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Prévention et économie libérale
ne font pas toujours bon ménage.
Brouillons pour un projet de constitution

traitPrévention médicale



Comme il est plus rentable commercialement de soigner un cancer par exemple que de faire des recherches pour les éviter, les fonds pour la recherche contre le cancer ne sont pratiquement consacrés qu'à des recherches en techniques de soins mais quasiment rien pour la prévention.

Or l’argent dépensé pour la santé par nos sociétés, vient souvent réparer des erreurs faites par un manque de prévention en amont.

L’économie comme l’agriculture actuelle, obnubilée par le rendement maximal, ne tient plus compte des coûts collatéraux induit par la qualité de leurs produits sur la santé des consommateurs (un exemple parmi cent: les graisses hydrogénées). Ces coûts sont pourtant supportés par les consommateurs via leur système public de sécurité sociale. Les consommateurs payent deux fois: Une fois pour acquérir des produits au bénéfice des industriels ou des agriculteurs, et une seconde fois pour réparer les conséquences de la mauvaise qualité des produits acquis. Grace aux pressions politiques des lobbies, il n'a encore jamais été possible de responsabiliser ces producteurs. (Ceci apporte encore un argument à la nécessaire séparation des pouvoirs économiques et législatifs.)

Mieux encore cette logique pousse le système médical à considérer les soins de plus en plus comme un commerce (je crois même que cela est compté comme tel dans les statistiques économiques) et comme tout commerce avec le souhait d’augmenter la consommation des clients. Les instances économiques du commerce interdisent autant que possible des recherches statistiques pouvant montrer les causes de maladies liées à des environnements particuliers. Il a fallu des années et beaucoup de morts avant de réussir à informer et prouver les effets de l’amiante.

L’aspect commercial est positif pour motiver les recherches et l’organisation des soins, mais négative par l’oubli des maladies non rentables ou des populations non solvables. De grandes épidémies sont susceptibles d’exploser à tout moment mais si cela se produit des peuples entiers ne seront pas protégés et deviendront le meilleur vecteur de son expansion vers une pandémie. L’organisation médicale en termes économiques se désintéressant totalement de ces populations non rentables. Pire encore, cette logique leur interdit même de trouver leurs propres solutions qui pourraient concurrencer la rentabilité des laboratoires.

Par exemple la recherche d’asepsie totale et les coûts du temps de travail de désinfection font que de plus en plus de matériel est à usage unique et jetable dès l’usage. Mais ce commerce pourrait recycler ces produits pour les fournir aux pays sous-médicalisés qui en ont grand besoin et où le travail de désinfection pourrait être fait de façon abordable. Seulement cela pourrait nuire à ce commerce.

Comment inverser ces tendances : Le droit à la santé passe par la prévention plus économique et plus efficace bien que moins rentable que le soin des malades. Il paraît qu’en Chine le médecin n’était payé que si ses patients étaient en bonne santé. Peut-être faut-il suivre une idée du même type.

En amont sur le plan comptable, la «ligne sociale» des sociétés agricoles et alimentaires peut être créditée ou débitée en fonction de la qualité de leurs produits pour la santé de la population.

La relation entre le médecin et son malade pourrait être un contrat passé comme vis à vis d’un assureur : Le client paye pour être couvert en cas de problème, mais le médecin devant prendre en charge les problèmes qu’il n’a pas su éviter. Le système médical devrait couvrir cet entretien, c’est à dire permettre au médecin de suivre ses patients de façon qu’il ait tout intérêt à ce qu’ils n’aient jamais de maladie. Les cas d’accidents sont déjà souvent couverts par un système d’assurance, ce qui pousse les assureurs à agir pour limiter ces accidents, la médecine pourrait tirer des idées de cette pratique préventive.

Page écrite le 20/01/2007

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