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Conséquence de notre système économique

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Vers une stabilisation de l'équilibre entre richesse et pauvreté


La gestion actuelle de l’économie conduit à dessiner une courbe de l’enrichissement des ménages qui ressemble à une courbe en cloche, issue de la mentalité d’égoïsme immédiat qui régit nos principes et législations gérant notre économie actuellement. (abcisse: "niveau de vie", ordonnée "difficulté d'action")




Ainsi il est plus facile de tomber dans la pauvreté pour celui qui est en difficulté ou de tomber dans la richesse pour celui qui a eu la chance d’avoir les bons atouts au bon moment, que de rester stables au niveau du revenu moyen, en visant seulement une qualité de vie.

Il serait déjà nécessaire de construire une économie qui inverse cette courbe par une compréhension et l’application d’une règle économique qui admette enfin que l’économie doit être une science de l’équilibre des échanges pour en assurer leur durée à long terme.

Ainsi les ménages seraient poussés à revenir à ce point d’équilibre entre riches et pauvres, la richesse devenant possible et méritée que par un effort réel et permanent nécessitant de réelles compétence, la pauvreté n’étant plus une déchéance inéluctable soumise aux seules aléas de la vie, quelque que soit le efforts entrepris.

Corriger cette tendance actuelle nécessite à mon avis une réforme en profondeur de nos principes et lois sociales politiques et économiques. Ceci est à entreprendre en urgence d’autant plus que notre système économique démontre aujourd’hui son injustice et son absurdité.

Il y a des pistes pour cela, en voici quelques ébauches :


Face à cette courbe décrivant cette instabilité des ressources conduisant à une mauvaise distribution des richesses aggravée de conséquences désastreuse au niveau de l’environnement, il semblerait logique de réfléchir à inverser ces pratiques pour arriver à une courbe où le point médian ne soit pas une instabilité mais au contraire le point de plus grande stabilité.

Il n’est pas logique par exemple qu’une personne tombant dans la pauvreté se retrouve face à la collectivité à payer des taux bancaires ou des pénalités de plus en plus lourde pour tout d’un coup passer à une prise en charge comme si le taux payé dans ses échanges avec la société passait d’un coup du barème le plus élevé au taux -100% négatif absolu : Le don. Il devient rigoureusement impossible alors de faire marche arrière face à une telle rupture dans les rapports sociaux. Celui qui travaillait de plus en plus durement pour gagner sa vie de plus en plus pauvre devient d’un coup inactif et pris en charge sans besoin de travail, comment ne pas trouver absurde cet illogisme.

Si la courbe était inversée, la société économique serait beaucoup plus stable et ne se déchirerait pas entre très riches de plus en plus riches et des très pauvres de plus en plus à la charge de la collectivité.

Avec une courbe inversée, devenir de plus en plus riche deviendrait de plus en plus difficile, de même plus les personnes sont pauvres plus la solidarité sociale les prends en charge mais en les incitant aux efforts vers un revenu moyen et reconquérir toutes les libertés de choix qu’il permet. Devenir très pauvre doit comme la richesse devenir aussi très difficile.

Des solutions sont possibles.


Exemple un taux d’imposition progressivement de plus en plus lourd en fonction de l’enrichissement, mais surtout sans seuil ni plafond, et un taux de crédit de plus en plus élevé en fonction des montants demandés. Exemple aujourd’hui si quelqu’un emprunte tout l’argent disponible d’une banque il ne reste plus de disponibilité pour les autres, et en plus la banque lui accorde le taux le plus bas ! C’est peut-être apparemment logique dans notre économie actuelle mais illogique selon le bon sens pratique.

Propositions :

C’est effectivement une toute autre mentalité qu’il est nécessaire de mettre en place, fondé sur la solidarité et la collectivité, radicalement opposée à la mentalité actuelle construite sur les notions d’individualité et d’égoïsme.

Exemple :

Des moines voulurent faire faire une course à des enfants d’une peuplade sud-américaine, ils furent très étonnés de voir les plus rapides attendre les plus lents et les aider même pour réussir à arriver le plus vite possible mais tous ensembles !

Je serais très curieux de voir quel est le résultat global d’un groupe (addition de tous les temps de parcours individuels) dans les deux cas, je suis intuitivement convaincu que ces enfants avaient raison, car au moins aucun ne s’était découragé, tous on donné leur maximum. Dans une compétition occidentale, les perdants perdent le gout de l’effort et abandonnent. N’est ce pas ce que font certains chômeurs ou rmistes ?

Oui beaucoup de ces propositions sont totalement irréalistes avec les pratiques actuelles.
Ce sont donc les fonctionnements de base de notre économie qui doivent inscrire dans leurs pratiques ces valeurs sous forme de « bénéfices » poussant la libre entreprise à les rechercher pour mieux progresser économiquement. Exemple : l’embauche considérée en partie au crédit dans la comptabilité des entreprises (voir) ce qui est logique ne serait-ce que pour avoir au moins ses propres salariés comme clients.

Page écrite le 20-12-2008

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