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L'appropriation du monde ses conséquences et peut-être une solution pour s'en sortir.

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Imaginez-vous dans la tête d’un Bill Gates ou d’un Jeff Bezos…


Vous avez tout, mais vraiment tout, les chefs d’états vous font les yeux doux, vous pouvez vous offrir tout ce qui vous passe par la tête, choisir d’aller dans l’espace ou tenter d’acquérir l’éternité…

A peine vous vendez des parts d’une société que chacun se dit s’il vend c’est qu’elle ne vaut rien, et son cours en bourses s’effondre, vous la rachetez à très bas prix et chacun se dit s’il rachète c’est qu’elle a de l’avenir et son cours s’envole, et hop voilà encore d’énormes profits réalisés.

Alors que pensez-vous de vous-même ? Vous vous dites je suis le plus intelligent du monde puisque je sais plus que les autres faire fortune, en oubliant le hasard d’être né au bon moment au bon endroit avec les bons moyens intellectuels et relationnels.

Comment considérer le reste du monde autrement qu’un cheptel à gérer le mieux possible, surtout que vous ne rencontrez plus que vos proches subalternes, obséquieux et intéressés et jamais plus le menu fretin qui trop content de vous reconnaitre ne vous laisserais jamais tranquille.

Même la moindre petite conférence vous rapporterait des sommes monstrueuses.

Que faire de votre vie, la seule agression est celle de l’âge, mais vous pouvez vous offrir un hôpital entier si vous le souhaitez et toutes les greffes d’organes pourront réparer vos faiblesses, il y a 7,8 milliards de donneurs potentiels et vous pouvez user de tous les moyens légaux ou illégaux pour trouver ce qui vous convient.

Vous vivez dans des paradis archi protégés, et tous vos désirs seront exaucés même s’ils sont les pires. Reste à vous choisir quoi faire, jouer avec la planète et s’en considérer comme le seul capable de gérer ses problèmes en contrôlent tout jusqu’au moindre détail en décidant pour les autres de ce que vous jugez bien pour eux.

Imaginez que Bill Gates a par exemple le libre accès à tous vos ordinateurs, votre Windows dépends de lui et il a mis les codes pour cela, il sait très bien aller écrire dans votre machine ce qu’il veut pour vous signifier ne serait-ce qu’une mise à jour, s’il sait écrire c’est qu’il sait lire ce qu’elles contiennent. Sa seule limite serait sa déontologie personnelle, mais quand je constate qu’il nous a vendu par exemple un Pack-Office (Word Excel) pour ensuite nous le louer de force par une mise à jour, je doute se sa probité.

Même les entreprises censées être les plus censées, vont confier toutes leurs données à des serveurs qu’elles ne possèdent pas à des « clouds » où les propriétaires gestionnaires peuvent surveiller à loisir. Même les particuliers vont révéler à Mark Zuckerberg de Facebook toute leur vie intime, lui donnant des possibilités de contrôle et de manipulation dont ils n’ont même pas idée.

Le Web est devenu une toile d’araignée ou règne quelques monstres disposant d’un pouvoir sans aucun contre pouvoir, et nous autres insectes méprisés sommes tombés collés, disponibles à leur vorace appétit.

Se prenant pour de nouveaux dieux, ces messieurs pensent gérer le troupeau mais selon quels critères et vers quel but ?

Leur critère est leur propre expérience de la vie, la concurrence, l’appropriation sans limite, l’égoïsme absolu du profit étant leur morale auto-confirmée comme valable par leur réussite commerciale, que peuvent-il décider pour leur cheptel en s’instituant comme le meilleur modèle, avec une restriction de taille surtout ne pas laisser les autres prendre leur place. Alors la notion de partage leur est totalement étrangère et toute limitation de leur puissance leur semble une agression.

Bill Gates a choisi la santé, le vieux mythe de l’éternité le tente, il s’est donc approprié l’Organisation Mondiale de la Santé et peux influencer les choix de toutes les recherches scientifiques dans ce domaine, son problème est la surpopulation, mais comment réduire cette question sans être tenté de faire un tri de ceux qui sont utiles ou non suivant ses critères. Comme tout bon gestionnaire son but est donc déjà de constituer une base de données fiable, d’encarter tous les citoyens du monde sur le plan génétique et médical, ce qu’on su faire des boites comme Monsanto pour élaborer des races végétales totalement dépendantes de leurs décisions lucratives.

Une épidémie accidentelle spontanée ou provoquée est une opportunité magnifique, vrai ou faux cette idée reste tellement logique qu’elle en est devenu crédible. L’informatique a relié les fichiers de santé l’étiquetage médical de chacun est en place, et soigner les gens ne passe plus par un médecin de quartier disponible et indépendant mais par un produit biologique vendu et quasi imposé. Après avoir pris soin d’interdire les autres solutions ils ont enrégimenté les médecins et les organismes dans des règles et leurs interdits, en les soumettant à des règles économiques dont ils ne détiennent pas les rênes, en allant même jusqu’à menacer ou ridiculiser ceux qui ne suivent pas ces rails imposés.

Les états ont été chargé de gérer cette épidémie, conseillés par des lobbys les ayant rendus totalement dépendants, et au lieu de rassurer et de soigner les gens, ils ont justifié leurs choix par une propagande de grande ampleur où tout est accumulé pour générer une peur collective de grande ampleur poussant les plus crédules à soutenir mordicus toutes ses décisions même les plus illogiques mêmes contradictoires. Heureux d’y glaner un peu de pouvoir les dirigeants des grands pays du monde ont suivi cette logique sans se rendre compte qu’eux-mêmes se retrouvaient affaiblis dans leurs décisions par leur obligation de soutenir une économie qu’eux mêmes avaient précisément mises en difficulté par leurs décisions devenant le serviteur des entreprises.

Rien de démocratique dans ces processus, rien d’altruiste, rien de philosophique ou de culturel, juste la puissance du fric et la légalisation de l’autoritarisme, la disparition du respect de la compétence face aux exigences de l’influence.

Quand les choix de nos modes de vie découlent totalement du mode de vie des plus rapaces, nous faisons de notre monde un troupeau bêlant sa soumission au mépris de toute intelligence.

Que faire contre une telle dérive dangereuse pour la planète comme pour les civilisations ? Tout cette architecture repose sur une dictature monétaire elle-même fondée sur la confiance que nous accordons à ceux qui émettent la monnaie qui sont les mêmes que ceux qui en font commerce caricaturant le plus grand conflit d’intérêt de tous les temps. Observons nos vies familiales, nos échanges de services autour de nous, et même l’enseignement des tribus primitives qui ont su depuis la nuit des temps à survivre aux pires prédateurs, apprenons à découvrir les générosités spontanées qui s’expriment dans nos associations et tirons en la leçon : Ce ne sont pas les échanges commerciaux qui crée le vrai bonheur mais les échanges humain, organisons une économie du don, donnez ce que vous savez faire et acceptez ce qu’on vous donne. Oui il y aura des profiteurs, allez même s’il y a dix pour cent de tricheurs nous perdrons dix pour cent de notre travail ? Et alors ? A compare au 20% de TVA d’un échange commercial nous y gagnons encore. Au lieu d’en tirer un profit nous y gagnerons une reconnaissance, c’est quand même une valeur d’une toute autre dimension !

N’oubliez pas que la monnaie n’a plus aucune valeur réelle, en réalité elle n’est que l’orientation d’un électron dans une mémoire informatique dans la mémoire électronique d’une banque. Votre argent ne vous appartient plus il est disponible au gré des décisions de votre banquier, la preuve tentez de vider votre compte pour en récupérer l’intégralité en espèces, à la rigueur si vous été le seul vous pouvez y arriver mais si nous sommes nombreux les banques ferment immédiatement !

La seule valeur réelle est ce que vous produisez et ce que vous offrez, le seul bénéfice est la reconnaissance que votre action provoque autour de vous. La première revendication de beaucoup de salariés est de voir leur travail reconnu la rémunération n‘étant actuellement que la mesure de cette reconnaissance, puisque c’est le seul langage actuel pour l’exprimer.

Le respect de nos pires prédateurs qui détruisent notre monde par leurs échanges commerciaux pipés par des lois écrites à leurs profits et une morale à leur image doit d’urgence être remplacé par le respect de nos échanges humains non monétisés et mesurés à l’aune du respect des autres. Oublier la concurrence pour offrir la générosité. En finir avec le profit maladif immédiat pour choisir le respect des échanges humains équilibrés par la reconnaissance.

Ce n’est pas nouveau c’est ce que nous enseignent les lois de l’écologie qui depuis la nuit des temps ont permis à tous les être vivants pourtant si différents de vivre ensemble, chacun se contentant de sa part, dans un équilibre des échanges assuré par la plus grande diversité possible, à l’opposé du modèle parfait normalisé imposé à tous prétendant optimiser les profits par la concurrence.

Page écrite le 26/12/2021



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