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Brouillons pour une constitution

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Argent liquide et désertification :

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Je trouve particulièrement bien, trouvée l'expression argent liquide...

En effet comme l'eau l'argent a tendance à aller vers le point le plus bas de la solidarité humaine. Ainsi plus quelqu'un est riche, moins il a de frais, les banques lui font des flux, plus besoin de surtaxer ses achats par des taux de crédits, et c'est même à lui dont l'argent bien placé rapporte sans rien faire, lui pour qui les affaires lui deviennent faciles car il inspire confiance, etc... Résultat les pauvres deviennent de plus en plus pauvre, les riches de plus en plus riches, même à niveau de compétences égales.

L'origine de l'argent est la valeur
[ lien : "www.trazibule.fr/travail-argent.php" ] produite par le travail, l'ensemble de la population est active (salarié ou non, même la personne inactive exécute des taches utiles au moins pour lui-même et sa famille). Je compare cette valeur de travail à la pluie répartie sur tout le territoire, mais la traduction monétaire de ces travaux s'exprime en argent "liquide" (même stocké dans une banque), il est alors libéré de son rôle d'irrigation et soumis à la gravitation économique : L'argent va vers l'argent, comme l'eau va à la rivière. Plus le débit est grand plus la vallée se creuse, plus l'eau se rassemble. C'est exactement le principe de la désertification, quand plus rien n'arrête les flots l'érosion devient catastrophe, la terre est ravinée, les torrents en deviennent d'autant plus violents et le processus s'amplifie.

Comment contrecarrer ce processus naturel ? En s'inspirant de la lutte contre la désertification !

Que font les hommes, ils pompent dans les fleuves pour irriguer, de même qu'ils taxent les fortunes pour redistribuer dans les zones déshéritées. Ils créent des barrages pour interrompre les flots, de même ils créent des lois pour limiter certains transfert de capitaux. Ils créent en travers des pentes des systèmes pour empêcher le ravinement, retenir l'eau et recréer de petits systèmes locaux de répartition de l'eau. C'est ce dernier point qui ne s'applique guère en économie, à part la création de systèmes d'échanges locaux (S.E.L.) qui se créent spontanément et sont combattus en général par les autorités dès qu'ils acquièrent une certaine force, concurrente de la leur.

Comment la nature lutte-t-elle spontanément contre la désertification ? En utilisant l'écologie et l'adaptation, des plantes (ex : cactus, herbes, arbres), des animaux (ex : vers de terre, fouisseurs, insectes,...) vont retenir l'eau et la terre pour créer des systèmes écologiques spécifiques à toutes les situations. Seulement l'homme veut s'approprier ces systèmes à son profit (ex. : élevage du mouton,... ) et cette réaction de défense écologique spontanée, est rompue.

On peut faire ce parallèle avec l'économie. Comment alors rétablir ces systèmes économiques locaux qui assurent la survie des populations isolées, et bloquer ce ravinement violent de circuits monétaires, aspirés par les grandes fortunes et les grands groupes industriels ?.Il faut favoriser une forme de libéralisme local, contrant le libéralisme capitaliste qui ne connaît pas de limites. Je propose de permettre l'émergence de ces systèmes locaux contre la désertification économique. Pourquoi les systèmes d'échanges locaux (S.E.L.) sont-il combattus par le pouvoir en place malgré toute la dynamique économique qu'ils engendrent en général ? Je pense pour trois raisons :

Comment concilier l'ensemble ?
Les lois économiques s'appliquent en général à toute l'économie (exemple : La TVA), si déjà ces lois pouvaient être progressives avec des variations continues (Surtout ne pas créer d'effet de seuils) depuis le petit artisan individuel jusqu'à la multinationale, les règles doivent évoluer.

Ensuite pourquoi cette monnaie locale supplante si facilement la monnaie nationale, malgré son peu de crédibilité et souvent une absence de garantie réelle, peut-être parce qu'elle au moins ne disparaît pas dans ces gouffres sans fonds que sont les grands groupes financiers et reste à circuler sur place pour la plus grande santé des échanges.

Si cette supposition est juste, cela voudrait dire qu'il est nécessaire d'imposer que la circulation de l'argent soit égalitaire, il n'est pas normal qu'on ne prête qu'aux riches, précisément ceux qui n'en ont pas besoin, cela accroît le ravinement financier. Le système bancaire deviendrait alors un service public, pas une entreprise privée lucrative, l'état a pour rôle
[ lien : "www.trazibule.fr/role-de-l-etat.php" ] de définir son action et ses priorités, a href="monnaie.php">l'argent se doit d'être réparti sur toutes les zones, comme l'irrigation arrose le plus grand territoire possible. Je doute cependant que ce genre de réforme soit accepté par les grandes banques privées qui ont acquis un tel pouvoir qu'elles ne laisseront plus passer aucune loi restreignant leur liberté et leurs profits.

Donc laisser possible l'émergence d'une monnaie locale reste une solution envisageable. Quitte à définir un taux de change avec la monnaie officielle. L'existence de la concurrence de ces monnaies concurrente aura en plus l'effet d'obliger la monnaie officielle à une certaine rigueur et ne pas se laisser aller dans les excès actuels de crédits ou d'accumulations.

Comment l'état peut-il financer ses services locaux d'une zone qui ne paye pas sa TVA ? Si les statuts des S.E.L. sont officialisés et acceptés, il serait possible alors pour l'état par contrat avec ces systèmes locaux de demander une contribution de TVA proportionnelle au volume des échanges. Cela est réalisable quand on sait que les S.E.L. sont souvent gérés par informatique.

Si ces S.E.L. sont reconnus, payent leur TVA créent et gèrent leur propre monnaie, il reste à régler le problème d'autorité de l'état : Supposé qu'un tel système dérive et se spécialise dans la production de denrées illicites ! Il faut donc qu'au même titre qu'un citoyen un système économique local s'engage à respecter la constitution donc reconnaisse l'autorité du gouvernement. Il faut mettre en place un contrat
[ lien : "www.trazibule.fr/contrat.php" ] entre l'état et les systèmes locaux ou chacun s'engage à respecter la règle du jeu constitutionnel. C'est exactement la notion de nationalité
[ lien : "www.trazibule.fr/nationalite.php" ] proposée par cette nouvelle constitution, droits acquis par la constitution, devoir de respect des lois et de contribution économique. En cas de dérive ou de rupture de contrat, le système est alors juridiquement attaquable, avec toutes les conséquences possibles des décisions de justice.

Proposition :

Les systèmes d'échange locaux sont autorisés, suivant un contrat qui prévoit :

Page écrite le 27-02-2007

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