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Une solution pour sortir de l'impasse ?

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A propos de la chute du capitalisme financier..


Normalement l’argent en circulation est équivalent à la quantité de travail fournie sous forme de services, de marchandises ou de biens de toutes sortes. Ainsi l’échange de temps ou de biens peut se faire facilement grâce à sa contrepartie monétaire disponible.

Mais depuis quelques temps face à l’appétit des égoïsmes, les échanges ont changé, un prélèvement bénéficiaire a été perçu au delà de la valeur réelle du service rendu, ainsi se sont amassés des capitaux qui au lieu de retourner s’investir dans l’innovation, la recherche ou l’industrie, se sont investis dans les jeux de bourses, c'est-à-dire sur eux-mêmes.

La liberté totale laissée aux financiers persuadés que le marché s’autorégulerais spontanément par le jeu de la concurrence a fleuri de produits permettant de forcer les valeurs artificiellement, l’argent du travail s’est retrouvé amassés en sommes gigantesques dans des fonds de plus en plus obscur ou des paradis fiscaux, des fonds souverains etc.…

L’autorégulation spontanée aurait pu se traduire dans les faits par une inflation qui a le mérite de vider les coffres des riches sans les ouvrir et d’alléger les dettes des pauvres. Mais la main mise des états sur les banques a su maitriser l’inflation, en limitant la masse monétaire « visible », le chômage étant le corollaire nécessaire pour imposer une limitation des échanges de travail et de marchandise (et aussi assurer une certaine docilité populaire par la crainte de perte d’emploi) en rapport au manque de masse monétaire engloutis dans des échanges financiers sans limites et souvent apatrides.

Les pouvoirs financiers contrôlant la presse et surtout sachant jouer de l’image des politiques ont pu ainsi cacher cette déperdition de la masse monétaire du travail vers la spéculation pendant des décennies.

Mais tout à une limite, les états se sont endêtés.au delà du raisonnable faute d’avoir pu imprimer de la nouvelle monnaie, (lutte contre l’inflation oblige) et une récession économique reflète aujourd’hui le manque de disponibilité monétaire pour les échanges.

Les dirigeants faisant parti de cette classe de possédants sont les derniers à souhaiter voir la valeur de leurs fonds personnels se dévaluer, ils ont tant laissé la liberté aux banques qu’ils ne peuvent plus les contrôler, ils constatent la disparition de l’argent en circulation et les dettes d’états délirantes, ils n’ont plus la main mise sur la fabrication monétaire ce qui referait de l’inflation.

Alors que faire ? La solution proposée...

L’idée spontanée issue de plusieurs décennie de mentalité économique consiste à faire le état une bouée de sauvetage, mais l’état est déjà exsangue, alors il faut de nouvelles rentrées monétaire, mais le peuple est déjà asphyxié par le manque de moyens financiers permettant le travail et le plein emploi, alors l’absurdité atteint son comble : Pour faire des économie, ont décide de limiter le nombre des fonctionnaires, bref de faire «moins d’état » ment au moment ou la confiance nécessaire à toute monnaie fiduciaire devrait être maximale. Mais c’est aussi oublier l’évidence que ces emplois publics en moins ne seront pas remplacé par des emplois privés en plus car si ces emplois ne rapportent plus à l’état ils n’ont aucune raison de rapporter plus dans le privé. Au chômage du privé s’ajoute alors un chômage du secteur public, car même s’il s’agit de ne pas remplacer les départs à la retraite, il reste que le manque d’embauche public ajoute encore à la pénurie d’offres de travail.

On en arrive à l’absurdité de demander aux perdants (les peuples) de donner leurs derniers restes de moyens financiers pour soutenir leurs voleurs sous prétexte de conserver le fonctionnement de ce système (comme si aucun autre ne pouvait être possible) dont ces mêmes voleurs tiennent les manettes de commandes.

Même en supposant que via un magnifique battage médiatique ils réussissent ce tour de passe-passe, cela ne pourra être qu’un pis-aller provisoire en attendant pire. (Et la planète ne pourra définitivement plus nous supporter.)

Comment s’en sortir ? Une solution réaliste, (quoi qu'on en dise).

La solution ne peut plus venir de dirigeants à la fois juges, fautifs et partis dans cette histoire. La démocratie se doit de reprendre la main, et puisqu’elle n’a aucun moyen de récupérer ces capitaux disparus en fonds et paradis intouchable, sa seule parade et de ne plus accorder la moindre confiance en cette monnaie de singe, et cela est logique puisqu’elle n’accorde plus confiance en ceux qui l’émettent. Il devient nécessaire et de créer une nouvelle monnaie, vierge de toute accumulation, étalonnée sur une valeur sûre et gérée de façon contrôlée, ave un principe de base : Tous les échanges économiques se doivent d’être le plus équitable possible afin d’en assurer leur pérennité.

La seule valeur que je connaisse, valable en tous temps en tous lieux, pour tous les peuples et illimitée est le temps. Non sujet à des fluctuations fonctions des trouvailles ou des accumulations comme l’or, non soumis au bon vouloir d’un dirigeant comme l’est la monnaie fiduciaire.

Ainsi il faudrait construire une monnaie dont l’étalon est l’heure de travail. Il est vrai que l’heure d’une personne plus forte ou plus compétente et plus utile à tous que celle d’une autre, mais celui qui donne cette heure à la collectivité a autant de mérite qu’un autre. Il faut aussi reconnaitre que l’heure d’un l’étudiant ou l’heure de formation sont aussi une heure de travail à rémunérer car la société entière en bénéficiera un jour.

Inversement cette nouvelle monnaie est de fait crée donc « imprimée » par chaque heure de travail réalisée, mais de même que les produits fabriqués ont une durée de vie limitée, le blé finit par être consommé, la maison finit un jour par s’écrouler, le savant finit par mourir, de même cette nouvelle monnaie disparait avec le temps.

Donc une heure de travail étalon monétaire est traduit sous une forme éphémère, qu’il importe donc de consommer rapidement et surtout à ne pas stocker en pure perte. Ce serait une forme d’inflation générale et systématique.

Concrètement personne n’acceptera de perdre de l’argent durement acquis, et d’un autre coté une inflation qui se traduirait par un changement de mesure de la valeur des objets déstabilise complètement les utilisateurs. Il faut donc que les prix restent égaux dans le temps, avec seulement les variations dues aux accidents saisonniers ou aux découvertes de productivité. Mais il existe une autre solution, faire disparaitre la monnaie excédentaire par un prélèvement sur les flux monétaires en circulation.

C’est là que la proposition de revenu de base accordé à tous citoyen devient nécessaire.
(Une idée neuve pourtant déjà ancienne voir ici . Voir aussi l'économie distributive idée développée par Jacques Duboin

Rappel : Il s’agit de remplacer toutes les aides sociales depuis les aides prénatales jusqu’à l’enterrement par un revenu accordé de droit à tous les citoyens de façon égalitaire. (Voir ici pour en savoir plus) Ce revenu étant versé soit à la personne, soit à l’organisme qui le prend en charge au prorata de cette prise en charge. Famille, enseignants, éducateurs, employeurs, médecins, hôpitaux, maison de retraite, etc.… Chacun pouvant à son libre choix augmenter ce revenu en fonction des périodes de travail qu’il fourni, cette augmentation étant proportionnelle à l’espérance de vie. Ce n’est plus l’entreprise seule qui accorde une augmentation, c’est le travailleur lui-même qui s’augmente par le fait même qu’il donne son temps de travail à la collectivité. Plus il accepte de travailler tard plus il augmente son revenu de base. Ce revenu de base est calculé à partir d’une unité dépendante du résultat économique global du pays. (voir ici un résumé de cette idée.)

Comme le point servant au calcul de ce revenu est calculé sur le résultat global du pays, si l’indice des prix augmente cela signifie qu’il y a plus d’argent en circulation ou moins de marchandises sur le marché, le point diminue donc en conséquence et rétabli l’équilibre en diminuant la masse monétaire. Inversement quand les prix diminuent cela signifie que la marchandise est abondante ou que la masse monétaire est affaiblie, le point de calcul des revenus de base est alors augmenté.

Ce point de base est l’outil le plus facile pour réguler la monnaie et les prix, le prix du pain (à part les variations de récoltes) et de l’heure de travail de base gardent la même valeur indéfiniment.

Si une structure cherche à s’approprier cette monnaie, elle ne peut pas tenir longtemps car cet argent et si liquide qu’aucun coffre ne peut le retenir.

Non seulement l’esprit de solidarité, de justice et d’égalité deviennent des fondements sociaux de l’économie, mais en plus la stabilité de l’échelle des valeurs et la liberté d’entreprendre ou de travailler beaucoup sont libérés, sans interdire en même temps le droit à la paresse, ou des choix marginaux accordés sans exclusion ou mise au rebut de la société.

Page écrite le 09-10-2008

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Intervenant Denis - le 03-07-2009 à 11-27

Tout cela n'est pas faux. Mais ne pourrait fonctionner qu'en s'appuyant sur le système actuel, car c'est lui qui est réel. Une petite tension spéculative sur telle matière première = famine, par ex.
Ensuite, le plus grand souci serait de préserver l'esprit originel: une valeur "temps" d'échange. Time is money, est déjà posé de l'autre côté.

Le plus grand moteur de l'économie française était vertueux à l'origine, mais voir ce que sont devenus la mutualité (Axa), les coopératives (banques)... et plus encore encore les coopératives d'achat, presque toutes disparues dans les années 30 (ou dénaturées = Fnac).

Un autre piège (idem pour les enjeux écologiques), c'est que tout mieux fourni par les uns donne un droit à persister et faire pire, aux autres. Les consommateurs recyclent, les industriels multiplient les emballages, par schéma. Les classes moyennes adoptent le vélo, les classes sup prennent le 4x4, l'écran plasma, l'hélico de YAB etc. C'est assez naturel, le pouvoir n'aurait pas d'intérêt sans droit à abuser (il rendrait automate de critères moraux, sans parler des cas de conscience), la domination sans privilège, la richesse sans délinquance.

Si vous voulez ramener l'argent au temps, en tant que valeur... vous devez enfin vous couper du système (assumer d'être d'une certaine manière une secte pour les adhérents), d'autre part utiliser le système (assumer à nouveau d'être une secte face à la non-adhérence globale). C'est très périlleux à tous points de vue.

Il y a un bouquin très désespérant mais utile, qui est la "vie quotidienne des utopies" au 19ème siècle (sauf erreur de ma part". Beaucoup de choses ont été tentées, très peu ont réussi, perduré, et sous quelle forme... Bref, bonne chance.

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Intervenant Trazibule - le 03-07-2009 à 12-00

Effectivement à vouloir changer certaines bases fondamentales, le risque est grand de s’isoler du reste de la société, mes propositions pour une nouvelle monnaie prévoient pourtant dès l’origine cette cohabitation de préférence aussi harmonieuse que possible.

Votre définition du pouvoir qui ne s’exprime que s’il peut abuser des règles y compris celles qu’il met en place lui-même, fait qu’il devient nécessaire de changer de règles pour qu’elles permettent autant que possible de limiter les abus non de façon coercitive, mais en générant un moindre intérêt à ces abus. L’idée est de convaincre qu’il y aurait plus à gagner à suivre les règles proposées qu’à les enfreindre.

Même ma proposition d’une forme de constitution apatride, ne veut pas se couper des autres peuples et de leurs règles mais au contraire leur offrir un choix pour qu’ils prennent ce qui leur convient.

L’évolution très limitée des systèmes d’échanges locaux et les réussites vite brisées par les pouvoir des monnaies consommables, montrent que la monnaie est la parole même du pouvoir, loin devant l’utilité sociale de cet outil, tellement liées qu’elle en est devenu fiduciaire ce qui interdit la critique de ce type de pouvoir sous peine de perdre son propre argent ! Faire évoluer cette monnaie doit donc passer par une dissociation de l’argent et du pouvoir, ou une évolution du pouvoir lui-même. Cette dissociation passe par une nouvelle séparation de pouvoirs, et l’évolution du pouvoir passe par une nouvelle forme de représentativité et une meilleure responsabilisation. La construction d’une nouvelle monnaie ne se fera jamais au détriment de l’ancienne, mais à coté, en parallèle, comme le fait l’euro à coté de dollars, elle doit apparaître comme un nouvel outil en plus de l’ancien.

La banque européenne a réussit son indépendance des pouvoirs, mais pour devenir dépendante d’un autre pouvoir celui des financiers. L’analyse critique du dernier G20 semble monter cette dictature du modèle actuel.

La complexité de ces échanges, travail constitution, démocratie, monnaie, écologie et leurs interactions ne sont pas simples à expliquer, la spécialisation de chaque domaine a été une forme sectaire qui a divisé la compréhension en clans inconciliables.

Ici nous essayons de relier tous les aspects en une proposition de système cohérent.

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