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Brouillons pour une constitution

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« Tout être humain a droit à la libre disposition de son propre corps. »


Ce droit est issu de l'article 4 de la déclaration des droits de l'homme :
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Le droit à l’avortement libre et gratuit acquiert ainsi une valeur constitutionnelle, mais cela ne résoud pas le problème car dès que le fœtus est considéré comme un être humain, il acquiert la droit à la libre disposition de son propre corps lui-aussi.

Comme dans beaucoup de situation, il reste impossible de définir une limite précise ! Il faut donc faire appel à un jugement de valeur au cas par cas, en tenant compte des sensibilités de tous les interlocuteurs. Comment résoudre ces divergences sans tomber dans la passion, et sans légiférer par une loi coercitive ?

Par contre ce droit inclus le droit de prendre des risques, de pratiquer des sports extrêmes, de mettre sa propre vie en danger, dans ce cas il existe un autre droit : Celui des sauveteurs qui devront peut-être prendre des risques eux-mêmes en cas d’accident. ". (Solution : Autoriser les sports extrêmes sous réserve de l'acceptation des risques par les sauveteurs éventuels). Encore une fois les limites sont forcément imprécises. Autre aspect : Prendre des risques peut-être un droit mais le devoir d’en avoir conscience existe, une connaissance précise du risque doit être nécessairement enseignée.

Exemple : « Oui mon petit tu as le droit de monter dans l’arbre mais si tu te casses la figure tu auras très mal ». Plutôt que « je t’interdis monter dans l’arbre. »

Ce droit doit aussi permettre la demande d’euthanasie, mais toujours avec cette exigence de formation et d’information : Celui qui demande à mourir doit être conscient et en toute connaissance des possibilités. Dans le cas d’un individu ne disposant pas de tous ses moyens intellectuels, la difficulté d’un jugement se pose encore au cas par cas, avec une limite impossible à définir, sinon il devient vite envisageable de rencontrer des euthanasies un peu rapides pour causes d’héritages.

A-t-on le droit au suicide ? Contrairement à l’euthanasie liée à des causes de santé, le suicide est du a des causes d’ordre psychologique ou intellectuel. Si ces comportements sont d’ordre médical le suicide redevient une forme d’euthanasie, toutes les propositions de soins doivent donc être mises en œuvre, au préalable.

Si par contre le suicide est d’ordre intellectuel : Philosophie personnelle ou refus de la sénilité par exemple, je considère que ce droit est admis. Un vieil homme qui se refuse à être une charge inutile à la société a le droit de s’offrir la mort de son choix. C’est à la société tout entière de se charger de prévenir cette situation en offrant toujours une vraie place à cet homme.

Cette libre disposition de son corps est également applicable au-delà du décès :
Chacun doit être libre de donner ou non son corps ou des parties à la science ou la médecine, Il doit aussi être libre de son choix de destruction de ses restes sous réserve qu’ils en paie les frais. Incinération, enterrement, immersion, congélation, dans les conditions de son choix, etc… Mais il ne doit pas imposer aux descendants de financer les actes prévus.

Page écrite le 30/05/2007

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Lire ici un approfondissement de ces idées
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