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Brouillons pour un projet de constitution

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l'acquisition d'une propriété


Lorsqu'un investisseur achète un logement locatif les loyers payent quasiment le remboursement de son emprunt, à la sortie, il reste propriétaire mais le locataire aura payé pratiquement autant que s'il avait acheté son logement lui-même.

Cette injustice est due uniquement aux accords de crédits des banques qui privilégient ceux qui n'ont besoin de rien au détriment de ceux qui ont de vraies nécessités et sont donc forcément pauvres en garanties. Une banque travaille avec un objectif de rentabilité qui prime sur celui du service. Mis en avant pour des raisons de communication ces notions de services disparaissent face à la volonté de gain des actionnaires.

Pourquoi ne pas créer un système de location de maisons qui seraient acquises par des banques où le locataire est automatiquement propriétaire au bout de 20 ans de loyer par exemple. La banque ne craint rien, le logement restant sa propriété tant qu'il n'est pas entièrement payé.

Le locataire aura à cœur d'être réglo et d'entretenir son futur logement. Il serait même possible de prévoir des systèmes de cessions de logements à moitiés payés via des prix d'achats intermédiaires ou le nouveau "rachète" à l'ancien locataire les mois de loyers déjà acquis.

Les prêts hypothécaires censés remplir ce rôle restant soumis à des exigences prioritaires de rentabilité et de sécurité des banques, ne sont finalement accordés qu’à ceux qui n’en auraient pas vraiment besoin. Ainsi elles refusent d’immobiliser des capitaux dans l’achat initial de la maison, et préfèrent passer par des investisseurs riches que par des locataires aussi sérieux soient-ils.

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Le 7 mars 2009: En relisant cette page ancienne à la lumière de la crise des subprimes, je rajoute ceci :

Une application catastrophique de ce principe:

Ce principe a bien été appliqué : Face à l’injustice de ces prêts, le gouvernement USA eu un accès de générosité et poussa les banques à prêter aux plus pauvres, en adoptant cette idée décrite plus haut, mais sans changer les règles du jeu bancaire. Il était pourtant évident qu’il ne faut pas croire qu’une structure visant à tout prix la rentabilité puisse faire preuve de générosité ou même de modération, d’où ces sub-primes pourris qui furent mis sur les marchés boursiers pour fabriquer de l’argent sur du service.

Où était l’erreur ? Ne pas encadrer ces crédits et les laisser se rembourser eux-mêmes sur une valeur du marché présumé stable alors que l’échange lui-même est faussé entre les puissances bancaires et la docilité forcée des épargnants envers un système qui les oblige à une nécessaire confiance fondement même de leur monnaie.

Alors les banques ont acquis les logements placé leurs crédits aux acquéreurs, gardé les logements et revendu les crédits sur les places boursières. Elles gagnaient sur tous les tableaux ! L’idée du banquier n’était par d’apporter un service aux clients mais aux actionnaires. La valeur manipulée n’est plus l’objet utilisé (la maison) mais l’objet de mesure de la valeur : la monnaie elle-même !

La monnaie outil censé mesurer la valeur des échanges devient alors la valeur mesurée par ces échanges eux-mêmes. Comme un mètre élastique qui servirait à mesurer une table, dont la longueur serait définie par la table elle-même !

Que fallait-il faire alors ?

Analyser les fonctionnements économiques générant ces injustices avant d’espérer qu’une incitation à plus de compréhension vis-à-vis des moins riches puissent de réaliser sans un changement des comportements fondamentaux de la part des banques.

Il n’est pas possible à long terme d’améliorer les effets négatifs d’une structure sans changer la structure elle-même.

Page écrite le 20-01-2007 retouchée le 07 mars 2009

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