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Nos sociétés sont tissées de liens économiques, sociaux, culturels et politiques qui interagissent
les uns avec les autres.
Lorsque l’on touche à l’un d’entre eux les résonnances se propagent à travers tout le tissu social.
Malheureusement les hommes n’ont pas encore appris à mesurer les conséquences de leurs décisions,
quand ils se heurtent à un problème, ils inventent une solution à ce problème sans se rendre compte
que ce reprisage du tissu local, va, la plupart du temps déplacer le problème sur un autre thème.
(l'effet papillon).
La constitution de ces interactions n’est pas le résultat d’un plan global construit et cohérent
mais le résultat de strates historiques archaïques issues de domaines autrefois isolés qui
s’empilent sans logique et se contredisent souvent.
En informatique survivent parfois ces vieux programmes, accumulations de sous-programmes
différents, usines à gaz fourmillant de complexités, où chaque bug constaté se traduit par l
’écriture d’un patch qui en général ne va pas tarder à générer un nouveau bug ailleurs.
Pour reconstruire un système complexe il faut partir d’une analyse. Réfléchir sur ses fondamentaux,
ses buts et ses moyens. Mettre en place une méthode. Ensuite passer à l’ergonomie, pour facilité
sa compréhension et son utilisation par le plus grand nombre. Enfin former les utilisateurs
pour qu’ils acceptent et comprennent la logique qui leur est proposée.
Vous ne pourrez pas résoudre les problèmes financiers sans vous inquiéter des problèmes monétaires,
qui nécessitent de prendre en compte les problèmes économiques. Ces derniers problèmes ne peuvent
trouver de solution si vous négligez leurs conséquences humaines, sociales et écologiques.
Vous ne résoudrez pas non plus ces problèmes humains sans avoir leurs accords et leurs
participations. Vous ne résoudrez pas les problèmes écologique sans réfléchir à nos modes
de vie, donc réfléchir à nos logiques culturelles, nos choix philosophiques, bref réfléchir
à ce qu’est notre bonheur et notre avenir lié intimement à celui de la planète à très long terme.
S’attaquer à tous ces problèmes simultanément dépasse l’entendement et les connaissances de
chacun d’entre nous, alors la perspective d’une solution apparaît d’un utopisme délirant.
Comme le programme informatique décrit plus haut partir des fondamentaux :
Que voulons-nous ? Le bonheur pour nous-mêmes et nos enfants, je pense que cette idée nous
est commune à tous.
Pour cela il me parait évident que tant qu’un voisin ne connaitra pas son bonheur, il survivra
un risque de le voir nous jalouser et nous agresser, et finira par détruire un jour ou l’autre
notre bonheur égoïste.
Donc il faut partager notre bonheur.
Ensuite ce bonheur passe par notre environnement : Il est donc nécessaire que ce bonheur
permette de transmettre une planète à nos enfants en meilleur état que celle que nous avons
reçue de nos parents. La planète est limitée en espace et nous sommes déjà trop nombreux
donc il nous faut gérer l’espace par un partage raisonné. Toute appropriation excessive
créera un risque de conflit détruisant notre bonheur initial. Il reste bien sur la
possibilité technique d’éliminer l’autre, mais qui est «l’autre» ? Est-ce sûr que cet
«autre» ne nous soit pas nécessaire, et quelque soient les étiquetages définissant les «autres»
nous resterons nous aussi «l’autre» d’un autre. Ouvrir cette logique revient à autoriser
les «autres» à l’appliquer contre nous. La guerre de l’Irak (comme toutes les guerres) me
parait démontrer cette logique absurde.
La santé nous est nécessaire aussi pour ce bonheur et les solutions nécessitent un travail
collectif sur les connaissances de nos corps et de nos populations. Même les pires dictateurs
prônant l’isolationnisme absolu, se précipitent chez leurs voisins dès que leur santé est en jeu.
Ce bonheur a besoin de biens matériels et culturels, car nous ne pouvons tout fabriquer nous
même. Il est donc nécessaire de permettre une circulation de ces biens et de ces cultures.
Faut-il limiter cette circulation ? Si les premiers points de partage et de respect de notre
environnement immédiat et à venir sont respecter, je ne vois pas de raison de limiter cette
circulation, de faire un éventuel protectionnisme (sauf économique mais nous ne sommes pas
encore là dans la construction de cette logique). Réduire toutes frontières et toutes limites
qui ne génèrent en général que des inégalités et des jalousies, sources de conflits, me
parait une base fondamentale.
Ouvrir les portes mène quand même à un problème, il existe des individualités qui ne pensent
qu’à elles-mêmes et trouvent leur bonheur en pillant celui des autres. Dans le cadre de ces
échanges, il devient nécessaire de fixer des règles du jeu, choisir un arbitrage et organiser
un système pour contraindre ceux qui les enfreignent, et tenter de prévenir ces difficultés
en expliquant et formant les hommes à comprendre leur évidente solidarité.
Enseigner transmettre et améliorer toutes nos connaissances et acquis pour atteindre le bien
être du plus grand nombre.
Voilà la logique de cinq pouvoirs indépendants les uns des autres qu’il faudrait promouvoir
et équilibrer dans une future constitution.
Par ces temps de crise, précisons les notions économiques :
Alors que devient l’économie dans cette logique ? Elle travaille sur les notions de valeur
qu’il devient nécessaire de définir au regard des principes inscrits ci-dessus. La valeur
devient alors la qualité de vie c'est-à-dire le plaisir de réaliser quelque chose qui nous
est utile.
L’énergie fournie pour assurer notre bonheur se traduit par une mesure du temps passé par
rapport au bonheur reçu. La mesure de cette énergie passe par un outil facilement transmissible
pour faciliter les échanges. La monnaie devient cet outil étalonné d’une part par le temps
de travail individuel et d’autre part par le résultat collectif du travail de tous car il
ne suffit pas de donner son temps pour obtenir une richesse, la récolte peut être perdue.
La valeur de la monnaie est fixée de façon égalitaire pour tous mais sa valeur est résultat
du travail collectif quelque soient les vicissitudes rencontrées. Chacun a droit à sa part
du résultat collectif du seul fait qu’il existe, même s’il est malade ou impotent, mais
chacun peut améliorer sa part au prorata de sa volonté de travail et de participation.
Cette monnaie solide (au moins plus qu’une monnaie construite sur un étalon aussi impalpable
que la seule confiance) permet alors les échanges, mais l’économie doit veiller à ce que
l’équilibre des échanges soit respecté autant que faire ce peut, sinon les perdants d’un
échange déséquilibré finiront par ne plus rien avoir à échanger cela en contradiction des
principes définis plus haut.
Après si vous respectez ces bases, construisez des bourses, des banques, des finances comme
cela vous amusera mais, vous risquerez beaucoup moins de patauger dans l’incertitude,
l’injustice et surtout de faire risquer aux autres de subir de plein fouet vos erreurs de
prévisions.
Tous ces thèmes sont en cours de développement détaillés sur ce site. (Contenu du site
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