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Les délires de l'économie.


Socialisme ?


Un texte trouvé sur le net
[ lien "http://www.viadeo.com/hub/affichefil/?hubId=00212q2qqs1dohqz&forumId=00224dlwlpmxxy6p&threadId=0021zxmdpsw2jf0h#1526364" ]



Concernant le Socialisme, Un professeur d'économie dans un lycée annonce ...

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui marche et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.

Le professeur dit alors:"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.

Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.

Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.A l'approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser.

La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.

Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20.

Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.

A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.

Les choses sont aussi simples que çà.



Curieuse définition du socialisme, comme si le socialisme était le partage pur et simple des résultats sans aucune autre considération ! Ce texte n’est pour moi qu’une caricature.

Tout d’abord une classe « socialiste » serait construite sur une notion d’entraide, ce ne sont pas les bons élèves qui donnent leurs points au dessus de la moyenne pour faire monter la moyenne des autres, ils gardent leurs notes mais assistent les moins bons pour acquérir de meilleures notes.

La priorité du groupe sur l’individu s’appuie sur cette solidarité par sur une simple moyenne. Celui qui aide le moins fort renforce même sa propre note par ce travail « pédagogique ».

Dans l’exemple de film sur Freynet et sa pédagogie, vous auriez observé une autre forme de « socialisme » chaque élève est bien jugé sur sa propre pratique mais ils apprennent à travailler ensemble, à être solidaire, à valoriser leurs propres différences. Le fait de trouver sa place dans le groupe permet de motiver chacun pour apporter aux autres le meilleur de lui-même et les autres ont à cœur de l’aider dans les domaines où il se trouve pénalisé. Mais à la sortie chacun gagne sa propre note et tous sont contents que leur entraide ait pu permettre la réussite de tous.

L’économie actuelle fait la part belle à celui qui gagne, même si ce gain se fait au détriment d’un autre, alors que l’économie devrait veiller à l’équilibre des échanges, que le meilleur gagne oui, mais le gain de l’un se fait avec l’aide des autres pas en le pénalisant. Une entreprise qui gagne fait aussi gagner ses employés, alors que la mentalité actuelle fait que ce gain est souvent issu de sa capacité à mieux exploiter ses propres employés. C’est une forme de politique de la terre brulée, reste qu’à terme cette politique impose de changer de terrain, de délocaliser, de changer de pays. Pour les entreprises comme pour les individus, cela crée des groupes sociaux rejetés, que la collectivité se trouve obliger de prendre en charge pour sa stabilité dans un cercle vicieux, car le coût de cette aide conduit de plus en plus de citoyens dans le camp des rejetés, augmentant encore ce coût.

La pédagogie actuelle privilégie la concurrence à l’émulation, voir mon interprétation des différences de ces notions
[ lien : "www.trazibule.fr/concurrence.php" ], ce qui conduit le bon élève à ne pas aider le moins bon pour s’assurer au concours la meilleure place. Ce comportement est négatif pour la société tout entière comme le sont aussi les notions actuelles de brevet qui ont l’avantage de profiter à l’inventeur mais souvent l’inconvénient de pénaliser l’ensemble de la société, voir l’exemple des brevets pharmaceutiques.

Exemple d’une conséquence de mon interprétation du socialisme en éducation : j’ai proposé cette idée que chaque élève soit tuteur d’un élève de la classe précédente et que sa propre note inclue en partie les résultats de son poulain. Comme il est lui-même suivi par un plus grand, cela crée nue chaine de connaissances et d’entraide qui permet à chacun de parfaire ses acquis en révisant les travaux de l’année précédente. Cela permet aussi de découvrir l’autre, d’apprendre à vivre ensemble, bref de se socialiser. Cela forme des citoyens capables de vivre ensemble et non de se marcher les uns sur les autres. Une équipe gagne par cette solidarité, pas par la moyenne des excellences individuelles, même le football le démontre !

Le socialisme n’est pas une bête moyenne arithmétique, mais une pratique de la solidarité.

… dire que je ne suis pas socialiste !

27 juin 2010

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