils ont honte, comme si elle Ă©tait de leur fait. Il existe une forme de culpabilitĂ© Ă  ĂȘtre pauvre.
  • D’autre encore deviennent agressifs et exigent toujours plus comme un dĂ», trouvant Ă  leur condition de « pauvre » pleins de prĂ©textes pour la justifier comme si c’était un choix, haĂŻssant les riches surtout ceux qui leur donnent, considĂ©rant ce don comme un aveu de faiblesse et de culpabilitĂ© de leur part.

Ce n’est donc pas tant le fait de donner sans contrepartie qui est la question, mais qui donne et qui reçoit, et quelle forme de relation prend se don.

Pour qui reçoit :

Le chĂŽmeur reçoit sans rien donner en Ă©change, le retraitĂ© aussi, oĂč est la diffĂ©rence ? Le retraitĂ© dira mais c’est normal parce que j’ai travaillĂ© toute ma vie, mais le chĂŽmeur aussi n’a ce droit que parce ce qu’il a travaillĂ© avant. L’étiquette « retraitĂ© » est valorisante, elle apparait comme un mĂ©rite, l’étiquette « chĂŽmeur » est dĂ©valorisante, elle apparait comme une faute. Cela est signifiĂ© par l’obligation au chĂŽmeur d’aller se faire « surveiller » par le pointage. Cela parait normal pour Ă©viter les abus d’allocations que ferait celui qui reprendrait le travail sans le dĂ©clarer. Et pourtant, il existe des abus de retraite pour ceux qui continuent d’encaisser celle des leurs anciens dĂ©cĂ©dĂ©s, pourtant lĂ  pas de pointage. Cette diffĂ©rence d’étiquette est essentielle.

Celui qui reçoit ne donne-t-il vraiment rien en Ă©change ? Je connais nombre de chĂŽmeur qui profitent de ce temps libre pour se rendre utile aux autres, dans les activitĂ©s associatives, en s’occupant de leur entourage, et se formant ou en crĂ©ant dans les domaines artistiques, etc
 Croyez vous qu’un musicien au chĂŽmage va rester les bras croisĂ©s ? Non il travaille son art, il continue Ă  progresser. Que voulez-vous que fasse un maçon au chĂŽmage ? Se laisser aller ou continuer Ă  se rendre utile, c’est sa qualitĂ© d’homme, sa vocation.

Pour qui donne :

Quand c’est une institution, gĂ©rĂ©e par une loi, ce don est « normal », il n’entraine ni mĂ©pris ni valorisation, mais quand c’est une Ɠuvre de charitĂ© qui s’enorgueilli de ses actes, se fait une publicitĂ© en quelque sorte sur le dos du « receveur », comment voulez-vous que le receveur n’en ressente pas une certaine animositĂ©. Transformer le chĂŽmage en action charitable avec ses « bons » pauvres mĂ©ritants et les « mauvais » profiteurs, permet de dĂ©tourner l’attention des causes du chĂŽmage.

Quand des les politiques se permettent de soupçonner le receveur d’ĂȘtre responsable de sa situation et de la faire perdurer, mĂȘme si cela est vrai pour quelques uns d’entre eux, il crĂ©e une animositĂ© telle que celui qui est accusĂ© de se comporter ainsi alors qu’il ne le fait pas est poussĂ© Ă  le faire. Un innocent accusĂ© de vol finit par voler.

Quand on raconte aux donneurs que les nécessiteux leurs coûtent cher, sans relever que ceux qui leur disent cela ne sont jamais parmi les nécessiteux et sont souvent les premiers responsables du déséquilibre de la répartition des richesses situations, ils créent des tensions sociales transmettent une agressivité qui détruit la notion généreuse de solidarité.

Traiter le donneur de vache Ă  lait et le receveur d’assistĂ© conduit Ă  une colĂšre sociale dans le domaine qui aurait pu faire au contraire la grandeur d’une civilisation.

Au lieu de s’intĂ©resser aux raisons de ces inĂ©galitĂ©s, cela conforte les fautifs dans une impunitĂ© totale en dĂ©rivant les critiques sur des boucs Ă©missaires d’autant plus faciles qu’ils sont les plus faibles, pauvres, immigrĂ©s, roms, etc


Le transfert de richesses des plus chanceux vers les plus dĂ©munis par la solidaritĂ© est une valeur humaniste hautement respectable ! L’abus de richesses par l’exploitation matĂ©rielle (travail) et symbolique (assistance) des pauvres est une honte de notre sociĂ©tĂ© dite «économique libĂ©rale » qui dĂ©tourne les mots « Ă©conomiser » et « libĂ©ralitĂ© » dans l’éloge d’un Ă©goĂŻsme Ă©hontĂ©.

Ne vous laissez pas dĂ©tourner des causes rĂ©elles crĂ©ant la nĂ©cessitĂ© de recourir aux dons par ces discours culpabilisant de l’assistanat.

Le travail, noir ou dĂ©clarĂ©, est la noblesse de l’homme, luttons contre les dysfonctionnements Ă©conomiques qui en privent les hommes, mais ne luttons pas contre les hommes qui continuent de travailler malgrĂ© cela.

Observez qu’autrefois les gens avaient un « mĂ©tier », ensuite ils ont cherchĂ© un « travail », aujourd’hui on ne leur parle que « d’emploi », bientĂŽt on utilisera le terme de « job », rĂ©flĂ©chissez au sens profond et Ă  l’étymologie de ces termes et vous comprendrez comment notre monde laisser dĂ©truire la noblesse de l’acte que chacun doit aux autres pour unifier une sociĂ©tĂ©.

Oui il y a des tricheurs, oui ce n’est pas acceptable, oui cela crĂ©e de l’inĂ©galitĂ©, mais avant tout non il n’est pas normal que ce systĂšme Ă©conomique ne propose pas de travail Ă  tous ceux qui en demandent. Le tricheur n’existe que quand la rĂšgle est mal faite. C’est la rĂšgle que nous devons changer.

Page écrite le 09-02-2014

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