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Celui qui emprunte en n’ayant pas remboursé ses dettes,
cumule les taux d’intérêts. Difficile à deviner, mais il faut
parfois se plonger dans les chiffres pour comprendre.
Réflexion sur l'économie

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QUEL TAUX REEL POUR UN EMPRUNT QUAND L'EMPRUNT PRECEDENT N'EST PAS REGLE ?


Intuition : DETTE POUR PAYER LA DETTE

Le budget de l'état est de 285,7 Milliards, dont 46,9 sont consacré aux remboursements des dettes.
Si la France ajoute 1 milliard d’emprunt cette année, qui entrent donc dans le budget de l’état, cela signifie que 46,9/285,7 soit 16,5% de cette somme servira à rembourser, donc que ces 165 millions d’euros paieront leur intérêt plus l’intérêt cumulé au taux du prêt précédent soit 2,93%+3,4% soit 6,33%.

Mais cette opération se répète chaque année ! Imaginez les conséquences quand une part de l'emprunt précédent est déjà grevée d'un cumul d'intérêts.

Essayons de comprendre :

La France emprunte au taux actuel de 3,4% (référence)
La France à une dette cumulée de 1600 milliards d’euros (référence)
La France rembourse 46.9 milliards d’euros de dettes pour l’année (référence) Si une dette de 1600 milliards d’euros génère 46,9 milliards d’euros de remboursement cela signifie que la dette de la France lui coute un taux moyen de 2,93%.

Mais cela est faux car il ne faut pas oublier que ce qui est remboursé aujourd’hui, ce sont les échéances des emprunts d‘autrefois.
Supposons que la durée moyenne de 7 ans soit stable :

Dette au 30 Septembre 2011 Encours total : 1 307 504 808 589 euros Durée de vie moyenne : 7 ans et 64 jours (référence)

Cela signifie que nous ne remboursons que les emprunts d’il y a 7 années en moyenne, or il y a 7 ans nous n'avions que 833 milliards d'euros de dettes, donc le taux de remboursement est de 46,9 pour 833 soit un taux de 5,63 %. Mais il y a 7 ans nous empruntions à 4% ! Donc ceci démontre encore une fois que contrairement à l’intuition, tout nouvel emprunt ne se contente pas du taux mais additionne ce taux au taux correspondant à la part du budget contenant des emprunts précédents non encore remboursés.

Ce cumul des taux difficilement perceptible sans plonger dans les calculs conduit à emprunter de fait à un taux bien supérieur au taux annoncé. Et plus la part du budget contient une proportion importante de remboursement plus ce cumuls des taux augmente et accroit encore cette part de budget.

Pire encore, si un effort est fait et que le budget diminue sous prétexte d'économies, la seule part qui diminue est constituée des seules dépenses et exclue la part des engagements de remboursements contractés qui sont fixes, cela entraine une envolée encore plus rapide de ce cumul des taux proportionnellement à la part de budget qui lui est consacré.

Logiquement il serait plus positif d'arriver à augmenter le train de vie de l'état, bien sur sans augmenter la dette, ce qui diminue la part des taux cumulés, et permet au passage d'augmenter les rentrées fiscales aidant les remboursements de ces dettes délirantes.

Comment produire cela ? La TAC et la TEB le permettent.

DETTE ET TRAIN DE VIE

L’état veut réduire son train de vie. Mais si l’état enlève un milliard de dépenses sur le salaire de ses fonctionnaires, ceux-ci ne dépenseront donc pas ce milliard absent de leurs salaires. Donc l’état ne touchera pas la TVA, ni la TIPP, ni l’impôt sur le revenu de la part de ces salariés. Si j'en crois ce taux d'imposition en France de 45%, il perd donc 45% de ce milliard en réduction de rentrées fiscales.

Les entreprises qui auraient pu vendre à ces salariés en moins déclarent moins de bénéfices, embauchent moins, l’état perd donc encore plus en rentrées fiscales.

Si 50% de ces licenciés, (ou des jeunes qui auraient pu être embauchés ce qui revient au même) se retrouvent au chômage avec prises en charges et aides pour environ 50% de leur salaire, cela retire donc encore sur l’économie voulue par l’état. L’état n’économise plus grand chose.

DETTE ET REDUCTION DE BUDGET

Mais si la part de la dette dans le budget de l’état est de 16,5% et que ce budget est réduit de 20% sachant que les remboursements de la dette sont des engagements qui eux ne bougent pas, la part de la dette passe à 25,98% ! Donc le cumul des taux décelé plus haut progresse dans la proportion de 16 à 25 !

DETTE A QUI FAUT-IL REMBOURSER

Les créanciers étrangers (non résidents) étaient de 22,6% en 1998 donc tout remboursement de créance remettait 77,4% de la somme en circulation monétaire en France. Aujourd’hui ce taux est de 67,9% donc en cas de remboursement seuls 32,1% restent pour animer l’économie en France (référence).

Cela signifie qu’un remboursement aujourd'hui relance 2,4 fois moins (77,4%/32,1%) l’économie française par apport monétaire remis en circulation!

Imaginons en plus quelle relance représente ces 67,9% d’apport de liquidités à l’économie étrangère concurrente à la France !

Page écrite le 14-11-2011

 

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Intervenant Paganel - le 14-11-2011 à 14-38

Pas la peine d'aller chercher si loin : si la France veut garder sa note AAA, c'est précisément pour pouvoir continuer à emprunter, et pas pour rembourser. Cela tombe sous le sens. Si ce n'est pas pour emprunter, ça ne sert à rien, un AAA !

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Intervenant Trazibule - le 14-11-2011 à 19-28

Exact, sauf si les précédents emprunts ont des taux indicés pouvant varier en fonction de cette note !

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Intervenant Anonyme - le 16-04-2012 à 14-07

d'abord au départ, c'est faux... les intérêts des empruns ne s'ajoutent pas ce sont les empruns qui s'ajoutent ou, plutôt se succendent et se supperposent. des emprunts à court terme et des E à plus long terme à des taux allant de 1 à 3% environ.

vous confondez budget et comptes de l'Etat

les dépenses réelles ne sont connues que par les comptes, voire les comptes certifiés donc actuellement seulement ceux de 2010!
la dette financière comportr sa contrepartie en recettes financières et le solde n'est plus de 46 M mais de 30

La question est très complexe vous la simplifiez trop et donc la falsifiez.

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Intervenant Trazibule - le 16-04-2012 à 14-16

Désolé mais votre critique manque d’argument, alors que je crois avoir été clair dans mon article, quitte à risquer précisément d’être moins lisible en trop simplifiant.

Si je me trompe expliquez-moi, mais quand l’état emprunte, cela entre dans les comptes de l’état qui doit exécuter le budget prévu. Si ce budget comporte X% de remboursements prévus, une part de X% de l’emprunt servira forcément à ce remboursement. Si le taux de l’emprunt remboursé est à un taux de A% et que le nouvel emprunt est à un taux de B%, ces X% reviennent à être remboursé au taux de A%+B%.

Inutile de brouiller les cartes, cela semble bien réel et les chiffres de mon article semblent bien le confirmer.

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Intervenant arcd - le 18-05-2013 à 14-44

si les emprunts souscrits il y a 7 ans représentent environ 833 milliards et que le taux d'emprunt se situait a 4%

en faisant un nouveau pret au taux actuel de 2% le gain de 2% permet de gagner 16 milliards a moins que les prêt d'état fourni par nos banques exclus des remboursements anticipés.

la demonstration de l'économie du milliard est bonne car moins l'etat dépense moins il encaissera de recette et moins l'économie sera relancée créra des emplois.

Allonger le temps de travail et de départ à la retraite ne crée pas d'emploi au contraire,  limite les embauches.

Parfois il faut voir le verre autrement qu'à moitié vide.

Investir crée des recettes et des emplois. rembourser les banques des prets chers cela s'appelle du rachat de crédit comme pour les particuliers www.arcrachatcredits.org/article/art413-a-quel-moment-faut-il-avoir-recours-au-rachat-de-credits-ou-au-regroupement-de-dettes.html

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Intervenant Trazibule - le 06-08-2014 à 13-16

Je ne sais pas si des remboursements anticipés existent au niveau des contrats de prêts de l’état, d’ailleurs la loi précise que ces données devraient être publiques, mais je ne les trouve pas. J’ai bien l’impression que les nouveaux emprunts ne sont pas des rachats de crédit. Mon hypothèse de cumuls des taux  en tout cas semble confirmée par les calculs présentés. Chaque emprunt vit sa vie jusqu’à son terme. C’est non seulement tout l’intérêt (c’est le cas de le dire) des banques, mais les besoins de trésorerie de l’état sont tells que je ne vois pas s’offrir le luxe d’un remboursement anticipé.
Maintenant si  l’état accepte de publier ces informations et prouve le contraire je serais le premier à applaudir.
Quand à l’investissement, je pense qu’il n’est pas souvent positif, car tout dépend dans quoi on investit. Si c’est pour automatiser, le chômage n’en sera que gonflé, si c’est pour licencier ou mieux délocaliser idem, si c’est  pour signer des partenariats publics privés c’est aussi catastrophique…

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