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Famine et démocratie
La famine et la surpopulation contre nos principes humanitaires et démocratiques ?
La famine fait des ravages, amplifiée par des changements d'habitudes alimentaires, aggravée par des échanges économiques qui ne font aucun cadeaux aux économiquement faibles, les monocultures industrielles ou les élevages intensifs prenant toute l’énergie et la terre pour les bénéfices de grands groupes au détriment de la culture locale.
Pire encore, la générosité des ONG peut dans certains cas amplifier le problème, exemple: Si dans un pays en difficulté alimentaire pour cause de sécheresse, un homme suffisamment astucieux a pu quand même produire un peu de nourriture, il ne pourra jamais tirer de profit de sa technique par la vente de ses récoltes, face à la gratuité des dons des ONG. Ne tirant aucun revenu de son travail, il ne fera plus d’effort, sera mis en faillite et son savoir sera perdu pour son pays.
Mais il existe un problème de fond: la surpopulation, et ce sujet est très difficile à aborder car les solutions sont terribles.
Si déjà les peuples en prenaient conscience ! Mais la surpopulation devient une arme de guerre dans des conflits où les démocraties écoutent la loi du plus nombreux même quand il n'a pas toujours raison.
En démocratie, la loi du nombre (finalement la loi du plus fort) conduit à cette aberration : « Plus nous aurons d'enfants dans notre ethnie, plus nous aurons de chance de remporter une victoire démocratique. »
Comment lutter contre la surpopulation sans renier en partie des principes humanistes et démocratiques ?
Et qui peut s'octroyer le droit d'imposer aux autres de faire moins d'enfants ? D'autant que s'il est le seul à pratiquer cette règle, ce sont les autres qui décideront à sa place plus tard de par la loi du nombre.
Je n’ai entendu à ce jour aucun début de solution à ce cercle vicieux…
Il nous faut pourtant vite trouver sinon le choix se fera entre la famine, la guerre ou la pandémie, tristes perspectives...
Une solution redoutable est pourtant peut-être en train de se mettre en place, la pollution par les produits chimiques (parabens, etc...) phytosanitaires, plastiques, peintures, cosmétiques, emballages, semble entraine une nette baisse de la qualité de reproduction des populations : Malformations, baisse des taux spermatiques, et autres joyeusetés inquiétantes.
Ce sont donc les pays les plus industrialisés qui seront touchés prioritairement, ceux là même qui font le moins d’enfants actuellement. (Au fait moins d’enfants en partie à cause de ces produits peut-être ?). C’est justice puisque ce sont ceux-là qui ont inventé et disséminés ces produits.
Mais oserait s’en réjouir ?
Page écrite le 27-11-2007
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