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Réflexions politiques.


L'épisode Grec.


La Grèce, voilà un beau pays qui fait parler de lui, les fonds spéculatifs en ont fait leur cible : Le principe est simple, prêter au delà de la raison à un client, en lui accordant des taux préférentiels.

Ensuite augmenter ces taux, sous prétexte qu’ils n’ont pas su gérer leurs affaires en faisant confiance à des banques trop avides, comme il ne peut pas rembourser, les assurances paient, mais les assurances avaient elles mêmes été revendues sous formes d’actions, avec l’argument initial que la garantie était un pays solvable tel que l’affirmait la banque prêteuse

Les banques ont ainsi pillé les revenus d’un pays tout entier via ses taux, se sont remboursées via les assurances et ont en plus gagné sur les mêmes assureurs en revendant au préalables leurs actions censées être crédibles suivant les critères mêmes édictés par les banques au début du prêt. Comme il n’y a pas de petits profits elles en ont informé leurs clients privilégiés de la combine pour leur faire gagner à eux aussi de l’argent.

Résultat un pays a été vidé de ses moyens financiers, alors il lui est conseillé et même exigé un plan d’austérité pour rembourser des dettes qui ont artificiellement explosées par des taux d’intérêts variables, le principe des sub-primes appliqués aux états. Sachant qu’un plan de rigueur ne fait que ralentir l’économie et le commerce donc freiner de fait les moyens de remboursements, cela ne pourra qu’empirer, un bon moyen pour acheter sur place à bon compte tout ce qui aurait pu garder un peu de valeur.

Ce plan de rigueur engendre des luttes sociales, une désorganisation du fonctionnement de l’état, une désaffection de la confiance envers ses dirigeants, il devient même envisageable pour les banques puisqu’elles en ont les moyens de s’offrir un nouveau gouvernement prétendument salvateur qui pourrait alors de l’intérieur de l’Europe agir afin de prélever encore plus de richesses et de pouvoir.

Alors on lui conseille de revendre ses îles c'est-à-dire de se déposséder de son propre territoire, le gouvernement grec devient une coquille creuse obligé de prendre des décisions contraires à ses intérêts, incapable de se défendre contre la rapacité des banques, qui après avoir raclé un pays jusqu’à sa terre fort de cette réussite va pouvoir s’attaquer au pays suivant…

Les riches sont toujours plus riches sur le dos des pauvres qui travaillent toujours plus et sont toujours plus pauvres dénués de moyens de décisions, de leur monnaie et bientôt dépouillés de leurs propres terres.

Les peuples doivent se réapproprier leur propre monnaie, ce langage économique qui leur permet de travailler d’échanger et de vivre. Nous devons reconstruire une monnaie démocratique, indépendante de tous techniciens ou banques aussi compétents soient-ils, sur des critères simples et transparents, ave un étalon indépendant d’une éventuelle confiance envers une institution surtout quand celle-ci démontre son incapacité à gérer de façon équitable la monnaie qu’elle leur a imposé.

Page écrite le 13 mars 2010

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Une suite réécrite quelques mois plus tard
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