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Brouillons pour un projet de constitution

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Qui sont les travailleurs productifs ?


J’entends souvent dire que seuls les travailleurs productifs gagnent l’argent que dépensent des fonctionnaires. La fonction publique serait un luxe couteux et c’est sur ces emplois que l’état fait ses économies en les supprimant, espérant remettre à jour ses comptes pour la seule satisfaction des grands groupes financiers.

Mais les fonctionnaires sont-ils un luxe, les travailleurs dit productifs seraient-ils les seuls apportant de la valeur au pays ?

Les hommes ont des besoins, manger, dormir, s’habiller, alors des entreprises embauchent et produisent de quoi satisfaire ces besoins. Mais ils ont aussi besoin de sécurité, de santé, d’éducation, de transports, alors d’autres entreprises ou des services publics produisent de quoi satisfaire ces besoins. Je ne vois pas de vraie différence entre ces deux formes de travail, les deux sont productives de ce qui est nécessaire au bien être social. Pourquoi alors une telle discrimination ?

Exemple, la grande machine : Imaginons une île où un génial ingénieur de génie (ça existe ?) aurait réussi à inventer une grande machine qui produise tout ce dont les hommes ont besoin pour consommer: Des machines agricoles automatiques fabriquent la nourriture, des mines automatisées fournissent des usines cybernétiques qui produisent toutes les marchandises nécessaires. Que fait la population ? Nourrie, habillée, équipée, etc. Va-t-elle ne rien faire ? Tous au chômage ? Non car il y a aura toujours des besoins à satisfaire, besoins de santé, d’éducation, d’ordre, de culture, de voyages, de recherche et de l’argent devra circuler entre ses membres pour facilité les échanges des ces activités. Il n’existe pourtant plus de travail productif au sens où nous l’entendons aujourd’hui, mais le travail continue, et l’argent continue de circuler.

L’argent n’est donc pas originaire des seuls travailleurs manipulant la terre ou les productions de marchandises palpables, il n’est que le reflet des échanges entre les hommes quelle que soit la nature de leurs activités. Nous n’avons aucun argument pour privilégier telle ou telle activité. Un état pourrait même être riche du travail de ses seuls fonctionnaires. A condition qu’ils travaillent bien sûr, si un fonctionnaire joue la paresse il coûte autant que l’ouvrier qui jouerait le même jeu dans l’usine privée, la différence ne dépend que de l’efficacité de sa hiérarchie à le pousser et à l’organiser à être utile dans leur tache.

Le plus mauvais exemple : En temps de guerre, des peuples entiers sont actifs, tout le monde est au travail, malgré les pires destructions et les pires gaspillages, malgré l’inutilité sociale des usines d’armement, et l’argent ne manque pas car il circule avec une rapidité extrême. Les états ne font plus d’économie, et sont pourtant riches au point de financer les pires machines guerrières !

Alors quand l’état vire les postes de fonctionnaires, il fait la même grossière erreur que l’entreprise qui licencie ses salariés. Les deux responsables croient leurs comptables qui ne voient que les entrées et sorties de leur propres services en interne en négligeant totalement le circuit inverse qui fait que les sorties que représentent les salaires sont la source même de leurs entrées financières par les taxes ou les ventes de marchandises.

L’économie n’est jamais un circuit ouvert, elle n’est jamais locale, elle est un ensemble complexe ou tout s’équilibre, si un seul maillon s’affaiblit c’est toute la chaine économique qui s’affaiblit. Ford l’avait compris, quand pour résoudre son déficit économique il augmenta ses ouvriers ce qui leur permit d’acheter eux-mêmes les voitures qu’ils fabriquaient, ce qui au fond n’était en plus que justice. Dire que Ford a fait la preuve de cette logique mais que nos économistes si distingués ne l’ont toujours pas compris leur regard borné sur la seule comptabilité interne de leur entreprise.

L’état actuel veut faire des économies, en virant ses fonctionnaires il ne fera que s’enfoncer encore plus pour le plus grand bénéfice des multinationales financières qui s’enrichissent toujours plus en argent par des prêts lucratif et en puissance pare une autorité exagérément accrue sur les états. Après avoir pillé les ouvriers par des salaires toujours plus bas face au cout de la vie, puis les clients par des crédits à la consommation beaucoup trop cher, puis en dépossédant les états de leur monnaie. Ensuite en prêtant aux états, obligés pour leur survie de pallier aux carences économiques des plus faibles laissés au chômage par cette finance apatride. Enfin les financiers en arrivent aujourd’hui à obliger ces mêmes états à piller leur propre population par des plans de rigueur pour satisfaire des structures bancaires qui n’ont d’ailleurs aucun besoin de cet argent, et n’en ont même pas le moindre usage constructif. Mais c’est encore pire que cela car si les états sont en difficultés c’est aussi par ce que ces structures financières les ont obligé à parer à leurs erreurs catastrophique de gestion.

Ces mêmes autorités financières ont imposé des règles comptables aux entreprises et aux états et se permettent de les juger sur leur efficacité à suivre ces règles alors qu’elles mêmes ne les ont pas suivi en se livrant à des spéculations risquées qu’aucun de ces comptables imposés n’auraient pu faire sans être immédiatement sanctionné.

Alors STOP ! Arrêtez le massacre, mettez les gens au travail, dans tous les métiers, car tous payent leur contributions, qu’ils soient concrets ou abstraits ? Ce n’est pas de diminuer le nombre des salariés qui nous tirera d’affaire, car moins de salaires c’est forcément moins de taxes qui rentrent. Au contraire donnez du travail à tous, écoles, usines, hôpitaux, agriculture, administrations, bâtiments, justice, chantiers, police, aéronautique… C’est tous ensembles qu’ils construisent une société dynamique, ne vous inquiétez pas quand l’économie fonctionne l’état est le premier à y retrouver son compte, ne vous inquiétez pas l’argent ne manque jamais, c’est sa vitesse de circulation qui ralenti, jamais son volume. L’argent n’a pas d’autre valeur que le reflet symbolique de la grande activité d’un peuple quelle qu’elle soit. Alors celui qui freine cette activité, appauvrit son pays forcément et pour moi de façon évidente.

Cette activité n’est donc pas forcément de produire des marchandises à tout va, d’ailleurs nos poubelles en débordent, cette activité peut être la culture, ou les services, l’éducation ou la sécurité, et vu l’évolution actuelle de nos sociétés, nous en avons un sacré besoin.

Page écrite le 01-05-2010

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Intervenant ermak - le 03-05-2010 à 08-10

je suis en accord avec l'augmentation de la masse salariale et avec alfred sauvy mais si il y a dépense à l'intérieur du pays, en fait il s'agit d'équilibrer exportations et importations. il faut avoir deux monnaies. une interne et l'autre externe.

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Intervenant ermak - le 17-05-2010 à 14-38

Comment voyez vous l'activité non concurrentielle des retraités dans les services publics par exemple, ils représentent une force inemployée et par là à valoriser, dans un circuit social indépendant?

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Intervenant jean - le 14-09-2010 à 13-13

Que deviennent les cotisations sociales des fonctionnaires si leur production ne donnent pas lieu à une facturation. Les services publics sont-ils exclus de la TAC?

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Intervenant Trazibule - le 14-09-2010 à 23-38

Cette idée de double monnaie est abordée sur cette page entre autres. Une monnaie à usage social ne servant qu’à la communauté fidèle à la même règle: une "nationalité" définie par la loi, et une monnaie libre.les deux monnaies étant concurrentielles pour animer les transactions économiques mais non échangeables l’une dans l’autre. Leur concurrence ou plutôt leur émulation conduisant à limiter les excès de chacune d’entre elles.

L’activité bénévole des retraités qui souhaitent transmettre leurs savoirs et jouer un rôle dans leur environnement leur donne un rôle essentiel pour la sagesse de la société. La valorisation de cette activité ne demande pas forcément une reconnaissance monétaire, mais peut être une reconnaissance sociale par un statut autrement plus valorisant que « retraité » comme mis en retrait de l’activité sociale. Ce mot devrait être banni de notre vocabulaire, c’est une honte ! Or leurs connaissances leur histoire, en font des éducateurs, des guides, des sages qui ne sauront peut-être pas dire ce qu’il faut faire mais sauront certainement dire ce qu’il ne faut pas faire.

Une solution serait de mettre en place à coté de l’économie de production et de commerce, une économie du don et du bénévolat, cette idée est encore floue pour moi, mais j’ai rencontré des gens qui la travaillent et je compte bien apporter mon grain de sel.

Pour répondre à Jean : Avec la TAC les fonctionnaires ne payent plus de charges sociales, donc l’état c'est-à-dire tout le monde, fait une économie, par contre l’état facture son travail auprès de la population, cela s’appelle les taxes et impôts, mais s’il n’est pas acceptable pour les populations  d’augmenter les impôts d’un taux de TAC (environ 15% maximum), cela pourrait se justifier comme pour les entreprises : Elles déplacent leurs charges sociales des salaires sur les factures, donc ses factures sont diminuées d’un coté et augmentées de l’autre, résultat globalement c’est le même prix final même si certains produits augmentent et d’autres diminuent. Si vous observez les simulations, l’équilibre s’obtient justement avec une légère augmentation de TVA, comme si en fin de compte nous appliquions une TAC sur les impôts. Je n’aime pas trop expliquer cela car celui qui n’a pas compris l’ensemble de la proposition se rue sur cet argument pour dénigrer sa faisabilité.

La proposition de la TAC est une façon très différente de comprendre le prélèvement des charges sociales, et celui qui ne considère qu’un aspect partiel, n’y voit qu’une source d’échec. Or l’apparence est trompeuse, tous les détails pris isolément, ont l’air invraisemblables, mais mis tous ensembles et confrontés aux chiffres, vous découvrez une cohérence qui fonctionne de façon surprenante.

Plusieurs fois, j’ai cru que j’allais dans une impasse face un argument solide,  mais jusqu’à présent j’ai à chaque fois trouvé la réponse logique en acceptant de partir de la règle de base de la TAC, sans me laisser influencer par les habitudes actuelles tellement inscrites dans nos façons de penser malgré leur échec patent.

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