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Brouillons pour un projet de constitution

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A propos des prêts bancaires.


Juste une petite supposition :

Supposons que les états trouvent un moyen et réussissent à rembourser toutes les dettes qu’ils ont contractées. Les banques, les fonds de placements, les fonds souverains, etc.… qui sont déjà très riches en capitaux récupérerons toutes leurs mises. Mais ils en feront quoi ? Car en fait leur but est bien de prêter cet argent pour pouvoir encaisser des intérêts. Alors si les états n’empruntent plus, que deviendra toute cette masse monétaire inutilisée ? Il n’existe guère de clients assez volumineux pour emprunter des milliards de dollars. Vu la concurrence des offres multiples et la rareté des clients, l’établissement qui réussira à placer un prêt sera celui qui aura fait un taux quasi nul voir négatif !

"Prêter à un taux négatif c’est ridicule, puisque le préteur perd de l’argent !"
"Ah oui ? Sauf si en le faisant il perd moins qu’en ne le prêtant pas du tout !"

Alors il leur restera le choix de les dépenser, mais un tel afflux monétaire sur les marchés générerait une inflation gigantesque. Sans pour autant relancer la consommation populaire, car ce seront toujours les mêmes qui achèteraient, ils pourraient s’approprier toutes les terres, tous les bâtiments, toutes les usines. Mais là aussi pour en faire quoi car une usine aussi efficace soit-elle a besoin de clients. L’inflation étant et l’absence de redistribution de cette monnaie les privera de cette clientèle nécessaire leurs usines leur coûteront des fortunes à entretenir pour rien. Leurs logements ne trouveraient pas de locataires. S’approprier les terres agricoles pour les mettre en affermage ne serait plus guère rentable vu l’arrêt économique engendré par les déséquilibres monétaires. Même si les gens seront toujours obligés de se nourir ce n'est pas cela qui nourrira des financiers.

S'approprier une entreprise quelle qu'elle soit, impose d'être propriétaire de sa gestion et de ses résultats, les banques sont bien placées pour savoir que ce ne serait pas une très bonne affaire pour elles.

Alors messieurs les financiers, bravo c’est merveilleux, vous avez tout pris, vous êtes les plus forts ! Mais cela vous avance à quoi en fin de compte, si à cause de cela on licencie dans le privé, on licencie dans le public, on réduit tous les investissements, on gèle les fonds au collectivités locales, bref l'économie s’arrête?

Exemple avec les sub-primes vous aviez trop prêté, ce qui vous a ennuyé finalement c’est peut-être moins le risque de ne pas récupérer vos fonds que la peur panique de n’avoir plus personne à qui prêter !

Quand un très pauvre doit de l’argent à un très riche, la morale voudrait que le prêt disparaisse: A quoi bon enrichir encore le très riche et appauvrir encore plus le très pauvre ? Surtout qu’après le très riche n’aura qu’une exigence prêter encore au pauvre pour encore plus s’enrichir !

Dans la notion de prêt à intérêt, les intérêts sont censés couvrir le service rendu et le risque de ne pas être remboursé. Mais quand le risque disparait couvert par une assurance, il ne reste plus que le service rendu. Or ce service existe-t-il ? Humainement parlant aucun, le prêteur n’agit pas il se contente de dire « oui » ou « non ». L’argent qu’il prête ne lui est d’ailleurs d’aucune utilité puisqu’il est disponible pour ce prêt. Quelle valeur de service fixer pour le fait de dire «oui ou non» pour prêter quelque chose dont on ne se sert même pas ? Le pire c’est quand en plus ces banques prêtent un argent qu’elles ne possèdent même pas ! Elles font payer le service de leur renommée et de leur monopole. Si ceci n’est pas de l’abus de pouvoir, qu’est ce qui peut bien être de l’abus de pouvoir …

Si j'étais chef d'état je crois que j'emprunterais un maximum en pariant que quasiment rien ne sera à rembourser car une inflation de grande ampleur, enlevera toute valeur à la monnaie !

Page écrite le 20-05-2010

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