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L'Education raison d'état.

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L'éducation de la liberté



La notion de liberté est une valeur indissociable de la notion d’éducation :

Exemple : Donner la liberté à un chien non dressé, il fera n’importe quoi quitte à détruire son maître. Par contre un peu dressé, il peut suivre facilement son maître qui le tient en laisse. Et complètement formé, il peut être lâché sans laisse. Au-delà même parfaitement éduqué, il peut lui-même diriger son maître s’il est aveugle.

Les hommes ne sont pas des chiens mais donnez-leur des armes et la liberté sans leur enseigner le respect de la vie et cette liberté devient un cauchemar. Donneriez vous à un enfant la liberté de courir dans la rue sans lui apprendre la circulation.

Dans mon introduction je dis « La liberté ça se donne » mais pour pouvoir offrir la liberté il faut enseigner l’art de s’en servir, offrir la connaissance en guise d’emballage cadeau.

Le droit de vote est une liberté, il faut donc enseigner le sens civique, l’esprit critique, l’histoire, la géographie, les institutions, la morale, toutes notions nécessaires pour que cette liberté de vote ne dévie pas vers un choix de gouvernement catastrophique.

La liberté de conscience est un droit essentiel, mais que devient cette liberté de conscience si des hommes n’ont pas suffisamment de réflexion, de logique et de sagesse, se laissent persuader et embrigader dans des sectes qui les manipulent de façon invraisemblable.

C’est ce lien étroit entre liberté et éducation qui impose que le système éducatif soit orienter avant tout sur la formation des caractères, la connaissance de la société, et de ses règles, la connaissance de l’histoire, de l’environnement. Celui qui a déjà compris et découvert sa place dans la société aura beaucoup moins de difficultés à acquérir toutes les autres connaissances qui seront à chaque fois des moyens vers des ouvertures nouvelles pour élargir cette place.

Aujourd’hui ces connaissances sont enseignées de façon dogmatique, dissociées de l’acquisition d’un droit à la liberté, mais comme une nécessité pour travailler plus tard. Quelle liberté offre t-on aux enfants ? L’espoir d’être un salarié docile beaucoup plus que d’être un acteur à part entière de la société ? Dans la pratique le travail est identique mais dans sa conception tout change : Ce rôle social doit être acquis et non subit.

Comme un chien non dressé, un peuple sans éducation a besoin d’être tenu en laisse, la démocratie pourrait lui apporter plus de risque d’instabilité que de bien-être. D’ailleurs les dictatures l’ont bien compris : Elles freinent toutes les formes de cultures et d’éducation ou au mieux n’enseigne qu’une stricte docilité et allégeance au système en place.

Les religions n’enseignent guère l’ouverture d’esprit mais plutôt la stricte obéissance à un livre ou un dogme. La répétition ad nauseum de gestes ou de formules permet même à des sectes de transformer ses adeptes en automates dociles ce que sait très bien faire également la formation militaire.

Il ne faut pas confondre cet enseignement « comportemental » qui enferme l’individu dans un projet dont il n’a pas la clé, et cet enseignement qui lui offre l’autonomie et la réflexion pour ses propres décisions. La démocratie ne peut guère fonctionner si ses citoyens ne sont capables de choisir de façon autonome.

Comme la priorité d’un parent est d’éduquer ses enfants pour qu’ils soient le plus heureux possible, celle d’un état est de donner les moyens d’éduquer le peuple. Mais ce n’est pas son rôle de décider lui-même de l’éducation. La tentation est trop grande pour un groupe dirigeant d’enseigner que ce qui lui permettrait de continuer à garder le pouvoir donc de faire précisément le contraire de qui vient d'être dit sur le rôle de l’éducation.

Donc de même qu’il donne des moyens pour la justice ou les médias, de même il doit créer les structures et donner les moyens techniques mais la forme et la méthode de l’éducation n’est pas de son ressort. Par contre, il est dans son rôle d’évaluer les résultats. De même qu’en médecine l’état donne des bâtiments et des outils et organise les diplômes mais ne s’occupe pas de définir les techniques de soins.

Je pense que tout le système éducatif devrait être géré comme la justice ou l’économie par un système indépendant, mais comme le système médiatique est lui-même indépendant et que son rôle est aussi éducatif, et qu’en plus ils en ont les compétences et les moyens, je propose de confier l’éducation dans ses contenus et ses méthodes au système médiatique indépendant.

Quant aux variétés des méthodes et des contenus des programmes je pense qu’une grande ouverture est possible, car il n’y a pas de meilleure méthode d’éducation que celle que l’enseignant connaît et aime pratiquer au sein de son équipe pédagogique.

La concurrence des établissements serait stimulante si elle ne débouchait pas sur une ségrégation, l’organisation des enseignants devrait permettre de réduire ces effets, sachant qu’un bon enseignant n’est pas celui qui a de bons élèves mais celui qui fait le plus progresser ses élèves d’où qu’ils partent. Un bon élève n’a pas besoin d’un bon enseignant, il sait presque progresser seul.

L’organisation pédagogique devrait être coordonnée par une commission élue (suivant les méthodes proposées) formée d’enseignants, de représentant de parents d’élèves et de représentants de chaque domaine de la société (entrepreneurs, administrateurs, juges, etc.…)

Page écrite le 01-02-2009

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Intervenant retraité de l'industrie - le 20-08-2011 à 15-55

Je complèterait ce brillant argumentaire en ajoutant ceci :

Enseigner, éduquer, instruire, bref, toutes les méthodes d'apprentissage des enfants sont faites dans un cadre: l'école. C'est là que les enfants se côtoient, se rencontrent. C'est là qu'ils apprennent la vie en société, c'est là qu'ils échangent, c'est là qu'ils forgent leur personnalité. Le contact avec les autres est vital pour plus tard, vivre à peu près convenablement avec les autres.

Il y a quelque temps, on glorifiait les réussites des parents qui gardaient leurs enfants chez eux et leur dispensaient, seuls, un enseignement dit "de qualité". Du coup, l'école n'était plus "obligatoire", on a changé la formule en disant "l'enseignement" est obligatoire. Vaste erreur ! Où se révèle alors l'apprentissage de la vie en société? Où apprendra-t-on alors la tolérance ? Etc.

Il faut, en plus de faire des enfants épanouis et responsables, leur faire pendre conscience qu'ils sont les éléments d'un tout qui les dépassent et avec lequel ils doivent composer, sous peine de rejet de d'exclusion... .

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Intervenant Anne-Laure - le 24-10-2011 à 15-37

j'ai trouvé votre texte trés interessant et je souhaité m'en servir pour ma dissertation de philosophie. Serait-il possible d'avoir votre nom pour citer ma source? Merci

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Intervenant Trazibule - le 24-10-2011 à 17-39

Tous les textes de ce site sont libres de droits.

Vous pouvez citer qu'ils viennent du site Trazibule, pour qu'il soit un peu mieux lu,

Ce sont les textes qui doivent être connus pas celui qui les écrit.

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Intervenant Louis B - le 18-05-2014 à 16-36

article très interressant mais je me pose une question, à quoi correspond "la liberté" dans votre titre "l'éducation de la liberté". Cette notion m'interpelle car qu'est-ce que la liberté selon le contexte de l'éducation (il y a beaucoup d'avis divergents sur le sujet)

merci d'avance

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Intervenant Trazibule - le 18-05-2014 à 21-21

Est ce que cette page répond à votre demande ?

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Intervenant Anonyme - le 22-04-2016 à 17-31

qui refuse de s'instruire peut-il prétendre être un homme libre.

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Intervenant Allexandre - le 31-01-2018 à 20-11

L'enseignement n'est plus de rigueur. Les élèves sont formatés à obéir aux "vérités" imposées" par les autorités, et les enseignants doivent s'y plier sous peine de sanction.

La France n'est plus une démocratie depuis longtemps, si tant est qu'elle l'ait jamais été réellement. Aujourd'hui, hélas!, la liberté d'expression est bafouée en permanence sous la pression de lobbies communautaires et puissants, et la liberté de conscience suit le même chemin. En tant qu'enseignant, vous ne pouvez plus en appeler à cette liberté pour vous opposer à des méthodes et pratiques allant à l'encontre des élèves et de leur formation (et pas formatage). Si vous refusez de corriger un examen pour des raisons de conscience, vous subissez une réduction de votre salaire d'un trentième, pour le brevet des collèges. Personnes ne dit rien, et l'abus de pouvoir est flagrant.

Les libertés ne sont pas pour tous, et trop souvent, celui qui est chargé de les faire respecter est le premier à les bafouer, à savoir l'Etat.

Intervenant Trazibule - le 01-02-2018 à 00-29

Votre constat est triste, et votre analyse est juste.
J’espère qu’internet pourra apporter toutes les connaissances humaines que l’école ne sait plus apporter, et que l’esprit critique soit aiguisé par la multiplicité des avis qui s’y expriment encore heureusement avec une certaine liberté.
Paradoxalement les fakenews et les arnaques imposent apprend lecteurs à vérifier systématiquement les informations et à ne plus prendre pour argent comptant tout ce qu’on leur raconte.
Si les programmes les briment les enseignants par leurs comportements et leurs exemples peuvent quand même transmettre ces valeurs républicaines du doute et de la recherche qui forment des citoyens dotés de liberté de conscience.
C'est cela que je voudrais transmettre avec ce site Trazibule.



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