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Le délire économique continue...

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Derniére pub : Le pacte de responsabilité.


Nous avons eu la flexi-sécurité, magnifique montage construit par nos économistes du haut de leur théorie.

Pour eux c’est la difficulté de licencier qui serait le frein à l’embauche. Oh je sais ils ont tout à fait raison, quand il embauche le patron craint qu’en cas de baisse d’activité, il se retrouve coincé. Mais réfléchissez, pour faciliter l’embauche des entreprises par une facilité de licenciement, encore faudrait-il déjà que les entreprises aient besoin d’embaucher, or dans la période actuelle, avec les facilités de délocalisation, ouvrir cette facilité de licenciement sans que les entreprises aient un véritable besoin d’embaucher, c’est ouvrir en grand les portes de Pôle emploi à des milliers de salariés.

Une entreprise n’embauche pas par envie mais par nécessité, et la première condition de cette nécessité est quand la demande de ses clients augmente, mais pour cela il faut que ces fameux clients aient des besoins et des moyens. Mais qui sont ces clients si ce ne sont pas précisément ces salariés suffisamment payés. Même l’entreprise qui fabrique pour Airbus n’aura de demande que si ceux-ci ont une demande de leurs propres clients passagers plutôt issus parmi ceux qui ne sont pas au chômage.

Après ils nous ont tartiné le thème de la compétitivité,

j’ai déjà tout dit sur ce thème dans cet article.

Aujourd’hui ce gouvernement nous propose le pacte de responsabilité (tambours et trompettes!)

Encore un beau tour de communication : Puisque le fameux « coût du travail » serait le frein à l’embauche, réduisons ce coût et nous aurions une baisse du chômage. Au passage cela montre que les politiques ne regardent le travail qu’avec l’œil du patronat car pour le salarié le travail n’est pas un coût mais un rapport, et les prélèvements ne sont pas des charges sociales sont des contributions salariales, qui leurs assurent un salaire différé en cas de problème ou d’âge avancé.

Les médias vont docilement appeler « baisse du coût du travail » ce qui est en réalité une « baisse du salaire différé » pour remplacer la valeur de la solidarité pour encenser la compétitivité.

Alors pour réduire ce fameux "coût" on va donner un énorme coup de pouce aux entreprises, avec cet argument de la lutte contre le chômage, en échange il leur est demandé de prendre leur responsabilité et de généreusement se charger d'embaucher des salariés, délestés d’une part de ces "charges sociales" donc forcément de leur garantie de salaire différé.

Réfléchissez, mettez-vous à la place du chef d’une grande entreprise (révez un peu) qui voit ses profits croitre non du fait d’une augmentation du chiffre d’affaire mais suite à une baisse de ses charges ? Il constate que ses clients voient leur pouvoir d’achat baisser, car toutes ces charges retirées de l’entreprise seront soient reportées sur des taxes grévant les salaires, soit traduites par des réductions de dépenses publiques, donc moins d’appels d’offres et de ventes, moins de fonctionnaires donc moins de clients. Il devine donc bien que cette baisse de clientèle ne fera que s'amplifier, diriger c'est prévoir, alors va-t-il embaucher ?

Mais comme il se trouve en concurrence avec d’autres entreprises, il ne peut pas augmenter son volume de production puisque la clientèle ne le demande pas, il lui faut donc moderniser c'est-à-dire améliorer ses marges de production, cela tombe bien les actionnaires ne demandent pas mieux. Que signifie moderniser si ce n’est utiliser plus de machines, d’automatisme, donc moins de salariés.

Pensez-vous vraiment qu’un chef d’entreprise va dire à ses actionnaires:
« Mes amis, l’état vient de faire un geste généreux pour nos comptes, nous devons prendre la responsabilité d’embaucher pour monter notre reconnaissance »
Même si ce genre d’attitude pourrait à la rigueur être envisagé avec un patron humaniste, ce serait en totale contradiction avec la mentalité économique ambiante dont le but affirmé est la recherche du rendement maximal. La satisfaction des besoins des peuples n'en n’est que le prétexte pas le but, sinon nous ne verrions pas fleurir des pratiques telles que l’obsolescence programmée.

Du coté des salariés la satisfaction de leurs demandes reste seulement le résultat d’un rapport de force interne à l’entreprise, mais pas d’une volonté de la direction, et il est assez rare que celui qui est déjà embauché souhaite voir arriver la concurrence d’autres embauches en contrats aidés fragilisant son propre poste.

Donc parler de contrat de responsabilité n’a aucun espoir de réussite dans une telle organisation économique.

Maintenant supposez que des pratiques fonctionnent quand même, que le chômage diminue miraculeusement, il restera que cette relance aggravera encore l’autre problème primordial, la fin des ressources énergétiques actuelles, l’accroissement des pollutions et le réchauffement climatique. Nous n’aurions que réduit un problème pour en aggraver un autre.

Comme toujours, ces gouvernements pense que la solution passera par une bonne communication, comme si le problème était une question de comportement, corrigeable avec un peu de retouches et beaucoup de pédagogie et non une question de structure économique construite sur une erreur fondamentale qu’il faut corriger d’urgence.

Mais critiquer sans proposer désespére le lecteur alors je rappelle des propositions en économie :

Ces propositions se déduisent d’une redéfinition de l’économie qui ne se construit pas sur la recherche du profit maximal ce qui conduit logiquement à fin des échanges, mais sur l’équilibre des échanges ce qui permet leur pérennité.

Page écrite le 17-04-2014

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