Coup de gueule (Signalez-nous toute erreur ou information complémentaire !)
Le nucléaire indispensable, écologique et rentable !
Oui le nucléaire est rentable sur les comptes de ceux qui en font la promotion et qui en vivent, pourtant ils négligent l'essentiel !
Le coût santé est tellement diffusé dans la population qu’il disparait des comptes, les seuls qui pourraient être relevés sont ceux des salariés
permanents des centrales mais ce sont ceux-là qui ont tous les outils pour s’en protéger. Les autres peuvent crever discrètement sans que cela
ne se sache, et à petit feu, pourquoi croyez vous que les statistiques médicales géographiques soient si limitées et si encadrées ? Toutes
les industries et surtout le nucléaire y veillent scrupuleusement.
Mais non seulement il ne prend pas en compte le bilan de santé des populations, mais les comptes du nucléaire oublient les coûts effarants du démontage des centrales usagées.
Quand nous essayons de recycler nos petites piles à cause des métaux lourds, c’est déjà très délicat à retraiter mais quand il s’agit des réacteurs nucléaires, les coûts et problèmes sont délirants. Essayez seulement de trouver du personnel compétent près en plus à risquer sa vie pour cela !
Mais ce n’est pas tout, car comment recycle-t-on les matériaux radioactifs et tout ce qui les a approchés ? On les planque « sous le tapis », c’est à dire à fond des mines de sel ou au fond de la Sibérie, parfois même discrètement au fond des mers. Ce n’est donc pas du « recyclage » mais des poubelles très dangereuses léguées aux générations futures parfois pour beaucoup plus de 20 siècles. Imaginez ce que nous penserions des Egyptiens antiques si nous devions continuer de surveiller leurs poubelles trop dangereuses. C’est moins classe que leurs pyramides n’est ce pas ?
Autres coûts soigneusement passés sous silence, les coûts de la recherche nucléaire ne sont pas pris en compte, ils ont été sous-traités aux
CNRS et autres organismes d’états. Tiens comment a été financé le surgénérateur de
Malville extrêmement couteux et abandonné depuis, et d'où viennent les fonds pour ITER à Cadarache (
en zone sismique d'ailleurs !)
Autre coûts marginaux : les coûts de sécurité civile, car il faut une police solide et des institutions très autoritaires pour être sur qu’un avion ou un dingue ne vienne perturber le fonctionnement risqué de ces bombes potentielles. La sécurité nucléaire est la justification d’un pouvoir autoritaire et policier.
Autre mensonge : L’indépendance énergétique ! Cherchez un peu où se trouvent
les mines d’uranium ?
Encore un mensonge : Cela ne dégagerait pas de CO2 ? A votre avis comment extrait-on de l’uranium ? Comment transporte-t-on les minerais ? Comment l’épurons-nous pour en faire un combustible utilisable ? Cherchez combien de tonnes de minerais il faut manipuler pour trouver un kilo d’uranium. Vous serez surpris, et ne me dites pas que cela se fait sans coût, ni dégagement de CO2 ce sont des mensonges !
Vous voulez encore des mensonges ? L’électricité serait la moins chère ? Oui tiens pourquoi… Parce que non seulement les coûts sont assumés par d’autres sources, mais aussi parce que ceux qui extraient l’uranium pour nous, travaillent dans des pays où ils sont payés à coup de monnaie sans valeur sous des dictatures amies! Notre bas prix électrique est financé par leurs bas salaires !
Tiens au fait une vérité: Le nucléaire crée des emplois ! C’est vrai, surtout d’ailleurs dans l’intérim, l’avantage est que l’intérimaire est
« de passage », il retourne discrètement se mélanger à la population, pratique pour ne pas pouvoir réaliser des statistiques médicales sur
les conséquences de leurs passages en zones sensibles. Entendu à la TV, un responsable politique découvre qu'il y a jusqu'à huit niveaux de
sous-traitance empilés! Comment pourrait-être possible la moindre statistique dans un tel contexte ?
Une autre vérité: l’électricité est abondante, c’est vrai, et même tellement vrai que toute la commercialisation d’EDF a consisté à pousser à l’utilisation des chauffages électriques et autres gadgets gros consommateurs d’électricité, car l’inconvénient est qu’une fois en route une centrale ne se freine pas come cela or la consommation des usagers est très variable, alors ils en sont venu à pomper l’eau au fond des vallées pour remplir des barrages en altitude pour épuiser les trop pleins électriques. Rendement résiduel je crois qu’il reste 10% au maximum de la production initiale. Trop d’électricité quelque part ? Alors il faut la transporter, visez l’esthétique de ces lignes à très haute tension, qui balafrent la France ! Tiens au fait leurs coûts sont-ils imputés au nucléaire ? Les répercutions sur la santé des riverains sont-elles étudiés ?
Quelques scénarios envisageables :
Une petite météorite mal placée, moins probable mais moins parable qu’un avion mal entretenu ou mal intentionné, juste sur la centrale au sud de Paris, (il y a beaucoup d’avions dans ce coin !) et c’est l’air comme l’eau de Paris qui deviennent dangereux. Je doute qu’on puisse trouver beaucoup de liquidateurs à la fois très compétents et prêts au sacrifice suprême pour sauver Paris.
Une jolie vague de froid, tiens comme en 1956, ce n’est pas vieux ! L’eau gèle, difficile de pomper de la glace, et l’eau gelant dans les tuyaux les fait éclater. Oui il serait possible d’ouvrir les vannes pour sortir l’eau trop chaude du réacteur pour dégeler la glace trop froide du fleuve, sauf que cela n’est pas prévu. Comme ces centrales japonaises qui manquent d’électricité à coté d’un réacteur censé en produire et qui s’emballe.
Une guerre, invraisemblable ! En êtes vous si sur ? Réfléchissez la dernière chez nous a moins d’un siècle, et combien de pays de par le monde en vivent encore ? Le plus ancien et le pire mal des hommes aurait-il disparu de chez nous tout d’un coup ? Et là pas besoin de transporter la bombe, elle est déjà sur place, moins violente c’est vrai mais autrement plus redoutable et à très long terme en prime !
Beaucoup plus vraisemblable une crue millénaire du Rhône.
L’histoire récente en raconte quelques unes particulièrement agressives et les archives sont fort biens tenues, sauf que
nous avons tellement modifié les paysages qu’elles ont perdu toute faculté de prédiction.
Chaque centrale posée près du fleuve pour profiter de l’eau abondante va devoir utiliser une eau très boueuse et chargée de détritus, tiens
c’est exactement comme un tsunami, avec en prime un effet domino, car la première centrale touchée va relâcher des eaux
radioactives que la suivante va devoir utiliser faute de mieux, et ainsi de suite (
il y en a cinq !) !
Avez-vous vu combien de centrales dans le couloir rhodanien ? Au Japon l’océan a
l’avantage d’un certain pouvoir de dilution, mais notre Rhône est loin d’avoir ce pouvoir. Bouquet final, à l’arrivée
tout se retrouve en Méditerranée, une des mers les plus fermées et les plus entourées de peuples qui soit ! Ah oui un petit
coup de mistral la dessus et c’est toute la Provence qu’il faut évacuer, vers où au fait c’est prévu ?
Inversement, une sécheresse peut conduire à un manque d’eau de refroidissement. Cela s’est déjà produit et pour parer
tout risque les règles définissant les limites de température d’eau de rejet afin de préserver la vie dans les rivières, ont
été immédiatement oubliées. C’est vrai qu’une centrale qui surchauffe est plus grave qu’un écosystème qui meurt. Mais
réfléchissons sur ce que cela pourrait donner dans la vallée du Rhône. Une eau relâchée trop chaude par la première centrale, conduit à l’eutrophisation du fleuve: Poissons morts, algues vertes qui pullulent, dégagements de gaz. Oui ce n’est pas très agréable, et plutôt triste sans plus. Mais la seconde centrale va devoir se refroidir avec ce bouillon de culture ! Comment vont fonctionner ses filtres ? Ses rejets seront encore plus chauds, le phénomène s’aggrave encore pour la troisième centrale… Rappel il y en cinq ! Cela ne se produira pas aussi brutalement qu’une crue, mais risque quand même de créer de grandes difficultés, surtout si la décision tarde à être prise, le choix sera entre énergie ou nourriture l’agriculture réclame aussi sa part d’eau surtout en cas de sécheresse! Comment trouver assez d’eau en urgence pour refroidir une centrale quand tout le monde en réclame pour raison vitale et qu’elle manque !
Bon j’arrête le catastrophisme sinon vous ne dormirez plus de la nuit, vous allez rêver d’un barrage qui craque
avec ou sans secousse sismique comme à Malpasset, ou tout bêtement d’un glissement de terrain comme au Petit-Clamart,
les anciens s’en souviennent, ou encore plus simple, un technicien qui piète les plombs et envisage de ne pas se suicider
tout seul !
Confirmation ! je suis pas seul à y penser, voici un article du canard enchainé du 18-05-2011 qui relève la même idée :
Autre information: Allez lire sur cette page comment sont construites, en toute illégalité, ces centrales nucléaires de "haute sécurité" par des travailleurs non déclarés ! !
Autres informations (Merci au journal CQFD mai 2011): - La vallée du Rhône est sismique: région de Montélimar, 6 (échelle Richter) en 1772, 1773, 1873, 1901. Le tricastin est construit pour résister à 5.2, or en 1909 à Lambesc (Bouchesdu Rhôle) il y a eu 6.2 !
A ne pas raconter aux enfants n'est ce pas ? Quoique...
Triste GAG !
Dire que je passais pour délirant à vouloir tenter de prévoir tous les incidents nucléaires possibles, et bien la réalité dépassera
toujours nos imaginations, la preuve je la découvre à l'instant sur le site de libération:
Une centrale nucléaire écossaise fermée pour cause d'invasion de méduses
Je reproduis
l’article car il passera un jour aux oubliettes :
Les deux réacteurs d’une centrale nucléaire du littoral écossais ont été fermés à titre de précaution à la suite d’une invasion de méduses qui menaçaient d’obstruer le dispositif de refroidissement par l’eau de mer, a indiqué jeudi l’opérateur, EDF Energy.
La fermeture temporaire des deux unités de 640 mégawatts de la centrale de Torness est intervenue mardi en fin d’après-midi. «Le public n’a à aucun moment été mis en danger» et l’incident a été «sans aucun impact sur l’environnement», a précisé un porte-parole d’EDF Energy, filiale britannique du groupe français EDF.
Pareils incidents dus à une prolifération de méduses, d’algues et d’autres débris marins «ne sont pas rares», a-t-il fait valoir.
Les opérations de nettoyage des filtres envahis se poursuivaient jeudi.
Les températures plus élevées que la moyenne ces dernières semaines en mer du Nord pourrait expliquer la surabondance de méduses.
Début juin, des techniciens d’une autre centrale nucléaire d’EDF Energy, à Hinkley Point, avaient dû intervenir pour dégager un phoque gris de l’Atlantique coincé dans le système de refroidissement où il chassait les poissons. Le mammifère marin a été relâché sur une plage voisine du sud-ouest de l’Angleterre et l’activité de la centrale n’a pas été affectée.
(Source AFP)
Alors que faire ?
Un gentil référendum, ou le citoyen moyen va dire oui ou non à une question soigneusement ambigue de politiciens
soucieux de leurs prérogatives, qui de toute façon ferons ce qu'ils veulent après (ils l'ont bien fait pour le traité européen) ?
C’est dans une situation comme celle là qu’on comprend tout de l’absurdité du système des référendums, comment répondre OUI ou NON à une question aussi complexe que celle là, surtout que je connais nos politiciens pour savoir tourner la question afin d’obtenir la réponse de leur choix.
S’il faut passer par un référendum, je propose de l’organiser autrement :
Plutôt que dire oui ou non à une question prédéfinie, je propose que le choix porte entre différentes propositions. Ainsi AREVA pourrait faire
la sienne, chaque partis ou associations pourraient aussi faire les leurs, je suis convaincu que la recherche d’un résultat gagnant poussera chacun à débattre de façon à rassembler le maximum de sympathisants.
Au bout du compte, nous aurions un vote entre différentes solutions proposées issues elles-mêmes de débats internes à chaque tendances.
Ne serait-ce pas plus démocratique ?
Mais nous aurons besoin d’électricité ! A oui alors réfléchissons d’abord pourquoi faire, si déjà nous retirons de ces besoins tous ces gaspillages honteux c’est déjà cela de gagné. Ensuite, laissez l’imagination envisager milles solution locales, les vents, les vagues, les marées, le biogaz, les rivières, le solaire, le bois même, jusqu’à pédaler s’il le faut, les populations savent trouver dès qu’on la laisse s’exprimer, dès qu’un consortium quelconque ne cherche pas à s’approprier l’exclusivité et les revenus au prix de gigantismes aussi laids que dangereux.
Pour remplacer le nucléaire : De la démocratie, de l’imagination, des productions localisés, et surtout du bon sens, enfin !
Trouvé sur le NET
Illogismes économiques
La Chine a signé l'achat de deux centrales EPR avec des conditions drastiques: 50% de rabais sur le prix des deux centrales,
l'accord de devoir révéler les secrets technologiques de l'EPR à son partenaire chinois ainsi que plus de la moitié de la
production de la nouvelle mine d'uranium nigérienne pour les 25 prochaines années.
Autre observation : Areva nous parle de son action au japon mais cesse toute information depuis le 19 avril !
Nous sommes le 22 juin que se passe-t-il ?
Une image à propos des probabilités de risque en industrie nucléaire:
Le joueur de roulette russe disait :
La probabilité que la balle de mon barillet arrive en face du canon n'est pas nulle mais ce risque rapporte tellement !
Il se l'est répété aussi longtemps qu'il a pu au point d'en arriver à en être convaincu.
C'est vrai qu'il a eu raison... de son vivant !
19-07-2011 - Encore mieux pour faire des économies: Filer nos poubelles aux autres !
"L’exportation de déchets vers des pays tiers est autorisée, mais sous conditions. Décision du Conseil Européen adoptée le 19 juillet 2011 (profitons des vacances !)
Citation d'un paragraphe inquiétant autorisant l'export des déchets nucléaires !
... L'exportation de déchets vers des pays tiers est autorisée dans des conditions qui se veulent très strictes et contraignantes : le pays concerné doit disposer d'un centre de stockage définitif en service à la date d'expédition des déchets. Les centres de stockage des déchets de haute activité doivent être, selon la définition adoptée au niveau international, des installations en couche géologique profonde. Les centres de ce type n'existent pas partout dans le monde et aucun n'est en cours de construction en dehors de l'Union européenne. En l'état actuel de la technique, il faut au moins 40 ans pour en concevoir un et le construire.
Les directives actuelles de l'Union européenne sur l'expédition du combustible usé et des déchets radioactifs interdisent déjà expressément l'exportation vers les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ainsi que vers l'Antarctique.
Dans la proposition initiale qu’elle avait mise sur la table le 3 novembre 2010, la Commission préconisait une interdiction totale des exportations. Le 23 juin 2011, le Parlement européen réuni en session plénière a voté en faveur de cette proposition. Toutefois, la base juridique de cette directive étant le traité Euratom, son avis n'est demandé qu'à titre consultatif et n'est donc pas contraignant. La décision finale appartient au Conseil.
Le Luxembourg, qui voit dans cette directive "une avancée importante", s’est cependant abstenu lors du vote
Mais c’est cependant en raison de ce point précis que les délégations autrichienne, luxembourgeoise et suédoise se sont abstenues lors du vote du 19 juillet 2011. Dès le 8 juillet 2011, jour où le sujet a été discuté et voté au COREPER, les délégations de ces trois pays avaient fait une déclaration commune dans laquelle elles soulignaient l’importance qu’elles accordaient au fait que l’UE se montre plus ambitieuse en matière de gestion des déchets radioactifs et du combustible usé.
La directive leur apparaissait à ce titre comme "une avancée importante" et les trois Etats lui reconnaissaient "une valeur ajoutée sur de nombreux aspects". Mais l’Autriche, le Luxembourg et la Suède regrettent que la Communauté n’ait pas été en mesure de "confirmer ses pleines responsabilités sur ses propres déchets radioactifs et son combustible usé en acceptant des possibilités d’exporter ses déchets pour être traités".
Günther Oettinger, membre de la Commission responsable de l'énergie, a salué l’adoption de cette directive comme "une avancée majeure pour la sûreté nucléaire dans l'Union européenne". "Après des années d'inaction, l'Union européenne prend pour la toute première fois des engagements concernant le stockage définitif des déchets nucléaires", s’est-il félicité. La Commission surveillera attentivement la mise en œuvre de la nouvelle directive, notamment les progrès réalisés dans la construction des centres de stockage des déchets radioactifs et du combustible usé et, le cas échéant, des exportations de matières radioactives. Mais le commissaire a aussitôt été critiqué par le groupe parlementaire des Verts au Parlement européen qui estiment qu’il devrait retirer sa proposition dans la mesure où, selon Rebecca Harms, "il ne reste rien des objectifs ambitieux que le Commissaire Oettinger s'était fixés".
Et après on vous dit que l'électricité nucléaire est bon marché et sans risques.