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Il existe déjà actuellement une base minimum de retraite vieillesse acquise
par tous les citoyens même pour ceux qui ne travaillent pas, (solidarité,
minimum vieillesse).
Je propose qu'à partir de chaque feuille de paye cette base augmente
proportionnellement , ainsi à tout moment le travailleur sait donc le montant
exact de la retraite qu’il pourra toucher s’il s’arrête. A lui de décider
d’arrêter ou même de reprendre le travail s’il veut augmenter le montant de
sa retraite.
Par contre le calcul de l’imputation de cette augmentation se fait en fonction
de l’age du travailleur. Si un travaille s’arrête par exemple au bout d’une
année la proportion d’augmentation de sa retraite se répartissant sur une
très longue espérance de vie sera très faible. Par contre s’il travaille une
année par exemple après 60 ans cette augmentation devient très sensible sur
sa retraite car elle s’applique sur une période d’espérance de vie beaucoup
plus courte.
Ainsi il devient facile sans aucune obligation, d’inciter les personnes à
travailler plus longtemps s’ils le peuvent (et si elles trouvent du travail
mais c'est là un autre problème).
De plus un travailleur peut même à tout moment de sa vie s’arrêter volontairement
ou non (chômage) pendant une période et toucher sa « retraite » (je préférerais
le terme « allocation d’inactivité ») la notion de chômage étant remplacée par
cette notion moins péjorative d’inactivité. Retraite, RMI, ou chômage prenant
un même statut: "en inactivité".
Tout citoyen aurait donc une base mensuelle minimale de revenu jusqu’à la fin
de sa vie, et chaque fois qu’il travaille, il augmente cette base mensuelle,
d’autant plus qu’il est plus âgé.
Lorsque ce citoyen retrouve du travail, ce revenu minimum d’inactivité peut
être mis au crédit de l’employeur, via la «ligne
sociale»
[ lien : "www.trazibule.fr/ligne-sociale.php" ] dans le compte des entreprises. Cela lui permettra de
mieux payer l’embauché, et cela pousse les entreprises à favoriser le travail humain.
Ainsi cela permet de ne pas avoir le blocage actuel où un salarié peut se
retrouver à refuser un travail quand son chômage lui rapporte plus. Quel
que soit le travail proposé, il aura tout intérêt à le prendre car il gagne
un salaire forcément supérieur à son revenu d’inactivité, et qu’en plus il
augmente ce revenu pour quand s’il se retrouvera sans emploi ou au chômage.
Effectivement cela fait beaucoup de fonds à trouver, mais le prélèvement
des fonds nécessaires pour financer cette base peut se faire via la
T.A.C. (cliquez pour voir cette proposition)
[ lien : "www.trazibule.fr/tac.php" ],
et non par prélèvement sur les salaires. De plus cette proposition entrainant
une embauche beaucoup moins chère pour les entreprises, le plein emplois est
retrouvé et l'incitation au travail grandement relancée.
Ce système «revenu d’inactivité» / «T.A.C.
[ lien : "www.trazibule.fr/tac.php" ]» /
«ligne sociale
[ lien : "www.trazibule.fr/ligne-sociale.php" ]» / et la
«proposition technique suggérée
[ lien : "www.trazibule.fr/monnaie-technique.php" ]»
pour les échanges monétaires crée un système cohérent qui aboutit à une très
grande simplification des échanges économiques et une dynamisation de la
solidarité sociale. Une participation de tous sans exception à cette
solidarité, la fin du travail non déclaré et un retour au plein emploi,
sans enlever les avantages acquis chers aux salariés.
Reste à réfléchir pour le cas des revenus non salariés, comment en tenir
compte pour le revenu d’inactivité ? Je pense que dans ce cas il faut que
le bénéficiaire des revenus s’oriente vers les solutions des caisses privées.
Sans préjudice de ce qu’il a acquis dans le système public.
Reste aussi à mettre en place un système de gestion des revenus sociaux
générés par la T.A.C.
[ lien : "www.trazibule.fr/tac.php" ] qui ne doit pas se mélanger
aux revenus de l’état, comment mettre rigueur et transparence dans la
manipulation de ces sommes qui agit, qui contrôle, qui sanctionne les
dérives ? Cela reste à réfléchir, mais ce ne peut pas être pire que la
gestion actuelle des fonds sociaux qui sont très mal contrôlés.