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29-12-2013 à 19:43
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Réflexions sur les lois en cours.

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BASTA !


J’en ai assez de ce massacre de notre planète.

Notre planète est notre seul et unique vaisseau spatial dans un univers glacé où le vide et le froid mortel rivalisent avec la violence des radiations et explosions stellaires.

Bien au chaud, protégés par notre couverture atmosphérique, et notre magnétisme terrestre, la vie a ciselé des merveilles de beauté et de complexité.

Pourquoi faut-il que nous, les hommes une espèce parmi d’autres ayant reçu d’un Dieu ou d’un hasard une intelligence et un langage qui nous ont permis de découvrir l’immensité de l’univers et de découvrir un peu son fonctionnement, n’ayons pas le moindre respect de ce que nous sommes ! Des êtres vivants issus d’un monde vivant qui ne survivront que par le respect de cette vie.

Nous connaissons la paléontologie, dont l’histoire de la disparition des dinosaures nous enseigne que même les espèces les plus puissantes finissent par disparaitre. Pourtant on l'ignore.

Nous connaissons l’astronomie, dont les connaissances nous enseignent que des catastrophes météoritique ou stellaires peuvent rayer d’un éclair toutes nos ambitions. Pourtant on s’en fout.

Nous connaissons l’écologie, cette science qui nous montre comment par la diversité, les contres pouvoirs de la prédation, l’équilibre des échanges, l’évolution par la sélection des meilleures solutions, les êtres vivants ont réussi à survivre ensemble. Pourtant on la méprise.

Nous connaissons la médecine, cette connaissance de notre propre corps, qui nous enseigne le subtil équilibre de sa chimie, que peuvent perturber milles produits que nos industries déversent sans vergogne. Pourtant on l'oublie.

Nous connaissons la physique, qui nous dit que rien ne se perd et rien ne se crée, mais que l’entropie transforme rapidement en désordre et chaleur, les structures lentement construites par le temps. Mais nous brulons le pétrole et cassons les atomes. Pourtant on s’en moque.

Nous connaissons les statistiques qui nous disent que dans tous les domaines, les indicateurs passent au rouge, démontrent les catastrophes actuelles et annonces de bien pires encore dans l’avenir. Pourtant on regarde ailleurs.

Nous connaissons l’imagination qui nous a mis dans un monde que même les meilleures récits de fiction n’auraient pu envisager, permis d’inventer des machines d’une efficacité d’une puissance de destruction que même les dieux d’autrefois n’auraient oser imaginer. Pourtant on ne l'utilise guère.

Nous avons des outils de mesures économiques d’une finesse fabuleuse, nous permettant d’observer des dérèglements délirant dans le partage et la production entrainant des catastrophes humaines, des migrations, des suicides. Pourtant on ne s'en inquiète guère.

Nous connaissons les mathématiques où la théorie de jeux démontre que la réussite de tous passe par le minimum des réussites individuelles de chacun, alors que la réussite maximale de l’un entraine l’échec du plus grand nombre. Qui en parle ?

Nous connaissons l’informatique qui nous permet de savoir tout cela sans l’excuse de l’ignorance, qui nous permet de tout calculer de presque tout prévoir, qui nous aide à tout comprendre, nous permet de tous nous entendre. Pourtant on l'utilise pour d'autres buts.

La seule chose qui nous intéresse est la hauteur du chiffre inscrit sur notre compte en banque, dont dépends la représentation sociale des objets que nous accumulons, et la préséance et le potentiel d’influence de nos egos. Nous hurlons à l’injustice que les autres pourraient nous faire, mais sommes ravis lorsque nous réussissons une bonne affaire sur le dos des autres.

Nous réclamons la liberté de circuler, mais construisons des murs autour de nos propriétés ou de nos états, dès que nous possédons quelque chose. Nous réclamons la liberté de nous exprimer, mais nous nous sentons agressé et nous méprisons les critiques et comportement des autres à notre égard.

Nous nous plaignons continuellement de la crise, comme si elle nous était tombée du ciel alors qu’aucune cause réelle, hors les hommes, ne peut lui être attribuée. Ni catastrophe planétaire, ni épidémie, ni même une ère glaciaire ou un cataclysme de grande ampleur. Cette crise n’est née que de notre incapacité notoire à gérer notre économie, nos spécialistes les plus honorés n’ont même pas été capable de la prévoir, alors qu’ils en sont les seuls responsables puisque ce sont eux qui décident des règles économiques.

Nous n’avons aucune excuse ! Notre soumission à l’égoïsme est ahurissante, l’étalage de notre réussite technique éclipse nos échecs environnementaux, notre arrogante richesse nie la pauvreté qu’elle engendre, notre suicide social collectif se dissimule sous le manteau de nos réussites individuelles.

La pratique économique actuelle est née de cet égoïsme, elle n’a aucun respect pour l’altruisme, les grandes multinationales dépensent des sommes importante pour contrôler ceux qui logiquement se mettent bénévolement en travers de leurs égoïsmes.

Elle prétend se dire libérale, cette liberté est d’une conception très particulière ! Une régulation générée par la main invisible du marché ! Cette main qui ne donne jamais rien, quel est l’esprit qui la dirige ? Je prend MA liberté de faire ce que je veux, la liberté des autres étant censée créer les limites et l’équilibre. Mais je prends la liberté de tout faire pour limiter celle des autres ! Au nom de la concurrence je fais tout ce que je peux pour l’affaiblir, j’utilise le lobbying pour limiter le désir de législation des peuples, j’utilise la dette pour les soumettre aux conditions de travail qui m’arrangent, j’utilise les médias pour les faire penser à ma façon, j’utilise la publicité pour orienter la liberté de choix des clients, quitte à les tromper effrontément (Scandaleux, la duperie du LCL soucieux de clients qu’il a autrefois berné sous un autre nom, la mystification du crédit agricole qui affirme placer l’argent près de chez ses clients !).

Mais réfléchissez si la libre concurrence était vraiment un moteur de régulation, cela se verrait, au moins par une mesure de l’équilibre des richesses. Organisez un jeu n’importe lequel entre différents joueurs et dites « Dans ce jeu il n’y a pas de règles, vous êtes libres de jouer comme vous voulez, et que le meilleur gagne » C’est exactement la loi de la jungle dans son acceptation la plus violente, alors oui le plus fort transmettra a ses descendants ses capacités, mais c’est une vision simplissime de l’évolution. D’ailleurs tous ces grands banquiers s’en inspirent et affirment avec fierté puisque je suis le plus riche cela signifie que je suis le plus compétent alors il est normal que je dirige le monde afin que tous un jour soyez très riches ! Une forme de capitalisme de droit darwinien, par des gens qui n’ont rien compris au darwinisme. Car l’homme n’est pas le but final et aboutit de l’évolution il n’en est qu’une branche parmi d’autres.

Revenons à notre jeu sans règles, le plus fort casse la gueule à tout le monde et prend tout. Et après il fait quoi ? Tout seul dans son coin comment va-t-il pouvoir encore jouer ? Comment imaginer qu’un jeu s’en règle s’auto-équilibrerait spontanément ? Toute la vie sur terre est régie par des règles que nous révèle l’écologie.

Un exemple tout simple pour ceux qui connaissent les chevaux : Le mâle dominant s’approprie toutes les juments de la harde par des combats violents. Mais voilà, battre ses rivaux et honorer ses femelles lui prend tant d’énergie qu’il ne vit jamais très vieux ! Une règle de la nature, a trop vouloir, nous finissons par perdre tout !

Or que disons nous ? Sans règles, un groupe peut s’approprier sans limite des terres ou des valeurs, et ceci sans limite dans le temps car rien ne se substitue à la fatigue et la mort dans notre système économique. Nous devons imposer des limites dans le temps, dans la propriété et dans l’espace à nos entreprises économiques !

Un autre exemple : Les grands prédateurs, tigres ou lion, qui n’ont quasiment pas de prédateurs eux-mêmes, ont toujours des taux de reproduction faible et une maturité lente, car leur prolifération détruirait le cheptel assurant leur survie.

Or que disons nous ? Sans règle, un prédateur économique peut détruire jusqu’à la clientèle assurant sa propre survie ! Oui un jour ou l’autre un autre cycle peut redémarrer, mais avec quels dégâts. Pourquoi s’étonnez de ces cycles économiques si instables ? Nous devons imposer des règles, avec des contre-pouvoirs systématiques face à tous les pouvoirs, mais s’il existe quand même des pouvoirs trop puissants, leur imposer une forme d’inertie. Par exemple le pays qui a la chance d’avoir du pétrole, a le devoir ne le pas le dilapider pour assurer l’avenir de tous à long terme.

Non la main invisible du marché n’est que la main du prestidigitateur qui berne son public pour mieux le séduire et le manipuler.

Alors c’est quoi cette liberté affirmée par ces économistes ? C’est la liberté de tricher de mentir, de voler, d’exploiter, de polluer, de détruire même ! La liberté de produire des armes si cela rapporte, la liberté d’exploiter les hommes de les rendre malades, de les tuer s’il le faut, pour faire du profit. La liberté d’organiser des guerres si cela permet de s’approprier des richesses, la liberté d’interdire aux autres d’être libres de leur choix si cela peut nuire à leur suprématie. La liberté d’interdire aux autres de faire, via des normes, des marques, des brevets, des lobbies, leur interdire d’avoir des outils de puissance que l’on veut garder pour soi.

C’est aussi la liberté de générer des guerres pour affaiblir les concurrents ou piquer leurs énergies.

La liberté d’interdire la liberté des autres pour mieux assurer la sienne.

Non ceci n’est pas de la liberté, car eux-mêmes s’enferment dans leur propre logique et se trouvent englués dans une impasse morbide nécessitant toujours plus d’énergie juste pour conserver notre plus d’énergie. Cette liberté qu’ils enseignent ils finissent par se la supprimer à eux-mêmes !

Considérez le maton et son prisonnier, qui est le plus libre des deux ? Le prisonnier ne peut pas sortir mais il ne risque plus grand-chose étant déjà en prison que peut-il perdre de plus ? Toute sa pensée, tous ses actes consistent alors à rêver de liberté, à grignoter de petites satisfactions contre l’administration pénitentiaire, il n’a guère à ne s’occuper que de lui-même. "Je ne me suis jamais senti aussi libre qu'en prison" me disait un ancien détenu. Le maton doit obéir à des horaires et règlements d’autant plus rigoureux qui s’imposent pour sa propre sécurité. Il doit penser à surveiller tout le monde, il est autant entouré de grille que ses prisonnier, oui il a les clés, mais doit surveiller plus que ses pensionnaires à bien les utiliser. Oui il a du pouvoir, mais dans une hiérarchie d’autant plus stricte que l’envie de révolte des prisonniers est grande. Je ne pense pas que le gardien de prison se sente plus libre que ses prisonniers.

Ces grands financiers se battent contre une pression populaire de plus en plus forte qui nécessite chaque jour plus d’énergie pour l’encadrer, ils se battent pour faire taire une logique implacable qui démontre chaque jour leur échec. Ils se battent entre eux pour acquérir la meilleure source de profit, mais dès qu’ils la possèdent ils se retrouvent incapables de la gérer, car s’approprier quelque chose ne signifie pas forcément savoir la faire fonctionner.

Des actionnaires achètent des entreprises de grandes qualités et en voulant toujours plus en sucer le jus ils en font des coquilles vides et se ruinent eux-mêmes. En licenciant ceux qui travaillent, ils se privent de leurs propres clients potentiels.

Résultat cette logique dépense de plus en plus d’énergie à sa propre survie, au point de ne plus pouvoir rien faire d’autre. Comme un drogué qui n’a le sentiment de vivre que sous l’emprise de sa dose, se trouve contraint de toujours avoir plus de dose pour avoir plus de vie au point d’en crever.

Observez comment l’Europe est indécise face à la crise en Ukraine, elle veut commercer avec la Russie, elle veut commercer avec l’Ukraine, comment faire ? Obéir au plus puissant des deux pour espérer conserver sa clientèle ? Qui parle d’étique, de démocratie, de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Quelques phrases grandiloquentes pour les apparences et des décisions pragmatiques pour l’immédiat.

A vouloir paraitre le contraire de ce que l’on est finira par paraitre ne ressembler à rien et n’être plus rien.

Notre espèce est malade de sa suprématie, sans prédateur, elle est inconsciemment devenue son propre prédateur.

Le pouvoir absolu rend fou, l’absence absolue de pouvoir rend fou.

L’équilibre engendré entre pouvoir et contre pouvoir est la loi qui évite tous les excès. Mais puisqu’un pouvoir trop puissant ne pense qu’à lui n’accepte jamais de bon gré, de se voir réduire, nous ne pouvons pas lutter contre ce pouvoir, nous n’en avons plus le pouvoir il nous a rendu trop faible et il nous épuise encore dans ces combats face à ces mille problèmes quotidiens qu’il génère. Alors il nous faut comprendre sur quoi s’appuie ce pouvoir ses principes fondateurs, et ses outils.

Il se proclame libéralisme économique, avec le détournement du principe de liberté, liberté pour moi pas pour les autres, avec détournement du mot économie, la sagesse de celui qui économise, avec une utilisation de l’économie pour asservissement les autres par la dette, contrôler leurs comportements par la manipulation monétaire et l’affirmation de la primauté de rapports économiques sur tous les autres rapports humains.

Affirmons aujourd’hui que la liberté est ce que l’on accorde aux autres par ce qu’on leur prend, donnons autour de nous de la liberté, soyons libre de ce que nous donnons et pas prisonniers de ce que nous avons.

Affirmons aujourd’hui que nos rapports humains sont avant tout riches de compassion, de partage, de différences, d’amour.

Rendons aux banquiers leur monnaie puisqu’ils en sont si fier et en on un tel amour, et échangeons entre nous par le don ou la confiance. Même si certains d’entre nous ne sont pas corrects, tentons de leur monter par notre exemple que le don rapporte plus de bonheur que la vente ou le vol.

Ca y est je suis en pleine utopie, je vais passer pour une bisounours naïf et délirant. Pourtant regardez dans votre vie vos moments les plus intenses, vos bonheurs les plus profonds, sont-ils achetés par la monnaie ?

Mais que faire concrètement ? Je propose tout simplement de regarder autour de vous, et au lieu d’être fier d’être au–dessus de la moyenne, essayer tout simplement d’offrir tout ce que vous avez qui est au-dessus de cette moyenne. Oui mais j’ai travaillé dur pour cela ! Je le mérite ! Ah oui et qui vous a appris à travailler ? Quelle chance vous a mis dans une famille qui vous a permis d’acquérir ces valeurs ? Qui vous a fabriqué vos vêtements, notre nourriture, votre maison, votre langage et même qui vous a aidé à penser ce que vous penser ? Les autres toujours les autres, alors vous leur devez une immense gratitude, est-ce trop demander que le leur donner ce qu’ils vous ont offert en trop ? Même si vous méritez d’avoir plus que tous les autres, ce que vous prenez en plus, un autre l’aura en moins !

La sagesse ne signifie pas de laisser ce monde aussi propre que vous souhaitez le trouver en entrant mais de le rendre encore plus beau encore plus riche, encore plus heureux, c’est nécessaire pour l’évolution.

Aujourd’hui l’ampleur et la complexité des problèmes planétaires dépasse tout ce que l’histoire n‘a jamais connu, mais l’ampleur et la capacité d’invention des hommes dépasse aussi tout ce que l’histoire a connu.

Nous avons tous les outils et tous les problèmes, en plus nous sommes très nombreux et même beaucoup trop, alors au travail, balayons nos erreurs manifestes, méprisons des idées qui démontrent leurs nuisances, méprisons ceux qui, mordicus, soutiennent ces idées pour leur petits bonheurs individuels, refusons de déléguer notre voix à ceux qui la méprisent, choisissons nos mots et nos valeurs au lieu d’écouter les leurs et leurs spectacles, notre imagination est fabuleuse, elle dépasse même ce qu’on peut imaginer de plus extraordinaire. Même les plus imaginatifs de nos ancêtres ont été incapables d’imaginer notre banal quotidien.

C’est à chaque minute de chaque jour que nous pouvons faire un petit geste de coté vers un monde de partage plus généreux. Un petit acte de désobéissance à ces règles mortifères. Penser plutôt semer vos graines qu’à vouloir récolter leurs fruits.

Non ce n’est pas du rêve, mais du réalisme, car si vous croyez encore au rêve du libéralisme économique apportant croissance infinie et richesse pour tous vous finirez par vivre en plein cauchemar et mourir déçu, plus vite que vous ne vous y attendiez.

Page écrite le 10-12-2013

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