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Pourquoi il est absurde de se braquer contre la croissance ?


Reçu de Paganel 11/04/2009

Parce que cela relève d'un amalgame douteux entre croissance et consommation de ressources.

C'est oublier que l'art de l'ingénieur consiste justement à faire de plus en plus en consommant de moins en moins. Un satellite de communications de 200 kilos remplace par exemple 7 000 tonnes de câble transatlantique Et l'ingénieur est précisément défini comme celui qui arrive à réaliser pour un budget raisonnable ce qui prendrait une fortune à tout autre... en admettant que cet autre sache le faire ! L'art de l'ingénieur est celui de l'économie de moyens, et c'est particulièrement vrai pour les bureaux d'études, en particulier ceux d'analyse de la valeur; mais pas qu'eux.

Autre exemple : mon disque actuel de 1 To ne consomme pas plus de matière que mon premier disque de 850 Mo de 1995. Quand je les soupèse tous les deux, c'est même le premier qui me semble le plus léger, alors qu'il contient plus de 1000 fois plus. Quant au prix du mégaoctet sur disque, il s'est divisé par 1 300 000 en 29 ans, selon les chiffres donnés par Seagate. Voilà de la croissance qui se fait sans détriment le moins du monde des ressources.

Et cela va continuer. Qui fabriquait l'insuline en 1950 : des chevaux et des cochons à qui on la prenait. Qui la fabrique en 2009 ? De simples bactéries à qui on a injecté le code génétique qui les oblige à la fabriquer : immense économie de moyens là encore.

Le Sahara, aujourd'hui plus grande surface inutilisée du monde, fera de l'Algérie le fournisseur énergétique de l'Europe de demain grâce à des centaines de kilomètres carrés de panneaux solaires mis en série.

Ce serait sympa que tu réinjectes quelques unes de ces informations sur ton site, car trop de gens sont encore victimes de cet amalgame, n'ayant pas compris que pour la croissance de demain, "il y a plein de place en bas", selon la très belle expression de Feynman.

Je crois aussi que tu as beaucoup à tirer des synthèses que permet le site Nationmaster !



Réponse de Trazibule 11/04/2009

J'ai plusieurs fois mentionné ce mélange des genres actuellement très répandu qui confond croissance et progrès.

Le progrès est bien ce que tu décris, une économie de moyen, une amélioration du service reçu par rapport aux matières et énergies consommés contrairement à la croissance qui préconise une accumulation de marchandises.

Ce que tu décris pour l'informatique démontre un progrès qui se traduit par une économie d'énergie et de matières, mais quand nos économistes veulent toujours plus d'énergie et de marchandises ils privilégient un autre registre.

Les commerçants sont ravis de voir plusieurs télés ou plusieurs voitures pour le même foyer, ils sont ravis de voir jeter des marchandises sous prétexte de les remplacer par des nouvelles plus à la mode, le textile est ainsi un des plus grands pourvoyeurs de gaspillage de matières d'énergie et de temps de travail. La croissance dans ce domaine nous mène à l'impasse, car écologiquement catastrophique. Le progrès serait de réaliser des vêtements inusables telles que l'étaient les premiers tissus en nylon par exemple, mais sous prétexte de croissance du commerce on a investi en recherches pour produire un nylon qui se dégrade contrairement au nylon initial, afin de favoriser le commerce si ceci est une croissance économique, c'est une régression sur le plan du progrès. Toute entreprise cherche à programmer la fragilité de ses produits pour espérer en vendre plus. Malgré son prix élevé, Windows par ses imperfections s’est plus répandu que le système Mac bien plus fiable ou que Linux gratuit car le vendeur avait de l’argent à gagner sur des réparations quasiment nécessaires, son conseil n’était pas une recherche de progrès mais un désir de croissance.

Ce mélange de des deux notions est lié à une conception d'une économie construite sur le seul profit des propriétaires, et non sur l’utilisé sociale d’une entreprise. Sur une notion de concurrence qui consiste à s’approprier un marché en luttant contre la concurrence par tous les moyens d’où l’appropriation des idées par des brevets, au lieu de jouer sur l’émulation et une forme de solidarité conduisant au partage des découvertes pour le bien de toute la collectivité.

Un laboratoire médical cherche le remède miracle pour la fortune de ses actionnaires par pour le bien de ses compatriotes, il ne partagera jamais ses découvertes, cette croissance est un frein pour le progrès.

L’entreprise devrait avoir pour premier but de donner du travail dans une région pour produire des richesses au bénéfice de ceux qui travaillent mais aussi pour tout le reste de la population. Or aujourd’hui le premier but de l’entreprise est de faire réaliser un profit au seuls détenteur de sa propriété, et comme l’argent n’a plus de valeur réelle, la spéculation sur l’entreprise a pris le pas sur la production elle-même ce qui conduit obligatoirement à une destruction de l’entreprise qui fini par rapporter plus au propriétaires par la commercialisation de l’outil de travail que par la production qui ne reste qu’une valeur secondaire juste bonne à donner de la valeur à l’entreprise, peu importe même la qualité de ce qui est produit et son utilité sociale. (Voir aussi l'objet et la marchandise)

Pour substituer cette notion de progrès à celle de croissance cela passe à mon avis par une réforme de la conception de l’entreprise et du commerce, par une réforme comptable tenant compte de l’utilité sociale de l’entreprise, par une réforme économique qui reconstruit une notion équilibrée des échanges, et par un changement des valeurs des consommateurs privilégiant des notions de qualité de vie plutôt que des quantités d’avoir.

Page écrite le 11-04-2009

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