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Chacun a des relations de voisinage avec son entourage proche. Même si des voisins des déchirent, il est rare que cela s’étende à l’ensemble
de la communauté.
Même à travers les frontières les plus strictes les relations de voisinage ont réussi à se faire : Exemple, malgré le mur de Berlin des familles ou
des amis ont réussi à communiquer un peu par-dessus ce mur.
De proche en proche toute l’humanité est liée par les relations de voisinage.
Mais certains trop éloignés ont des intérêts si divergents qu’ils arrivent à déchirer ce tissu social, cette déchirure devient frontière. Rien sur le plan
géographique ne la justifie en général, ce sont des rapports de force qui justifient son emplacement. Les frontières de tous ordres finissent par
définir des communautés. Quand chaque communauté se laisse diriger par ses extrêmes, la déchirure totale : la guerre, est proche.
Aucune guerre n’a enrichi le vaincu, rares sont celles qui ont enrichi à long terme le vainqueur, il y a toujours un troisième larron pour récupérer le
bénéfice du conflit.
Pour éviter un conflit, il est nécessaire que les centres de gravités de chaque communauté, leur pouvoir, soit le moins éloignés possibles.
Mais lorsqu’un conflit existe chaque communauté se cristallise sur ses options les plus extrémistes seule
logique pour être sûr de gagner et plus la guerre continue plus ces options se renforcent ne serait pour
ne pas avoir pas tant souffert pour rien, alors ce sont ces forces radicalisées qui justement ont tout
intérêt à maintenir le conflit actif pour garder ce pouvoir inespéré en temps de paix.
Les modérés sont étiquetés comme les pires des traîtres alors que ce sont eux qui pourraient
recréer la continuité des relations. (je pense à l'exemple Israël/Palestine.)
C’est ainsi que les conflits ne s’arrêtent souvent que par épuisement total des deux acteurs ou
la destruction significative de l’un d’entre eux. Seulement ensuite les modérés pourront refaire
entendre leur voix. Mais reconstituer la continuité de la trame des voisinages avec tous les deuils,
haines et soif de vengeances engendrées nécessitent alors une très grande patience.
Une des meilleures forme de résolution de ces haines est quand une communauté peut mettre en jugement
ses propres fauteurs de guerre. En désavouant et sacrifiant l’un des siens elle éteint grandement
la soif de vengeance de l’ennemi.
Ces principes sont valables à tous les niveaux et je crois constater que la pluspart des problèmes
sociaux naissent sur une frontière, une disparité, une discontinuité dans une région, une loi ou un règlement.
L’important est donc en premier lieu de ne pas générer de rupture dans la trame des liaisons de
voisinages, qu’une continuité des relations soit sans faille. C’est une des raisons pour que toutes
lois et réglementation ne génèrent aucun seuil ou rupture dans cette continuité.
C'est à partir de ce même principe, que tout contrat risquant d'oposer deux parties et donc de
générer un conflit doit être dès l'origine liés au choix d'un arbitre librement accepté par les deux
parties dont le rôle sera d'assurer la validité et le respect du contrat et de maintenir ensuite une
relation sereine.
C'est également à partir de cette idée que je propose un système électoral en "continu" pour ne plus tomber dans ces périodes de foire
électorale qui interrompent la vie sociale d'un pays et génèrent des basculement catastrophique (au sens mathématique du terme) ou le
précédent laisse des pièges à ses successeurs qui de leurs cotés vont souhaiter défaire ce qui a été élaboré par leurs prédécesseurs.