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Comment évaluer les enseignants ?


On considère actuellement un bon professeur au fait qu’il a de bons élèves ! Résultats, les profs se donnent une belle image de marque en ne choisissant quand ils le peuvent, que les bons élèves.

Pourtant un bon professeur devrait être celui qui transforme un mauvais élève en un bon élève, celui qui sait faire progresser un enfant quel que soit le niveau de départ. Un bon enseignant sera donc celui qui saura gérer les plus mauvais élève pour les amener à progresser. Le réflexe de l’enseignant est souvent d’avoir tendance à ne s’intéresser qu’à ceux qui réussissent comme si leur réussite était la sienne ! C’est tout le contraire pourtant qui serait nécessaire :

Un bon enseignant doit d’abord s’occuper
de celui qui a le plus de difficultés.

Je propose qu’un enseignant soit évalué sur la progression de ses plus mauvais élèves. Pour ne pas pénaliser les bons pour autant, je propose de reprendre le système pratiqué dans beaucoup de pays ou chaque élève doit prendre en charge un élève d’une classe inférieure pour l’aider, ainsi il parfait ses connaissances acquises et apprend la relation humaine et l’entraide.

L’école étant obligatoire pour tous, il n’est pas possible que des écoles de « seconde zone » soient tolérées, il devrait être logique de mettre les meilleurs pédagogues là où il y en a le plus besoin. Les parents devant eux-aussi respecter l’institution scolaire, comme les allocations familiales sont précisément là pour la bonne éducation des enfants, logiquement en cas de manquement à leur rôle, elles seront versées directement à l’institution scolaire qui les prend en charge leurs enfants en proportion du manque d’efficacité des parents.

Personnellement l’usage de la blouse que j’ai connu enfant me parait positif, le fait de s’habiller autrement « met en scène » la situation scolaire et impose déjà une forme de respect, comme la blouse blanche du médecin change son image d’homme en professionnel. De plus la blouse est pratique pour ne pas se salir et éviter les m’as-tu-vu fiers de leurs marques à la mode souvent coûteuses. Quant au vouvoiement, il est évident qu’il doit s’imposer, maintenant pour qu’un prof soit respecté encore faut-il qu’il soit respectable, quand 30 élèves se déplacent pour venir à son cours aucun retard ou absence du prof ne peut être admis (sauf cas de force majeure), c’est une faute professionnelle grave puisque précisément son but est d’enseigner ces valeurs de respect des autres. Alors seulement il pourra exiger le même respect de la part de ses élèves.

Mais la pédagogie ne doit pas être autoritaire, il est beaucoup plus efficace que les enfants soient motivés par des projets personnels ou collectifs que par la seule volonté autoritaire du corps enseignant et son strict programme: La pédagogie de Freinet pourtant déjà très ancienne a prouvé son efficacité, seul problème que les autorités n’apprécient guère, elle éduque des enfants libres et indépendants qui ne respectent pas forcément l’autorité.

Quant aux programmes eux-mêmes, le but est de former des individus responsables capables de se gérer et de réussir leur vie, lire écrire compter et aussi important que suivre des passions sport, musique, dessin, et apprendre la vie en société instruction civique, morale, etc… L’équilibre est nécessaire entre toutes les matières et le respect des différences d’orientation de chacun.

Institutionnellement je peux affirmer que si l’éducation nationale compte des enseignants remarquables de compétence et d’abnégation, il existe une frange importante de branquignols qui en font le moins possible et qui souvent ne sont malheureusement pas les plus mal payés ! Une nécessaire réorganisation privilégiant le résultat devient indispensable. Une solution serait de remplacer l’auto évaluation de cette institution par elle-même par une structure indépendante où seront présents parents d’élèves, psychologues et représentants des entreprises.

Page écrite le 06-12-2007

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Intervenant: Hervé - 06 juillet 2007

"L'évaluation des élèves ne sera faite qu'en fonction de leurs seuls progrès individuels et jamais par rapport au groupe. Cette évaluation tient aussi compte des résultats de l'élève de la classe inférieur dont il est le tuteur. "

Dans cette évaluation il est pernicieux de compter les résultats de l'élève dont il est le tuteur car cela dépend premièrement du choix du binôme (choisi par le tuteur=>donc à son avantage car il ne prendra pas le plus mauvais, ou imposé au tuteur=>il peut tomber sur le plus mauvais)

Je pense que l'évaluation ne doit se faire que sur les connaissances acquises ou non. Elle ne doit pas tenir compte des progrès car certains progressent vite mais ne savent pas grand chose car ils oublient et d'autres progressent très lentement mais leurs acquisitions sont pérennes

Seul le comportement de l'élève doit faire l'objet de sanctions (positives comme les félicitations accompagnées de récompenses place de ciné ou théâtre etc.. ou bien négatives travaux obligatoires pédagogiques, sociaux ou citoyens)
Acquérir des connaissances devrais être perçu comme une nécessité vitale et ne pas faire l'objet de sanctions : "tu n'a pas compris alors t'es puni", "tu n'a pas retenu (ou appris) alors t'es puni"

Une saine émulation par le système des « STADES » (voir ci-dessous) permettrait à l'élève de se comparer à ses congénères et de s'auto évaluer. C'est plus gratifiant que de recevoir un 2/20 pour un devoir loupé alors qu'on a travaillé dur et que la note tombe comme un couperet alors que si il était à 56% du stade 3, et bien, s'il a loupé l'exercice, il reste tout simplement à son niveau et c'est tout

On ne devrait jamais sanctionner un élève pour ses résultats scolaires donc le système des notes sur 10 sur 20 ou ABCDEF doit être supprimé et remplacé par un système de chiffrement du pourcentage de connaissances acquises de 0% à 100%

Pour chaque matière il faudrait définir le niveau de base à acquérir (un socle de connaissances) pour être considéré comme formé. Par exemple "réaliser une rédaction de deux pages avec moins de trois fautes de français" et donc évaluation « acquis » ou « non acquis » en sachant qu'on peut reculer dans ses acquisitions c'est à dire perdre des acquis et les regagner par le travail scolaire et l'apprentissage assidu

Les classes actuelles doivent être supprimées après le CP pour être remplacées par des STADES matières.
La classe CP est conservée pour établir une base de formation de départ mais on s'aperçoit actuellement à la fin du CP des différences de niveau entre les écoliers. Différences qui vont s'accentuer tout au long de la scolarité à cause du système actuel qui ne sait pas combler des lacunes de connaissances. Les élèves vont dire : « je suis nul en maths », « je suis bon en ceci ou cela » et cela devient le statut quo !!

La scolarité d'un élève sera alors de plusieurs années dans lesquelles l'élève passera d'un STADE au suivant lorsqu'il aura atteint le 100% de connaissances du stade en cours.

On s'aperçoit actuellement que des notions connues de certains élèves sont répétées de classe en classe et sans forcément approfondir (puisqu'il en a déjà entendu parler ) l'élève n'écoute pas, s'ennuie, s'agite et donc devient indiscipliné en perturbant la classe, d'où le prof doit faire de la discipline et cela nuit à toute la classe et surtout à ceux en difficultés.

Un élève pourra se trouver au stade 7 en français et au stade 3 en maths et donc bénéficier de plus d'heures de maths que de français la même année scolaire! Ainsi il peut avoir la chance de progresser d'avantage dans la matière où il est le plus faible
Les élèves d'un stade élevé (pour un age donné) peuvent tout à fait alors servir de tuteur pour ceux d'un stade inférieur. Ce qui leur permet sans assister aux cours de la matière considérée faire des révisions et renforcer leurs acquis sans s'en rendre compte !!

Chaque élève devra subir chaque année des évaluations sur toutes les matières pour vérifier qu'il n'a pas régressé et ainsi fixer les niveaux de stade pour l'année suivante.

De plus le prof devant n'être qu'un enseignant, pour le libérer des taches annexes occupant actuellement près de 80% de son temps de classe, il faudra lui adjoindre dans chaque salle de cours un surveillant qui s'occupera de la discipline et la note de « Vie scolaire » pourra influencer le montant des allocations familiales

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Intervenant: Trazibule - 07 juillet 2007

Je préconise que le choix du binôme tuteur/élève n’est pas au choix du tuteur mais en fonctions de conseils de l’équipe pédagogique. L’évaluation restant pour chacun d’eux une mesure des progrès individuels, et non une comparaison au groupe.

L’oubli de savoirs trop vite acquis sera précisément corrigé par la nécessité de s’occuper de celui qui est dans la classe inférieure, ainsi il est de fait en « révision » des ces connaissances. J’espère même que celui de la classe inférieure étant lui-même en charge d’un plus petit, il pourra éventuellement se faire aider de son tuteur, ce qui remémore le savoir de la classe N-2.

Est-on fautif de ne pas comprendre ? Si c’est un défaut d’attention, à la rigueur, encore faudrait-il que le pédagogue sache capter l’attention et sache bien expliquer… Effectivement si apprendre devient une nécessité vitale, ayant des conséquences agréables ou désagréables, l’attention revient de fait, il ne reste plus qu’à utiliser une méthode d’explication adaptée à l’élève.

La notion de stade, ou d’acquis, revient à une évaluation de l’élève par rapport à lui-même. C’est effectivement plus logique que le classement par rapport au groupe qui peut donner des idées fausses suivant la qualité du groupe concerné.

Les enfants ayant tendance à se conformer à l’image qu’ils croient avoir auprès des autres pour se reconnaître, se cristallisent dans des clichés « être bon en… » ou « nul en... » l’idée de collectionner des acquis dans le plus de domaines possibles peut revaloriser l’enfant par rapport à certains échecs. Les « stades » sont probablement une bonne solution. Est-ce pratiqué dans d’autres pays ?

Séparer l’enseignement de la discipline est important : Ce sont deux rôles différents, et rares sont ceux qui excellent dans ces deux rôles car ils sont quelque part antinomiques.

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Intervenant: Hervé - 08 juillet 2007

Bonne réponse et bon résumé en intégrant mes idées et les votres.

Pour ce qui est des "stades" ou des "acquis" il faut voir en langue le système du TOEIC : lien vers le système du TOEIC

Voici un extrait :

Le test TOEIC® (The TEST OF ENGLISH FOR INTERNATIONAL COMMUNICATION™) évalue le niveau en anglais professionnel international à des niveaux intermédiaires et avancés. Il permet une évaluation exacte des compétences des candidats non anglophones en compréhension orale et écrite ainsi qu’en grammaire.

Avantages du test TOEIC® :

  • il permet une évaluation objective du niveau d’anglais professionnel,
  • il constitue une attestation de compétences recherchée par les professionnels,
  • il représente une norme de compétence reconnue sur le plan international,
  • il est extrêmement fiable ; les scores sont toujours précis et cohérents, son prix est accessible,
  • il délivre des résultats rapides sous forme d’attestation et de certificat,
  • il fournit une échelle de référence constante pour le suivi des progrès,
  • il fournit des descriptifs des compétences du candidat sur des tâches de nature professionnelle,
  • il encourage les individus à améliorer leur niveau d’anglais.
  • un service client localisé qui fournit aux clients et candidats une assistance et des services dans leur langue.

Pour ce qui est d'un système d'éducation basé uniquement sur les "niveaux d'acquis" que j'appelle "stade" je n'ai pas d'exemple mais on remarque que tous les jeux vidéos sont basé sur le principe du "niveau" de plus en plus dur ou plus rapide le joueur doit maitriser tous les acquis antérieurs et ne passe au niveau "supérieur" que s'il est à la "hauteur" (sans jeu de mots)le mot élève prend tout son sens d'élever à des capacités plus importantes. Combien de nos jeunes actuellement font et refont le ^meme niveau de jeu jusqu'a ce qu'ils "passent". ils en discutent à la récré se donnent des tuyaux vont sur des sites web spécialisés...

Toute cette dynamique doit donner à réfléchir à la création d'un nouveau type d'enseignement

Voici un autre test qui concerne l'anglais courant :

Lien : Qu'est ce que le test du TOEFL

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Intervenant: Trazibule - 07 juillet 2007

La notion de jeu vidéo appliquée à l'éducation est remarquable d'efficacité, les tout-petits apprennent ainsi très facilement à lire et à compter. Mais cette technique marche à tous les niveaux : En économie se pratique le "jeu de l'île" pour former les élèves à la compréhension et à la pratique de l'économie.

Seulement la mentalité des enseignants actuels vit souvent l'éducation comme une "chose sérieuse", plus ils en ont bavé pour acquérir leurs connaissances et conquérir leur position, plus ils ont tendance à leur tour pratiquer les mêmes règles. Un peu comme la médecine influencée par l'église considérait la souffrance du malade comme une nécessité, une expiation.

La pratique informatique des jeux serait en plus vécu comme une concurrence de leur rôle, ils ne sont plus détenteur du savoir, ni juges de l'évaluation, la machine mémorise très bien les informations et juge sans faille les résultats. Alors ils doivent reconstruire leur rôle d'une façon différente. C'est la même démarche qu'ont du faire les comptables qui n'ayantplus à compter puisque l'ordinateur sait très bien le faire, ont du jouer le rôle de conseiller sur la façon de recueillir, organiser, présenter les informations comptables (le bilan et le conseil juridique et fiscal).

Existe-t-il des pédagogues qui ont redéfini leur rôle par rapport à l'apprentissage informatique ?

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Intervenant: Anonyme - 06 décembre 2007

cet article reflète une méconnaissance totale du système éducatif !

Il faut se reveiller ! c'est pas Alice au pays des merveilles...

je n'ai jamais vu un prof choisir ses élèves... sinon il n'y aurait personne dans les banlieues... Si on se met à noter les profs sur leurs résultats, c'est sûr, les élèves vont avoir de très bonnes notes ça ne voudra pas dire pour autant qu\'ils seront meilleurs... Il faut savoir ce qu'on veut, des élèves avec de bons résultats ou de bons élèves?

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Intervenant: Trazibule - 06 décembre 2007

Ces propositions sont effectivement une réflexion qui peut vous paraître trop idéaliste mais elles souhaitent proposer des idées un peu différentes. Mais je prétends connaître un peu le système éducatif. Il n'est pas écrit dans ces propositions que les professeurs doivent être jugés sur les notes qu'ils donnent à leurs élèves mais sur la progression qu'ils obtiennent d'eux dans les connaissances et les comportements.

De même que dans les quartiers dit "difficiles" la direction de la police à tendance à envoyer les jeunes moins formés, afin de conserver les anciens en leur accordant des promotions parmi les postes plus tranquilles, de même l'éducation nationale cède à la facilité de poster dans ces quartiers des jeunes moins expérimentés d'autant que les anciens savent exiger les postes moins risqués.

C'est cette tendance qu'il faudrait corriger: Proposer les élèves les moins faciles aux professeurs les plus compétents. Bien sûr cela passe par des rémunérations proportionnées aux difficultés rencontrées.

L'évaluation actuelle de l'action pédagogique se mesure actuellement plutôt à la réussite aux examens ou aux passages de classe. Ainsi c'est une prime à la facilité. Il est proposé que l'évaluation soit mesurée à la progression obtenue indépendamment du niveau. Il y a plus de mérite à obtenir un résultat même minime d'un élève en rupture sociale complète qu'à obtenir un meilleur résultat d'un bon élève. Le but n'est pas d'avoir que de bons élèves mais surtout de n'oublier personne dans le système éducatif, sinon les laissés pour compte risquent d'être durant toute leur vie, à la charge de la collectivité.

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