
La dette en délire

La dette
La dette est nĂ©e dâune logique de gestion de crĂ©ation monĂ©taire, qui impose aux Ă©tats dâemprunter aux banques privĂ©es,
qui elles-mĂȘmes empruntent aux banques centrales qui seules ont le droit dâĂ©mettre de la monnaie, avec des critĂšres
privilĂ©giant la dĂ©fense de la valeur de lâargent pour lutter contre lâinflation.
Les banques privĂ©es, Ă partir de la garantie de leurs fonds propres prĂȘtent aux Ă©tats, aux entreprises et aux particuliers,
mais avec le montant rĂ©el en caisse, elles peuvent prĂȘter beaucoup plus car quand elles ouvrent un prĂȘt elles ne sortent pas
dâargent elles ouvrent seulement une ligne de crĂ©dit qui sera comblĂ©e plus tard par les remboursements. Les mouvements de
monnaie scripturale sont donc beaucoup plus importants que les mouvements de monnaie réelle. (
Une vidéo pour comprendre ou encore
une autre plus ludique).
La dette est née dÚs la fin de la création monétaire par les états sous la pression de Pompidou (banque Rothschild) avec
la loi de 1973, puis de lâEurope avec l'article 123 du traitĂ© de Lisbonne. Depuis les Ă©tats ont empruntĂ© et
remboursé, or le montant total de la dette actuelle est trÚs proche du montant
total des intĂ©rĂȘts exigĂ©es par les banques depuis le dĂ©but de cette dette (Pour la France, mais je suppose que des
chiffres similaires existent dans les autres pays, informations bienvenues). Vous trouverez ces chiffres sur plusieurs sources, exemple:
Cellule de crise.
Finalement l'exigence de profit bancaire est seule en cause, car leur capital est en fait remboursé, tout se passe comme si
le besoin monĂ©taire des pays non compensĂ© par lâinflation Ă©tait transformĂ© en une dette au bĂ©nĂ©fice des banques. Les Ă©tats
ne doivent aux banques que leurs demandes d'intĂ©rĂȘts. C'est l'exacte diffĂ©rence entre une monnaie qu'ils auraient fait eux-mĂȘmes
et celle mise en place par le systÚme actuel, ou seule l'exigence de profit des banques déséquilibre les comptes.
Les banques ne voulaient plus que lâĂ©tat imprime la monnaie, car cela leur faisait perdre de lâargent sur leurs fonds propres par
lâinflation engendrĂ©e, alors elles ont fait en sorte de sâen charger et dâempĂȘcher lâinflation par leurs taux dâintĂ©rĂȘts.
Mais le besoin monĂ©taire des Ă©tats est une nĂ©cessitĂ©, car la croissance est la rĂšgle actuelle, alors cette exigence sâest
traduite par des crĂ©dits. Donc tous ces besoins monĂ©taires se retrouvent inscrits sous une forme dâintĂ©rĂȘts aux banques
au lieu dâun volume dâimpression monĂ©taire. Le volume nĂ©cessaire de monnaie a Ă©voluĂ© mais pas le volume rĂ©el, la diffĂ©rence
est la dette, plus exactement les intĂ©rĂȘts de la dette puisque le capital lui-mĂȘme a Ă©tĂ© remboursĂ©.
L'Ă©quilibre n'aurait pu ĂȘtre possible qu'avec une stagnation induite par une limitation extrĂȘme de tout emprunt, Ă terme
l'arrĂȘt de toute Ă©volution de nos sociĂ©tĂ©s. Plus rien ne change c'est le conservatisme absolu, une mort de l'Ă©volution
sociale. Mais heureusement les sociétés sont vivantes et leur volonté de vivre est plus forte que les rÚgles, elles
ont alors emprunté malgré les rÚgles.
Il nâest pas logique de culpabiliser un pays ou un autre, car tous les pays sont endettĂ©s par cette logique, et il nâest pas
vraisemblable que tous soient mal gĂ©rĂ©s quelles que soient leurs dirigeants, mĂȘme si certains sâen sortent mieux que dâautres.
De mĂȘme une majoritĂ© de collectivitĂ©s et d'entreprises sont endettĂ©es, Ă un point tel qu'il n'est pas possible que toutes puissent
ĂȘtre accusĂ©es de mauvaise gestion.
Il nâest pas logique dâenvisager des plans de rigueur pour rembourser car ils ne conduisent quâĂ de plus faibles rentrĂ©es
fiscales et un frein de lâĂ©conomie, meilleur moyen pour ĂȘtre privĂ©s de moyens de rembourser. Cette idĂ©e de retour Ă l'Ă©quilibre
voudrait rejoindre cet équilibre idéal décrit ci-dessus. Il induit une régression sociale sans précédents, sur les services publics,
les salaires, les aides sociales, la santé, c'est un idéal mortifÚre de "bonne gestion" qui nie toute notion humaine.
Réfléchissez aussi que si par un miracle de gestion, les états puissent rembourser leurs dettes, que pourraient faire les
banques de ces milliers de milliards d'euros, Ă qui pourraient-elles les prĂȘter, il n'y a rien Ă part les Ă©tats qui ont
besoin de telles sommes ! Alors que faire de cet argent ? Plus rien, car une monnaie n'a de valeur que parce qu'elle circule.
Si elle circule de nouveau, cette énorme masse monétaire va provoquer une inflation gigantesque qui s'installe. Alors
respectueuses de leur sacro-saint principe de lutte contre l'inflation, les banques se verraient obligées de détruire
tout cet argent. Donc auraient détruit les services et acquis sociaux des pays pour rien !
Il est faux aussi de croire que lâargent est empruntĂ© au taux annoncĂ©, car lâemprunt affectĂ© au budget dâun Ă©tat voit une partie
empruntĂ©e correspondre aux remboursements dâun emprunt prĂ©cĂ©dent, donc les taux dâintĂ©rĂȘts sâadditionnent sur cette partie ! Or
cette part remboursement augmente de plus en plus rapidement, et non seulement ce cumul des intĂ©rĂȘts est accru mais il sâapplique
sur lui-mĂȘme jusquâĂ une part de lâemprunt qui dĂ©passe les taux dâusures les plus dĂ©lirants par une progression mathĂ©matique
illimitĂ©e. Nâoubliez pas aussi que les remboursements dâemprunt dâaujourdâhui ne correspondant quâaux emprunts dâil y a sept
ans en moyenne ! Détail de cet effet.
Alors que faire ?
Mathématiquement la solution évidente serait une remise à zéro de la valeur de l'argent. Donc l'écroulement total de la monnaie.
Imaginez les conséquences d'un tel évÚnement, pourtant, si rien n'est fait, c'est évidement ce qui finira par se produire.
Inutile dâespĂ©rer que les banques changent un systĂšme qui leur donne un pouvoir absolu sur les ouvriers et leurs salaires,
sur les entreprises et leurs orientations dâinvestissement, sur les Ă©tats eux-mĂȘmes dans leurs choix politiques et mĂȘme leurs
dirigeants. Les banques sont en train de rĂ©aliser sur les pays des coups dâĂ©tat financiers ! Elles n'ont rien envie de modifier.
De mĂȘme un Ă©tat ne peut pas annuler sa dette par dĂ©cret car cela serait un denis des lois internationales, et de lĂ une dĂ©rive qui
pourrait dĂ©gĂ©nĂ©rer en chaos absolu pouvant rapidement aller Ă des confrontations guerriĂšres et la planĂšte ne s'en remettrait qu'Ă
trÚs long terme, et l'humanité vivrait une régression dramatique.
Alors puisque ce sont ces lois internationales qui ont généré cette dette,
ce sont ces lois qui doivent ĂȘtre annulĂ©es avant tout.
La solution peut passer par lâinterdiction de la notion dâintĂ©rĂȘt,
question aussi vieille que la monnaie, les banques ne peuvent alors vivre que de leurs réelles participations industrielles
et commerciales, investissements et prises de parts sociales. Mais cela ne nous sortira pas immédiatement du blocage actuel.
Lâautre solution est que la banque centrale soit non seulement autorisĂ©e Ă prĂȘter directement aux Ă©tats mais Ă©mette la masse
monĂ©taire nĂ©cessaire aux Ă©changes. Cela se traduira par un rattrapage dâinflation Ă©norme car ce sont des dĂ©cennies de retard
quâil faut combler. Une telle inflation risque de dĂ©gĂ©nĂ©rer en hyperinflation incontrĂŽlable par perte totale de confiance
dans le systÚme monétaire.
Une troisiÚme solution: AprÚs avoir changé la loi sur le droit des états de se financer par la banque centrale,
envisager de reconnaitre aux banques lâincapacitĂ© de les rembourser, et puisquâelles sont en difficultĂ©s de ce fait,
les subventionner, si elles le souhaitent, via des emprunts dâĂ©tats moyennant une prise par les Ă©tats de participations
correspondantes. Autrement dit lâĂ©tat dit aux banques, "câest un fait, nous avons exagĂ©rĂ© nos emprunts donc ne pouvons pas
payer, mais de votre coté vous avez exagéré vos taux, alors aprÚs avoir rectifié la rÚgle qui nous a mis dans ce
déséquilibre, nous allons ensemble assumer le problÚme".
Une quatriĂšme solution est de proposer Ă cotĂ© des monnaies actuelles, une monnaie construite sur dâautres bases de telle
façon quâelle ne soit pas convertible par essence avec les monnaies actuelles. Cette concurrence imposera plus de sagesses
aux gestionnaires de la monnaie actuelle sans passer par la case hyperinflation. Les pays pouvant régler une partie leurs
besoins concrets avec cette monnaie leur permettant de récupérer un équilibre qui leur accordera le répit nécessaire et les
rentrées fiscales pour envisager des plans de remboursement.(voir la proposition de monnaie)
Cette sagesse induite par la concurrence est une rĂšgle valable dans tous les domaines, un
outil monétaire sans rival, un pouvoir sans opposition, des éloges sans critiques ne tiennent pas la route trÚs longtemps.
Pour ĂȘtre vivant un systĂšme quelconque a besoin de garder un choix possible parmi plusieurs solutions, mĂȘme pour la monnaie!
Revenez lire cette page qui évolue, car d'autres solutions possibles seront ajoutées, sans passer par cette régression sociale
catastrophique, seule solution préconçue par nos dirigeants actuels figés dans leur façon monolitique de concevoir l'économie.
Page écrite le 21-11-11

Transcription d'une conférence Trazibule sur la dette (document Word)
Une proposition de monnaie.
La dette de la France
Comment résoudre cette dette
Il existe un taux caché de la dette
Une page reçue à propos de la dette
Article 123 de Lisbonne
Intervenant David - le 04-02-2014 Ă 17-57
L'inflation, la dĂ©flation, la dette, l'intĂ©rĂȘt sont les concĂ©quences du Capitalisme.
Par conséquent si on ne sort pas du Capitalisme, vous aurez beau le réformer, trafiquoter, les conséquences négatives seront toujours là .

Intervenant Trazibule - le 04-02-2014 Ă 22-04
La constitution laisse libre les excĂšs de propriĂ©tĂ©, de salaires, dâautoritĂ© des grands groupes capitalistes. RĂ©sultat mille associations sont obligĂ©e de dĂ©penser une Ă©nergie bĂ©nĂ©vole gigantesque pour se battre contre les mĂ©faits de cette situation de façon Ă©parpillĂ©e.
La cause est pourtant toujours la mĂȘme : Cette « Ă©conomie libĂ©rale » qui ne pratique prĂ©cisĂ©ment pas lâĂ©conomie et nâaccepte le terme libĂ©rale que pour la libertĂ© quâelle sâaccorde et interdit aux autres.
Oui il faut sortir de ce capitalisme en pratiquant une « Ă©conomie »; au sens orignal du terme, Ă©conomiser nos forces, nos ressources, notre environnement, qui soit libre au sens rĂ©el du terme une libertĂ© que lâon ne sâapproprie pas au dĂ©triment des autres mais quâon accorde Ă tous.
Le « capitalisme » constate sa fin prochaine et risque malheureusement de nous pousser Ă la guerre civile ou autre pour gagner sa survie, câest pour cela que plutĂŽt de se battre en vain CONTRE lui il vaut mieux se battre POUR construire un autre systĂšme Ă©conomique et social.
Câest ce que je tente sur ce site.
Mes propositions peuvent paraitre incohĂ©rentes, car certaines, servent Ă corriger la situation actuelle, dâautre Ă dĂ©crire une situation future, mais tant pis faite en ce que vous voulez.
